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129. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

Comédie qui n’est pas sans beauté pour ceux qui savent se reporter aux lieux, aux temps et aux circonstances, dont ces sortes de divertissements tirent leur plus grand prix.

130. (1871) Molière

En revanche, on n’avait de regard et d’attention que pour les dames, qui étaient l’ornement des premiers jours du règne, et voici le nom de ces rares beautés : La comtesse de Soissons, une des nièces du cardinal de Mazarin, d’un esprit simple et doux, mais agréable, aimant le roi d’une grande amitié, et lui parlant librement ; sa sœur, mademoiselle Mancini, mariée au connétable Calonne, hardie et résolue en toute chose. […] Jeunesse et beauté, toutes ces grâces disparaissaient devant madame la duchesse d’Orléans.

131. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Regnard fut évalué, on ne conçoit pas trop pourquoi, beaucoup plus cher que sa maîtresse; ce qui pourrait faire naître des idées peu avantageuses sur la beauté qu’il avait choisie, quoiqu’il la représente partout comme une créature charmante. […] Ces sortes de gens connaissent mieux leur monde ; mais la scène est amusante, et tous ces défauts sont peu de chose en comparaison des beautés dont la pièce est remplie.

132. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Il faut la jeunesse à la jeunesse, la beauté à la beauté, la vertu à la vertu. […] Mais bientôt l’imagination elle-même cesse de s’intéresser à Versailles, lorsque le règne de La Vallière est fini, et que le capuchon de la carmélite a voilé les cheveux flottons de la grande dame; lorsque le cilice de la sœur de la Miséricorde a emprisonné cette taille sans défaut, qui avait fait dire à La Fontaine : Et la grâce, plus belle encor que la beauté. […] Don Juan, c’est Satan fait homme, mais Satan, l’ange superbe dépeint par Miltou, lorsque, dans toute la splendeur de sa beauté foudroyée, il organise sa révolte éternelle contre Dieu. […] Don Pèdre, gentilhomme sicilien, l’aïeul de Bartholo, est épris de la beauté d’une jeune grecque qu’il a achetée, et qu’il tient renfermée sous les verrous. […] Dis-nous, fameux Mignard, par qui te sont versées, Les charmantes beautés de tes nobles pensées ?

133. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74

Il en est de plusieurs especes, qui toutes ont séparément & des beautés & des défauts inséparables de leur nature, & plus ou moins frappants, selon l’art de l’Auteur.

134. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432

 « Abjurez une triste erreur :  « Le Ciel à l’humaine nature  « Donna la beauté pour parure,  « Et l’amour pour consolateur.

135. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

Il ne faudroit pas, me répondra-t-on, donner aux Auteurs des entraves qui les empêchent bien souvent d’amener de très grandes beautés.

136. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150

Elle dit d’abord à Isabelle qu’Accante aime une autre beauté ; elle aigrit sa douleur.

137. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283

Ce sont des especes d’incursions permises, à la vérité, mais indépendamment du vice inséparable des pieces qui nous offrent des mœurs étrangeres, comme nous l’a prouvé dans ce même article M. l’Abbé Dubos : « Il y a encore deux choses à craindre : la premiere que le poëte n’imite ces peintres qui peignent une belle femme d’idée, sur le rapport qu’on leur aura fait de sa beauté, ou après ne l’avoir vue qu’en passant.

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