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114. (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26

Despréaux m’a dit, (c’est M. de Monchenay qui parle) que lisant à Moliere sa Satyre, qui commence par : D’où vient, cher le Vayer que l’homme le moins sage Croit toujours seul avoir la raison en partage, Et qu’il n’est point de fou qui pour bonnes raisons Ne loge son voisin aux petites-Maisons.

115. (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376

On peut comparer ce canevas avec Crispin rival de son maître, de Le Sage.

116. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Je riais bien un peu, quelquefois, comme le vieux singe ; mais, plus sage que lui, à mesure que tous ces prodigues d’esprit se mettaient en dépense, moi, je thésaurisais toujours. […] Nous le prouverons, en citant les derniers vers : On dit que le vieux singe, affaibli par son âge, Au pied de l’arbre se campa ; Qu’il prévit, en animal sage, Que le fruit ébranlé tomberait du branchage, Et dans sa chute il l’attrapa. […] En effet, écoutez encore Dorine vous parlant de son maître et de la conduite qu’il tint à cette époque de désordre public, où il avait, au moins, eu le bon sens de rester fidèle à la cause royale : Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage, Et, pour servir sou prince, il montra du courage ; Mais il est devenu comme un homme hébété, Depuis que de Tartuffe on le voit entêté. […] Écoutez-le prêchant Agnès, comme un « sage directeur », car lui-même il se vante de l’être, et vous retrouverez dans ce qu’il dit ce que Tartuffe vous dira plus tard. […] Peut-être la pièce où il assignait une si grande place à son propre portrait était-elle cette comédie des Philosophes, dont l’ébauche ne fut pas retrouvée après sa mort, et dans laquelle, en effet, lui, le contemplateur, lui, le philosophe profond, lui, le sage à la sagesse pratique et humaine, il avait le droit de se donner un si beau rôle.

117. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage, Et pour servir son prince il montra du courage. […] Molière est « honnête homme », aussi lui, beaucoup plus « honnête homme » que son ami La Fontaine ; et, s’il n’a jamais rien enseigné de très haut et de très noble, du moins n’a-t-il rien enseigné qui ne soit, en apparence, sage et raisonnable. […] Encore une fois, il les écoute parler, au lieu de leur imposer, comme feront ses successeurs, sa manière à lui de parler  : sa gaîté légère et cynique de viveur, comme Regnard, sa froideur d’ironiste, comme Le Sage ; ou sa subtilité de psychologue et ses recherches de précieux comme Marivaux.

118. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

Allons commettre un autre au soin que l’on me donne, Et prenons le secours d’une sage personne.

119. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Ma foi, tu n’es pas sage.

120. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Toutes les fois qu’un Auteur aura le secret d’opposer avec art deux choses contraires, il peut être sûr d’arracher des applaudissements : Le Sage & Dufresny l’ont bien senti, lorsque l’un parle de la conscience d’un Maquignon dans Turcaret, & l’autre de la conscience d’un Tailleur dans une scene déja rapportée.

121. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

« J’aime qu’avec douceur elles se montrent sages...

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