Mon maître est un vrai enragé d’aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas.
Pour moi, je demeure tranquille par la vérité de mon procédé. » Les observations qui se présentent à la lecture de cette lettre ne sont pas indifférentes.
Les années 1677 et 1678 ne présentent que la continuation, à la fin très monotone, des mêmes alternatives de refroidissement et d’ardeur entre le roi et madame de Montespan ; de galanteries entre le roi et quelques femmes de la cour ; et au milieu de ces aventures d’un genre fort commun, le progrès lent, très peu dramatique, très peu sensible de l’empire que madame de Maintenon prenait sur l’esprit du roi, par la sagesse, la convenance, le charme de sa conversation121.
Pendant ce séjour, qui dura tout l’Été, Molière fit plusieurs voyages à Paris, pour se préparer une entrée chez Monsieur, qui lui ayant accordé sa projection, eut la bonté de le présenter au Roi et à la Reine mère. […] Il se présenta une favorable occasion de remplir ses intentions, et le plaisir qu’il avait de faire du bien à ceux qui le méritaient. […] Mais Béjart, qui était habillé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le Théâtre. ― Eh ! […] ― Ils se présentent à la première vue, lui répliqua Molière ; mais pourquoi voulez-vous faire briller vos vertus sur le Théâtre ? […] Un Abbé crut bien faire sa Cour à défunt Monsieur le Prince de lui présenter celle qu’il avait faite.
Vous avez tous présente à l’esprit la fameuse tirade de Gros-René sur les femmes : … Voyez-vous la femme est, comme on dit, mon maître, un certain animal difficile à connaître9. […] La plus douce, celle qui présente le mariage de Molière avec Armande Béjart sous sa forme la plus acceptable, la voici : dans cette tradition, dans ce système, Armande Béjart, qu’il épouse, est tout au moins la sœur de cette Madeleine Béjart à la suite de laquelle il a couru fortune. […] Je tâcherai de vous les présenter successivement l’un après l’autre ; je ne crois pas à l’existence, chez la plupart des hommes de génie, d’une faculté unique et maîtresse. […] En sa qualité de bourgeois, il déteste et méprise la police au suprême degré, et, quand le commissaire de police se présente devant lui, il lui dit : « Monsieur, ne vous laissez pas graisser la patte au moins ! […] Le rôle de Dom Carlos, dans Dom Juan, présente une situation de frère très tragique.
Un Moliériste placé dans mes conditions toutes spéciales pourrait être tenté de considérer de tels faits comme des antécédents, et, par suite, il pourrait donner à son admiration présente pour Molière une assez plausible couleur d’hérédité.
Au lieu d’amener au vieillard sa chere fille, il lui présente la maîtresse de son jeune patron, qu’il a rachetée.
La littérature anglaise n’a jamais présenté cette séparation des styles qui a été si rigoureusement observée en France, parce qu’elle n’a jamais connu comme les Français ce quadruple culte des prêtres, des grands, des rois et des femmes.