Pascal, Pensées, article IX (édition de M.
Boileau, dans ses premieres éditions, étoit tombé presque dans le défaut qu’il reprochoit à Regnier.
Laujon avait donné l’édition complète de ses œuvres ; on y reconnaît un esprit fin, un travail facile, une aimable négligence.
Voici textuellement le passage de la description des Plaisirs de l’Île enchantée : « Le soir, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une comédie, nommée Tartuffe, que le sieur de Molière avait faite contre les hypocrites ; mais, quoiqu’elle eût été trouvée fort divertissante, le Roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel, et ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, que son extrême délicatesse pour les choses de la religion ne put souffrir cette ressemblance du vice avec la vertu qui pouvaient être pris l’un pour l’autre ; et, quoiqu’on ne doutât point des bonnes intentions de l’auteur, il la défendit pourtant en public, et se priva soi-même de ce plaisir, pour n’en pas laisser abuser à d’autres, moins capables d’en faire un juste discernement. » Cette citation est tirée de l’édition originale publiée, en 1665, par Ballard, et plusieurs fois réimprimée du vivant de Molière. Mais, dans l’édition de ses œuvres, donnée en 1682 par La Grange et Vinot, le passage est altéré d’une manière fort remarquable.
Voyez Œuvres de Bossuet, t. 37, p. 545, édition de Lebel. […] Aimé Martin (dans la belle édition de Molière publiée par le libraire Lefebvre) ne laissent aucun doute à ce sujet.
Mais un fait plus curieux encore, c’est que les éditions françaises ne suffisant pas à la curiosité des classes moyennes, qui ne savaient pas notre langue, on les traduisit en flamand. […] En feuilletant l’édition que M. […] Gustave Larroumet, celui-là même qui vient de donner une édition des Précieuses ridicules, édition d’où est partie tout ce débat. […] Anatole de Montaiglon nous les a données, dans l’édition de M. […] Anatole de Montaiglon est curieuse, et je ne serais pas étonné que, désormais, le texte de Molière ne fût ainsi imprimé dans les éditions nouvelles qu’on fera de ses œuvres.
Pour donner plus de goût à sa traduction, Molière avait rendu en prose toutes les matières philosophiques, et il avait mis en vers les belles descriptions de Lucrèce. » (Mémoires sur la vie de Molière, en tête de l’édition d’Aimé Martin).
Et, si des œuvres d’art on descend aux plus simples images, portraits des éditions courantes, estampes populaires, bons points d’écoles, etc., c’est toujours la répétition plus ou moins lointaine du buste de Houdon que l’on a sous les yeux. […] Perrin, on pourrait joindre à ces deux toiles, qui sont des œuvres d’art de premier ordre, une estampe grossière, signée Simonin, dont la Bibliothèque nationale possède le seul exemplaire connu ; le Molière compris dans un tableau anonyme, assez ordinaire, peint en 1670 et représentant les Farceurs français et italiens depuis soixante ans, qui appartient aussi à la Comédie-Française ; et les figures très médiocres dessinées par Brissart et Sauvé pour l’édition de Molière publiée en 1682. […] Louis Moland, édition desŒuvres complètes de La Fontaine, t.
C’est ce que fit entendre Molière dans l’éloquente préface qui précéda l’édition de mars 1669. […] L’Aceste de Vauvenargues (éd. […] II, édition Aimé Martin. […] La première édition de cette comédie est datée de 1669. […] Voir l’édition de M.