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204. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [8, p. 39-40] »

Acte I, scène 5, (p. 739, volume I, de la pléiade).

205. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »

[67, p. 103-104] Dans la scène VI de l’acte II du Bourgeois gentilhomme, on trouve le trait suivant : « Par ma foi il y a plus de cinquante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien. » Madame de Sévigné250 dit à peu-près la même chose dans ses lettres : lettre cinq, tome 6.

206. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »

Le commandeur voulait la scène plus exacte, Le vicomte indigné sortait au second acte.

207. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »

Cette expression se trouve dans l’Acte I scène 1, vers 99.

208. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

La prose avait déjà déplu dans les cinq actes du Festin de Pierre ; elle choqua plus encore dans une comédie de caractère de la même étendue. […] Ce n’est certainement point ici l’acte solennel d’un père justement courroucé, foudroyant la tête d’un enfant coupable ; c’est simplement le trait d’humeur, la saillie de colère d’un vieillard jaloux qui, trouvant un rival dans son fils, s’irrite assez injustement d’une résistance assez légitime ; ainsi, la plaisanterie de ce fils, criminelle, si la malédiction eût été sérieuse et méritée, reste seulement indécente, dès qu’elle ne fait que répondre à une boutade ridicule et mal fondée. […] La fable particulière de George Dandin est empruntée à deux Nouvelles de Boccace : l’une a donné l’idée de la principale scène du second acte, et l’autre a fourni le sujet du dénouement. […] Lulli, qui avait composé la musique des divertissements, et même, dit-on, fait les paroles italiennes de la fin du premier acte, chanta le rôle d’un des deux médecins grotesques. […] Ensuite, il est certain que, dans le divertissement de la fin du premier acte, et non pas de la fin de la pièce, Lulli représenta l’un des deux médecins grotesques : ainsi, il ne pouvait représenter Pourceaugnac, car il eût été, dans la même scène, poursuivant et poursuivi.

209. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

Dans le Misanthrope, les grandes scènes des actes 111 et V peuvent contenir quelque chose de personnel à Molière, qui faisait Alceste, tandis que sa femme, qu’il ne voyait plus qu’au théâtre, jouait Célimène. […]   Là, dans l’être divin tonte déifiée,   Vide du monde entier, et désappropriée,   Une âme s’enveloppe en son état passif,   Et, sans pouvoir produire un acte discursif,   Des objets d’ici-bas arrête l’imposture,   Et de ses facultés serre la ligature. […]   Boileau, Satire X, v. 533. — On alliait très-bien la débauche avec le quiétisme précieux :   Tout ce que le corps fait ne se compte pour rien ;   Ce corps n’est qu’une aveugle et sensible matière,   Qu’un amas agité de boue et de poussière,   Dont tous les mouvements, que la cupidité   Produit sans la raison et sans la volonté,   Sont actes sans aveu, sans malice, sans blâme,   Et ne peuvent salir la pureté de l’âme,   Qui, jouissant an ciel de solides plaisirs,   Laisse vivre le corps an gré de ses désirs.

210. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Molière lui donna son projet ; et le pria de lui en apporter un acte par semaine, s’il était possible. […] disait Monsieur le Duc de … Molière est-il fou, et nous prend-il pour des benêts, de nous faire essuyer cinq Actes de prose ? […] On sait que les trois premiers actes de la Comédie du Tartuffe de Molière furent représentés à Versailles dès le mois de Mai de l’année 1664, et qu’au mois de Septembre de la même année, ces trois Actes furent joués pour la seconde fois à Villers-Coteretz, avec applaudissement. […] Il le prévint par des lectures ; mais il n’en lisait que jusqu’au quatrième acte : De sorte que tout le monde était fort embarrassé comment il tirerait Orgon de dessous la table. […] En effet y a-t-il rien de plus beau que le premier Acte du Bourgeois Gentilhomme ?

211. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Au commencement de la pièce, dans une scène imitée de Plaute, Harpagon exprime sa crainte qu’un domestique n’ait eu quelque soupçon de son trésor ; il se tranquillise ensuite pendant quatre actes, on n’entend plus parler de ses inquiétudes, et le spectateur tombe des nues, quand le valet apporte tout d’un coup la cassette volée, parce qu’on ne lui a jamais expliqué comment un trésor aussi soigneusement caché a pu être découvert. […] Mais toujours faut-il que ces sortes de pièces se renferment dans les bornes d’un seul acte, parce que l’absence de mouvement dramatique et l’uniformité du sujet s’y font toujours sentir à travers la variété des détails, et que l’impatience gagne bientôt les spectateurs. […] L’habitude de vivre par la pensée dans une autre sphère que celle où l’on est, occasionne des erreurs qui se ressemblent toutes, et qui n’offrent entre elles aucune gradation ; aussi peuvent-elles amuser dans une petite pièce, sans mériter le grand appareil d’une comédie en cinq actes. […] Destouches était un auteur modéré, tranquille, parfaitement honnête dans ses vues, qui composait avec beaucoup de tension d’esprit des comédies régulières, où il ne se serait pas dispensé des cinq actes, et où à l’exception de la gaîté obligée de Lisette et de Frontin, il n’y a rien de bien plaisant. […] Le premier acte se passe dans la maison de Colomb, le second à la cour d’Isabelle, et le troisième et dernier sur le vaisseau, à la vue du nouveau monde.

212. (1735) Moliere (Supplément au Grand Dictionnaire historique) « MOLIERE, (Jean-Baptiste Poquelin) poëte comique, etc. » p. 82

La premiere piéce régulière qu’il composa fut L’Étourdi en cinq actes.

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