Citons pour exemple une scene qui soit bien applaudie, qui serve de cheval de bataille à tous les comédiens de l’un & de l’autre sexe qui débutent dans les rôles amoureux ; & prouvons qu’avec tout l’esprit possible, elle n’a pas le sens commun.
Veut-on absolument me voir citer un Juge ?
Je vais encore citer Destouches.
« Dois-je au Poëte étranger une seule idée qu’on puisse citer ?
En 1650, quand elle parut dans le monde, à son retour de la Martinique, âgée de quatorze ans, on la citait sous le nom de la belle Indienne.
Louis Veuillot que je viens de citer tout à l’heure. […] Les autres personnages sont peu importants ; nous n’avons à citer que Mlle Croizette, qui dit gentiment son bout de rôle, et dont le costume est charmant. […] Peut-être faudrait-il ajouter Musset, qui deux ou trois fois en a tâté ; mais c’était dans des ouvrages de courte haleine, et c’est à peine si, dans Sylvia, on pourrait citer deux de ces périodes flexibles et amples, qui se développent en vers de diverses mesures pour aboutir à un vaste alexandrin, qui repose l’oreille, ou d’autres fois à un trait qui se détache en un vers de huit pieds. […] Ce n’est pourtant pas une des meilleures de Molière ; mais, comme il a mis partout sa marque, jusqu’en ses moindres œuvres, il se trouve dans M. de Pourceaugnac une scène de haute comédie, une scène que l’on cite toujours et dont on s’est encore, en ces dernières années, armé plus d’une fois comme d’un argument sans réplique, dans la discussion de la loi sur les aliénés. […] Le seul passage analogue qu’on puisse citer est celui de L’Avare où Frosine assure aux enfants d’Harpagon que leur père n’a pas six mois à vivre ; eh bien, j’affirme que les « honnêtes gens » n’entendent pas cette tirade sans gêne, sans dégoût, et qu’elle est une de celles qui empêchent L’Avare de compter au nombre des chefs-d’œuvre de premier rang.
Parmi les autres que nous pourrions citer, les travaux de J. […] On cite souvent telle scène du Misanthrope, entre Alceste et Célimène ; mais on semble trop oublier que ces mêmes vers et ces mêmes couplets où la passion parle toute pure, Molière les a sauvés, totideni verbis, du naufrage de Don Garcie de Navarre qui fut représenté pour la première fois le 4 février 1661, c’est-à-dire un an avant le mariage de Molière. […] Les partisans en étaient plus nombreux qu’on ne croit au XVIIe siècle, et — pour n’en citer qu’un ici — les Contes et les Fables mêmes de son ami La Fontaine ne l’insinuent pas moins subtilement que les chefs-d’œuvre de Molière.
Pline, dans son Histoire naturelle, cite cette épitaphe : Turbâ se medicorum, periisse. […] Je ne prononce pas, mais je cite au tribunal que j’ai choisi, et l’auteur de la note et l’acteur qu’elle a induit en erreur. […] D’après ce dernier vers, les fameux comédiens que nous venons de citer, ont constamment laissé Jupiter et Alcmène dans la rue ; cependant Molière a imprimé en toutes lettres : la scène est à Thèbes, dans le palais d’Amphitryon . […] Parmi les dénouements à citer, on distingue encore ceux où l’auteur ménage avec art au spectateur une surprise satisfaisante. […] Enfin, parmi les dénouements à citer, et qui sont très rares, l’on distingue ceux qui, aux deux qualités dont nous venons de parler, réunissent la plus nécessaire, la vraisemblance.
Je citerai, à la fin de ce Chapitre, l’exemple que j’ai en vue : il me servira à prouver plus d’une vérité.