Soulié n’était pas, du reste, indispensable pour qu’ils eussent raison. […] C’était assez pour que le père Poquelin fût indulgent pour l’insuffisance de l’éducation. […] Il lui semble qu’il n’existe plus d’obstacles pour qu’elle devienne comtesse de Modène et pour que sa fille reprenne possession des droits de sa noble naissance. […] Tout le monde s’y trompa, Boileau lui-même, et pour que vous n’en doutiez point, voici son aveu. […] Pour que la réjouissance soit complète, on feint une réconciliation, et le jour convenu, on emmène à la Comédie les deux pauvres diables, pour qu’ils s’y voient bafoués.
En effet, pour que le roi fut témoin d’une querelle, et pour que madame Scarron pût trouver quelque peu de grandeur dans sa situation, et pour qu’elle fût du voyage de la Saint-Hubert, et que le roi lui payât ses habillements, il fallait qu’elle fût en permanence à la cour et qu’elle y eût sa place.
Constance vient peindre à son frere & à d’Orval les alarmes qu’elle a ressenties à la nouvelle du combat, & dit que Rosalie en est à demi morte : Clairville tremble pour les jours de Rosalie & pour ceux de son ami qu’il voit triste ; Constance le rassure en lui disant que Rosalie est plus tranquille, & qu’il est un moyen de calmer les chagrins de d’Orval : elle donne à son frere la lettre qu’elle a trouvée sur la table : elle laisse les deux amis pour qu’ils puissent librement arranger son mariage. […] Goldoni : en voilà suffisamment pour que nous nous interdisions un plus long examen là-dessus. […] Diderot le connoît ; je vais en donner l’extrait, & je le copierai tel que je l’ai trouvé dans l’Histoire du Théâtre Italien, pour qu’on ne puisse pas m’accuser de le flatter, & de lui donner des traits de ressemblance qu’il n’avoit pas dans son origine.
Ils s’adressèrent au Parlement pour qu’il fit respecter leur privilège. […] Il faut, pour que les fêtes renaissent, attendre que Henri IV ait terminé les guerres civiles, qu’il soit affermi sur son trône, et maître de sa capitale. […] Ce n’est pas tout ; il faudrait ajouter encore plusieurs noms : Claudione Francese (le Français Claudion), Cavicchio, le paysan, Mezzettino, troisième zanni, et d’autres encore, pour que la liste fût complète, car les pièces que jouaient les Gelosi exigeaient un nombreux personnel.
Si, au contraire, Madame Murer a assez bien peint les transports qui l’animent, & sa résolution violente, pour qu’on tremble de voir exécuter l’indigne assassinat du Comte, pourquoi nous rendre la même idée dans un tableau plus foible ? […] Madame Murer donne des ordres dans l’obscurité pour qu’on entoure le Lord quand il sortira. […] Il seroit assez bien que l’orchestre, pendant cet entr’acte, ne jouât que de la musique douce & triste, même avec des sourdines, comme si ce n’étoit qu’un bruit éloigné de quelques maisons voisines : le cœur de tout le monde est trop en presse dans celle-ci, pour qu’on puisse supposer qu’il s’y fait de la musique ».
Mais si l’Auteur a des raisons pour que l’acteur, ou les acteurs actuellement en scene, pour que celui ou ceux qui doivent leur succéder, ne se voient ni les uns ni les autres, ou ne se rencontrent pas ensemble, ce qui est à-peu-près égal, à quel moyen avoir recours ?
Sur le titre seul, on avait jugé que le fond était trop stérile pour qu’il pût en sortir autre chose qu’un ouvrage languissant et froid, où le défaut d’action entraînerait l’abus du dialogue, et où quelques portraits satiriques tiendraient lieu de caractères. […] Le fait de la harangue est trop bien constaté, pour que ce dernier soit croyable. […] Sur la fin de ses jours, les facultés de son esprit parurent baisser, et ses parents agirent pour qu’il fût mis en curatelle. […] De peur que ce portrait ne fût pas reconnu (et, il faut l’avouer, il était assez flatté pour qu’on s’y trompât), l’auteur eut, pour ainsi dire, le soin d’écrire au bas le nom de celle qu’il avait voulu peindre. […] Le travers qu’il attaque est trop commun pour être bien frappant, et il est trop voisin d’une triste réalité pour qu’on ne doive pas craindre d’en rire.
Si on lui avait dérangé un livre, c’en était assez pour qu’il ne travaillât de quinze jours ; il y avait peu de domestiques qu’il ne trouvât en défaut ; et la vieille servante Laforest y était prise aussi souvent que les autres, quoiqu’elle dût être accoutumée à cette fatigante régularité que Molière exigeait de tout le monde, et même il était prévenu que c’était une vertu ; de sorte que celui de ses amis qui était le plus régulier, et le plus arrangé, était celui qu’il estimait le plus.