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5. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447

Je pense qu’il est assez question de lui dans cette scene. […] Du moment où la toile se leve, jusqu’à l’arrivée du héros, il est question de lui dans toutes les scenes, si l’on excepte la troisieme du premier acte. […] Il n’a été question que de lui dans le commencement de la scene, & la scene finit par le serment que Marianne fait de n’être point à Tartufe. […] Il n’est pas question du Comte. […] A propos de cela, on parle du Comte de Tufiere ; mais il ne sera pas long-temps question de lui.

6. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Mais que ceux qui s’intéressent à ces questions lisent ou relisent l’article de M. […] La question, comme on va le voir, ne touche pas seulement à l’honneur d’un membre de cette famille, elle se relie à l’histoire du théâtre au dix-septième siècle. […] Voici l’une et l’autre : 1° J’ai examiné à Montpellier, en 1877, la quittance en question. […] Jules Loiseleur d’avoir soulevé la question des autographes de Molière. […] Auguste Baluffe, à qui l’on doit des recherches et des conjectures ingénieuses sur Le Dépit amoureux et sur nombre de questions relatives à Molière.

7. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Elle convient encore à la foule, parce qu’elle ne lui propose pas des problèmes rares, exceptionnels ; elle lui soumet des questions qui intéressent sa vie quotidienne et elle lui offre en même temps les solutions les plus sensées, parce que les plus logiques et les plus naturelles. […] Que l’on regarde la manière dont il a étudié, à maintes reprises, la question si délicate et si complexe du mariage : qu’on la compare aux éludes si minutieuses qu’en ont faites nos dramaturges contemporains. Pour lui toute celte question se résume en deux points : la loi de nature et la loi morale s’unissent pour exiger une double condition : la parité d’âge et de milieu social d’une part ; la communauté de goûts et d’humeur de l’autre. […] Prenons comme exemple celui qu’il a traité dans Le Festin de Pierre : la pièce espagnole, d’où le sujet est originaire, examinait une question religieuse qui, pour différents motifs, semble avoir été capitale pour l’Espagne dans les premières années du xviie  siècle : celle de savoir si le repentir in extremis suffit pour sauver le pécheur et si la foi qui n’agit qu’à l’heure dernière peut racheter une vie de crimes et d’erreurs. L’Espagne, dans toute sa littérature dramatique, avait donné une réponse affirmative à cette question.

8. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Le haut talent de mes amis et confrères et la gravité de la question méritaient mieux, je le crois sincèrement mais chacun donne ce qu’il a. […] Maintenant, nous sommes plus pauvres, et je ne sais pas si, de nos jours, Molière lui-même, Molière ressuscité, serait encore Molière. — C’est une question. […] J’aime mieux répondre à une question que je crois lire sur beaucoup de lèvres : vous avez envie de savoir au juste ce que c’est que la Thèse, ou, du moins, ce que, de vous à moi, nous devons entendre ici par ce mot. […] Sur ces questions terribles, c’est l’enfant que je voudrais surtout interrogerai l’enfant avait une voix. […] Je vous ai expliqué de mon mieux pourquoi la pruderie anglaise, excommuniait le mot ivre, — sans prétendre pourtant que toutes les dames anglaises aient le goût en question, Dieu merci !

9. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302

De quoi est-il question ? […] J’aurois à batailler en demandant si cette façon de présenter les vices changeroit leur nature, ou les rendroit plus comiques & plus moraux : mais j’aime mieux aller au fait dont il est question dans cet article, & prouver que l’Auteur qui suivroit cette route se trouveroit encore devancé par Poisson. […] Il est question de peindre les vices de la finance moderne pour corriger ceux d’entre ses membres qui les ont adoptés, ou les tourner en ridicule pour préserver les autres de la contagion. […] C’est une autre question ». […] Ce n’est point de quoi il est question présentement.

10. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

La première, la seconde et la troisième (5) » Et de quelles questions cette logique-là s’occupe ? […] Trouver à laquelle appartint Molière, ce sera achever de résoudre la question que nous avons posée au début de cette seconde étude. […] Nous n’avons vu encore qu’un côté, et, j’ose dire, le moins intéressant de la question qui nous occupe. […] Au fond, il est vrai, il s’agit surtout d’une question de mots ; mais sous les mots nous retrouvons les hommes. […] Voilà bien, ce me semble, la dernière réponse à notre dernière question. — Mais à peine trouvée, je la vois tout à coup grandir en importance.

11. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102

Il est question de briser des nœuds mal assortis, pour en former de plus heureux. […] Si l’un des caracteres est subordonné à l’autre, le titre ne doit annoncer que le caractere dominant : si au contraire les deux caracteres sont de la même force, s’ils partagent également l’intérêt, la curiosité, s’ils concourent également à l’intrigue, au dénouement, c’est un défaut essentiel dans la piece, comme nous le remarquerons quand il sera question de l’art de traiter les caracteres ; & l’Auteur ne le corrige pas en l’avouant. […] Dans l’Impromptu de Versailles, il n’est question que d’une répétition de comédie, qui pouvoit se faire partout ailleurs qu’à Versailles : ainsi ce titre n’est pas merveilleux.

12. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »

Après avoir satisfait à cette question et à plusieurs autres qui lui furent faites, Molière lui demanda : avez-vous du bien ? […] En vérité, lui répondit Molière, il faut que vous soyez bien ivre pour parler de la sorte, et vous avez mauvaise grâce de plaisanter sur une affaire aussi sérieuse que celle-ci, où il est question de l’honneur et de l’établissement de monsieur.

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