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96. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Que l’auteur, après avoir dit qu’il n’avait plus besoin d’étudier son art ailleurs que dans la société, et après avoir produit plusieurs chefs-d’œuvre de cet art ainsi étudié, ait néanmoins eu la fantaisie d’imiter une comédie fort immorale de Plaute, je le veux croire.

97. (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76

Mais on n’est tenté d’établir un parallèle qu’entre des objet qui ont quelque analogie ; si d’Alceste à Philinte, par exemple, la distance était incommensurable, on n’eut jamais apprécié l’un par l’autre ; il fallait donc, pour produire de l’effet, humaniser la vertu du misantrope en lui donnant quelques unes de nos imperfections.

98. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Il colporte son squelette dramatique chez les petites-maîtresses, chez les demi-Grands ; ceux-ci envoient chercher un Comédien, on lui donne le principal rôle & le produit des représentations. […] Non sans doute : aussi ne dis-je pas qu’il eût fallu copier l’intrigue, mais l’imiter & produire à-peu-près les mêmes effets en changeant quelques ressorts.

99. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Oui, mais plus grand et plus rare est le danger, plus rare aussi et plus charmante est la poésie habile à produire ce danger des esprits éclairés, des âmes impatientes, des imaginations avides de tout savoir. […] Appelez seulement Liszt ou madame Pleyel à poser leurs mains savantes sur ces touches silencieuses, et vous entendrez les douleurs, les lamentations, les délires chantants que peuvent contenir ces quatre morceaux de bois d’ébène. — Vous voyez donc qu’il n’y a pas à se désespérer encore, et que même avec cette chance unique de produire une idée nouvelle, il ne faudrait pas se trop lamenter sur la destinée de ce bel instrument.

100. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Cette émotion est la plus haute de toutes celles que l’art peut produire. […] Elle produit des fruits plus amers qu’elle-même.

101. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

On a encore la sotte timidité de n’oser pas en produire en quatre, quoique les comédiens, en réduisant à ce nombre ceux du Mercure Galant 38, nous aient prouvé que la chose n’étoit pas ridicule.

102. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283

Toute leur découverte n’a produit que quelques scenes de Gascon assez plaisantes, graces à la vivacité des reparties, & à la gaieté des habitants de la Garonne.

103. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327

S’il peut saisir quelques-uns de leurs ridicules, les portraits qu’il en fera ne produiront aucun effet dans un siecle où ils sont érigés en agréments.

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