Ici le moraliste se rencontre avec le poète pour insister sur le précepte inattaquable d’Horace : Et sibi constet 269.
Il semble que ces deux vers d’un poète moderne aient été inspirés par le dernier acte du Misanthrope : … Oh !
C’est à la clarté de la lune et du soleil que le poète en trois personnes fournit le sujet sublime.
« Que penser, dit-il, d’une créole publique, veuve à l’aumône de ce poète cul-de-jatte (Scarron), et de ce premier de tous les fruits d’un double adultère, rendu à la condition des autres hommes, qui abusent de ce grand roi au point qu’on le voit, et qui ne peuvent se satisfaire d’un groupe de biens, d’honneurs, de grandeurs, si monstrueux et si attaquant de front l’honnêteté publique, toutes les lois et la religion, s’ils attentent encore à la couronne même ?
Racine un Acte d’une Tragédie par semaine ; ou celui-ci était un terrible Poète alors de se charger de fournir ce pénible Ouvrage.
Cette portion d’intrigue ressemble beaucoup à celle de l’Ecolier de Salamanque, ou les Généreux Ennemis, par Scarron : il n’en est pas l’inventeur, puisque les Espagnols l’ont insérée dans dix romans au moins, dans autant de comédies, & que Thomas Corneille ainsi que Boisrobert l’avoient mise sur notre scene avant le Poëte burlesque, mais d’une façon encore plus imparfaite que lui.
Voici le chapitre scabreux où la délicatesse infinie du poète moraliste paraît encore plus admirable que son inébranlable raison.
Pierre de Larivey, dans sa comédie intitulée les Esprits, & Montfleury, dans le premier acte du Comédien poëte, en avoient fait usage avant Regnard. […] Je consens qu’on s’amuse à la représentation de ses Menechmes, quand on n’a pas vu ceux du Poëte Latin : mais après cela, si l’on y rit, on ne pourra du moins estimer cette copie très défectueuse d’un très beau modele.