Il mérita, par ses talents & par ses mœurs, la bienveillance de ce Prince, qui l’honora toujours de son estime.
Il méconnut d’abord ses talents : il s’adonna sans succès à la comédie & à la tragédie.
Elle, cependant — tant elle a poussé loin l’admirable et inépuisable coquetterie de son talent — elle redouble de grâce, d’esprit, de vivacité, de jeunesse ; elle accable ses amis et ses ennemis de toutes ses qualités charmantes ; elle ranime d’un souffle puissant les vieux chefs-d’œuvre qui vont disparaître avec elle !
Survient Lesbino que le capitaine consent à prendre pour page, après lui avoir fait quelques questions bouffonnes sur sa bravoure et sur ses talents militaires.
Les Sosies sont une espèce de traduction de l’Amphitryon latin ; mais l’auteur a eu le goût d’en écarter les plus mauvaises plaisanteries de l’original, et le talent d’y ajouter quelques plaisanteries excellentes dont Molière s’est emparé pour les rendre meilleures encore. […] Molière plaît assez, son génie est folâtre, Il a quelque talent pour le jeu du théâtre, Et, pour en bien parler, c’est un bouffon plaisant, Qui divertît le monde, en le contrefaisant ; Ses grimaces souvent causent quelques surprises ; Toutes ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète, et bon comédien ; Il fait rire, et, de vrai, c’est tout ce qu’il fait bien.
Qu’est-ce que le talent du comédien ? […] Le double talent d’écrivain et d’auteur comique ne satisfaisait point son ambition. […] Un caprice, cette fois éclairé, de la puissance souveraine lui en avait communiqué ce qui donne la confiance et la force ; son talent lui fournissait le reste. […] Le talent de Bourdaloue n’eut point les hésitations, les échecs et les lenteurs de celui de Molière. […] Cependant, on le vit un jour monter en chaire avec tout son talent, toute sa réputation, toute sa vertu, pour prêcher contre le Tartuffe.
Baillet††† ce qu’il faut juger de son talent.
Barthe : cette piece en est digne à tous égards, puisque l’Auteur est, de nos jeunes Comiques, celui qui fait voir un talent plus décidé ; puisque son ouvrage est resté au théâtre, qu’il a eu le plus grand succès & qu’il le mérite ; puisqu’on y voit des scenes que les maîtres de l’art ne désavoueroient pas ; puisqu’enfin l’Auteur vise à la gloire de faire regner dans ses pieces le ton de la bonne compagnie.