Le Mariage forcé, scène vi.
Dans le Dépit Amoureux de Moliere, Mascarille, valet de Valere, déclare à Polidore, pere de son maître, le mariage secret qu’a fait son fils.
Sa niece, qui lui a dit n’avoir pas fait un choix, aime cependant Valere : Géronte veut punir cette supercherie, ne pas l’unir à son amant : elle pleure ; il consent au mariage qu’elle desire, & peste contre son chien de caractere qui ne lui permet pas de garder sa colere : il se souffletteroit volontiers.
La seconde comprend ces pièces, tantôt héroïques, comme La Princesse d’Élide, Les Amants magnifiques et Psyché ; tantôt comiques ou même bouffonnes, comme L’Amour médecin et Le Mariage forcé, George Dandin et Pourceaugnac, qu’il concevait et exécutait à la hâte, pour obéir aux ordres du Roi. […] Nous n’eussions pas toléré un pareil accommodement, et deux mariages étaient absolument nécessaires.
Don Carlos vient lui demander si sa résolution est prise, & s’il se détermine enfin à donner la main à sa sœur : il lui répond que le ciel s’oppose à cette union, & qu’il ne pourroit faire son salut dans l’état du mariage. […] Le Duc prie le Roi d’ordonner bien vîte les apprêts de son mariage.
J’ai tenté d’introduire sur la scene les monologues de cette espece : j’en ai placé un dans le Mariage interrompu.
Au premier acte, un mariage se fait ; au second, le héros de la piece naît ; au troisieme, il est grand garçon ; au quatrieme, il est amoureux ; au cinquieme, il épouse une jeune personne qui, vraisemblablement, n’étoit pas née avant l’ouverture de la scene.
LE MARIAGE INTERROMPU, ACTE II.