La Fontaine a dit encore : Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs ; Tout petit prince a des ambassadeurs ; Tout marquis veut avoir des pages.
Tartuffe est une des grandes pages de cette illustre biographie.
Ces faits, rapportés par les Drs Drcuet et Foville, se trouvent consignés avec des détails forts curieux dans les Annales médico-psychologiques, n° de janvier 1872, page 83 et suiv. […] La Morale de Molière, page 120, 1867. […] , page 8.
Il l’appelle, à plusieurs reprises, le prince de tous les poètes comiques, et s’efforce, dans un parallèle qui se poursuit deux pages durant, de mettre Shakespeare au-dessous de lui. […] si Molière était resté Poquelin, fils du père Poquelin, s’il eût pris la succession de son père, s’il fût devenu un bon et honnête tapissier, marié à une excellente femme, et nourrissant de son travail une nombreuse famille, il eût, il est vrai, donné l’exemple de toutes les vertus domestiques, mais il n’eût pas écrit Le Misanthrope, ni le Tartuffe, et ce serait dommage, car nous y aurions perdu, outre un assez joli nombre de chefs-d’œuvre, la jolie page de M. […] Les commentateurs jettent en note en bas de la page : Essuyer la cervelle, locution forcée et vicieuse. […] La renommée accuse juste, en contant ce que vous valez, et vous allez faire pic, repic, et capot tout ce qu’il y a de plus galant dans Paris », la note suivante jetée au bas de la page : « La métaphore serait aujourd’hui assez commune ; elle était distinguée au temps de Molière. » Rien de plus juste. […] Je tremble que, si le mot fille vient à être supprimé du dictionnaire de la bonne compagnie, les pages les plus belles de nos poètes soient frappées d’ostracisme du même coup.
Aussi mon intention n’est-elle point d’ajouter ici quelques pages de critique littéraire aux multiples travaux mentionnés dans la Bibliographie moliéresque de M.
Peut-être ils nous diront que le Molière qui, dans ces pages ressuscitées, leur est offert, n’est plus celui qu’ils ont l’habitude d’entendre célébrer par la voix publique et par les juges compétents, d’accord avec elle, celui qu’eux-mêmes, pour leur compte, ont appris à connaître et à aimer, ou du moins qu’il en diffère notablement et s’en éloigne par certains traits et par l’ensemble ; que, sans être diminué, ils en conviendront sans peine, ni rabaissé, c’est là pourtant en somme, le Molière de J. […] Telles qu’elles sont, ces pages sur Molière nous ont paru, à plus d’un titre, mériter de voir le jour, et de prendre place à la suite des extraits de chronique théâtrale, de critique du lundi, que nous avons récemment publiés, sous plusieurs titres différents, et dont l’heureuse fortune a répondu à nos soins et à nos vœux d’ami et de légataire intellectuel. Ces pages nouvelles sont l’œuvre sincère du même esprit, de cet esprit chercheur, indépendant, jamais frivole dans ses audaces, lumineux et puissant jusque dans ses écarts, qu’on ne risque pas, ce nous semble, de surfaire en l’honorant du nom de génie. […] Cet homme d’un bon sens profond, qui a écrit contre les mariages disproportionnés des pages d’une éloquence si terrible, qui, s’il penche de quelque côté dans ses œuvres, s’il a quelque partialité, penche plutôt du côté de l’entreprenante jeunesse, en qui il est prêt à tout excuser et à tout pardonner ; cet homme imagina, à quarante ans sonnés, malade (sa poitrine était déjà atteinte), usé par les fatigues de sa profession d’auteur, et de sa profession de comédien, usé même par les désordres de sa vie antérieure, imagina, dis-je, d’associer à sa vie une petite fille de dix-sept ans, Armande Béjart, élevée au théâtre dans sa propre troupe, parmi les maximes licencieuses dont le théâtre de cette époque est plein, et parmi les mauvais exemples dont la vie de comédien était alors exclusivement remplie, et que Molière lui-même avait donnés autant que personne.
Ce titre se donne, dit de Pure dans La Précieuse, page 26, aux personnes du beau sexe qui ont su se tirer du prix commun des autres.
Abrégeons cette belle page de philosophie chrétienne : « Qui saurait connaître ce que c’est en l’homme qu’un certain fond de joie sensuelle, et je ne sais quelle disposition secrète au plaisir des sens, qui ne tend à rien et qui tend à tout, connaîtrait la source secrète des plus grands péchés. […] » Plusieurs traits dans cette page nous rappellent Molière et nous ramènent à lui. […] Pour le talent comme pour la bonne foi, c’est une page des Provinciales, dont elle est d’ailleurs une imitation, et c’est en même temps un portrait de l’auteur, plus ressemblant, quoiqu’involontaire, que le fameux personnage de Cléante. […] Tournons la page, il va éclairer un repli de l’âme encore plus caché.