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123. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102

Mais arriver à un spectacle avec l’intention formelle de lancer à l’idole, sa petite couronne ; tenir cette couronne honteusement cachée au fond de son chapeau, et puis, quand la reine en question a fait sa dernière pirouette ou déclamé son dernier vers, lui jeter obscurément la servile guirlande, c’est là tout à fait le métier d’un laquais, d’une maman, ou d’un amoureux de bas étage.

124. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102

Survient Lesbino que le capitaine consent à prendre pour page, après lui avoir fait quelques questions bouffonnes sur sa bravoure et sur ses talents militaires.

125. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354

Le roi s’amusant avec lui et content de la manière dont il répondait à ses questions, lui dit : Vous êtes bien raisonnable.

126. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

On dit sourdement que si son mari partait elle serait du voyage. » Au moment où le roi allait revenir de l’armée de Flandre et où la saison des eaux finissait pour madame de Montespan, on avait agité à la cour la question de savoir si madame de Montespan y reviendrait118.

127. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

D’ailleurs si, comme il en est question, la ville de Paris vient à acheter plus tard la maison qui est derrière l’édifice, si elle se décide à l’abattre pour dégager la fontaine, comme cela devrait être, il faudra donc faire disparaître les deux côtés du monument parce qu’alors ils ne se relieront plus à rien ; il y avait pourtant un moyen de parer à cette éventualité, et d’éviter l’irrégularité si déplaisante de ces lignes, de ces angles différents.

128. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

C’était une question souvent agitée dans les conversations, savoir si Molière a maltraité les Médecins par humeur, ou par ressentiment. […] Quand tout ce vacarme fut passé la Troupe tint conseil, pour prendre une résolution dans une occasion si périlleuse. ―  Vous ne m’avez point donné de repos, dit Molière à l’Assemblée, que je n’aie importuné le Roi pour avoir l’ordre, qui nous a mis tous à deux doigts de notre perte ; il est question présentement de voir ce que nous avons à faire. […] L’homme en question se trouva si fort honoré de ce compliment, que toutes affaires cessantes, il donna parole pour le lendemain ; et il courut tout Paris pour tirer vanité de la lecture de cette pièce. ―  Molière, disait-il à tout le monde, me lis ce soir une Comédie : voulez-vous en être ? […] obligeant, qui semblait décider la question en sa faveur. […] ―  En vérité, lui répond Molière, il faut que vous soyez bien ivre pour parler de la sorte, et vous avez mauvaise grâce de plaisanter sur une affaire aussi sérieuse que celle-ci, où il est question de l’honneur et de l’établissement de Monsieur.

129. (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873

Une infinité de gens ont dit qu’il expira dans cette partie de la piece ; & que lors qu’il fut question d’achever son rôle, en faisant voir que ce n’étoit qu’une feinte, il ne put ni parler, ni se relever, & qu’on le trouva mort effectivement.

130. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240

Lampadisque rencontre par hasard la vieille matrone ; il apprend que la fille en question vit avec un jeune homme nommé Mélénide, qu’elle est persécutée dans ses amours, parceque les parents de son amant veulent lui donner une autre épouse, qui se trouve par hasard la seconde fille de Démiphon.

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