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200. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351

Telle piece n’a dû sa chûte qu’à un commencement trop beau qui a fait paroître plus foible le reste de l’ouvrage.

201. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47

Voiture s’était fait remarquer, dès l’âge de quinze ans, par une longue épitre au roi, ouvrage de jeune homme, mais où, parmi les antithèses et les jeux de mots, on ne peut s’empêcher de reconnaître de l’esprit, du talent et surtout de l’élévation.

202. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99

« L’hôtel de Rambouillet », dit-il dans une note sur Dangeau (10 mai 1690), « était dans Paris une espèce d’académie de beaux esprits, de galanterie (galanterie est là pour élégance), de vertu et de science, car toutes ces choses s’accordaient alors merveilleusement et le rendez-vous de tout ce qui était le plus distingué en condition et en mérite, un tribunal avec qui fallait compter et dont sa décision avait un grand poids dans le monde, sur la conduite et sur la réputation des personnes de la cour et du grand monde, au tant pour le moins que sur les ouvrages qui s’y portaient à l’examen37. » 35.

203. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Il visitait assidûment Molière, lui lisait ses ouvrages, lui donnait et en recevait d’utiles conseils ; et, plus tard, avec quelle émotion, réunissant dans une même épître les deux noms de Molière mort et de Racine survivant, il opérait leur réconciliation posthume ! […] Spéculant sur la piété d’Anne d’Autriche, on le représentait comme un parodiste des choses saintes, on l’accusait de « lasser tous les jours la patience d’une grande reine continuellement en peine de faire réformer ou supprimer ses ouvrages. » C’est à la même Anne d’Autriche qu’il dédie sa défense, et, de la sorte, il se fait une alliée de celle qu’on veut lui susciter comme ennemie. […] L’hypocondriaque professe à l’égard de la médecine tantôt une confiance exagérée, tantôt un scepticisme absolu ; assez souvent, il commence par celle-là pour finir par celui-ci ; mais, sceptique ou confiant, il s’occupe beaucoup de médecine, fit avec passion des ouvrages médicaux, recherche la conversation des médecins. […] Le titre de l’ouvrage est déjà un renseignement, et l’on aurait d’autant plus tort de le négliger que, pour le reste, l’auteur se contente d’amplifier et d’enlaidir des faits vrais.

204. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Reconnaissons toutefois que l’histoire du poète est intimement liée à celle de ses ouvrages et que pour bien comprendre ces derniers, il n’est pas mal d’en éclairer l’étude par la connaissance des circonstances où ils se sont produits ou qui les ont inspirés. […] Frédéric Hillemacher vient de publier, chez Lemerre, la cinquième édition de l’ouvrage original que Molière se borna à condenser et h approprier à l’optique du théâtre. […] Elle avait été organisée par Guichard, gentilhomme ordinaire de Son Altesse Royale, dont les ouvrages, dit de Visé, ont fait du bruit et qui a beaucoup d’invention. […] Il eût évité l’ennui de s’entendre dire qu’il avait consacré moins de 40 pages à son sujet et plus de 400 à ce qui ne l’est pas ; et l’ouvrage, qui est fort instructif, n’y eût rien perdu de son intérêt. […] Lalauze a gravé pour l’ouvrage intitulé : points obscurs de la vie de Molière.

205. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

C’est un ouvrage de Molière, Cet écrivain, par sa manière, Charme à présent toute la cour. […] Mais, au plus fort du scandale, au premier jour de l’an 1663, Boileau lui adressa ses stances : En vain mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage ; Sa charmante naïveté, Etc. […] Un auteur dramatique, Poinsinet, n’a-t-il pas cru bonnement aux prétendus ambassadeurs du roi de Siam, qui le venaient complimenter sur la beauté de ses ouvrages, et ne s’est-il pas laissé recevoir écran du roi ? […] CONCLUSION DIGNE D’UN OUVRAGE SI SAINT ! […] Baron lui répondit que ses ouvrages avaient toujours une heureuse réussite à les examiner de près, et que, plus on les représentait, plus on les goûtait, « - Mais, ajouta-t-il, vous paraissez plus mal que ’’tantôt’’. » - Cela est vrai, lui répondit Molière, j’ai un froid qui me tue. » Baron, après lui avoir touché les mains qu’il trouva glacées, les lui mit dans son manchon pour les réchauffer; il envoya chercher ses porteurs, pour le porter promptement chez lui, et il ne quitta point sa chaise de peur qu’il ne lui arrivât quel qu’accident du Palais-Royal dans la rue Richelieu, où il logeait.

206. (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12

Je prépare depuis plusieurs années un grand ouvrage sur Molière et la société languedocienne au xviie  siècle, qui paraîtra prochainement.

207. (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-

Parmi les écrivains, race assez abandonnée des dieux et des gouvernemens, il s’en est rencontré un qui du premier coup et presque à son premier ouvrage a eu des admirateurs, et, ce qui est plus précieux encore, des ennemis.

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