Cette mort acheva ce qui restait de l’ancienne maison de Rambouillet.
Le choix d’une place publique pour le lieu de la scène occasionne aussi quelques autres invraisemblances ; par exemple, celle du sermon sur les devoirs du mariage, qu’Arnolphe devait faire dans sa maison bien plus naturellement que dans la rue ; mais ce sermon est d’un sérieux si plaisant, d’une tournure si originale, qu’il importe peu où il se fasse, pourvu qu’on l’entende. […] C’est que la jalousie entends-tu bien, Georgette, Est une chose la qui fait qu’on s’inquiète, Et qui chasse les gens d’autour d’une maison. […] On lui emprunte son argent pour parler de lui dans la chambre du roi y on prend sa maison pour régaler à ses dépens la maîtresse d’un autre, et tout le monde, femme, servante, valets, étrangers, se moquent de lui. […] Raisonner est l’emploi de toute la maison, Et le raisonnement en bannit la raison. […] On peut s’attendre à tout d’un homme qui, arrivant dans sa maison, répond à tout ce qu’on lui dit par cette seule question : Et Tartufe?
Raisonner est l’emploi de toute ma maison ; Et le raisonnement en bannit la raison.
Quelle prévention que cette qui fait voir un bureau de fade bel esprit dans cette maison, ou le poète le plus mâle de notre littérature et le plus élevé, à qui il n’est arrivé qu’une seule fois de mettre une passion amoureuse sur la scène, allait chercher des conseils et des encouragements, échauffer et exalter son énergique talent, et où il trouvait l’inexprimable bonheur délie goûté, senti, admiré dans son élévation et dans sa profondeur, par des femmes qui s’étaient passionnées dans la noble conversation de Balzac pour la grandeur romaine !
Notice sur Molière On voit dans l’étroite rue de la Tonnellerie une maison de la plus mince apparence. […] Un autre personnage de Molière bien remarquable et bien vrai, c’est la servante, qui n’est jamais la soubrette de convention des autres auteurs, mais la véritable servante de la maison où la scène se passe. […] Molière peut ouvrir sa maison à ceux qui veulent la visiter. […] Tel était l’emploi que Molière faisait d’une fortune considérable : il avait environ trente mille livres de revenu, ce qui représentait alors une valeur triple d’aujourd’hui ; sa maison, située dans la rue de Richelieu, était montée sur un grand pied, et les hommes les plus célèbres de l’époque se plaisaient à la fréquenter. […] À la quatrième représentation, au moment de la cérémonie, Molière, en prononçant le mot Juro, fut pris d’un vomissement de sang, et tomba sur la scène ; on le transporta dans sa maison, où il expira entre les bras de deux sœurs de la Charité auxquelles sa bienfaisance donnait un généreux asile.
Ils logent tous dans une maison que le Lord leur a prêtée. […] Il seroit assez bien que l’orchestre, pendant cet entr’acte, ne jouât que de la musique douce & triste, même avec des sourdines, comme si ce n’étoit qu’un bruit éloigné de quelques maisons voisines : le cœur de tout le monde est trop en presse dans celle-ci, pour qu’on puisse supposer qu’il s’y fait de la musique ».
Celio, maître d’Arlequin, est depuis quelque temps dans la maison de Pantalon qui a deux filles : il se prépare à partir, quand un peintre, à qui il a ordonné deux copies de son portrait, lui envoie la premiere par son éleve.
Docteurs dont il se moqua, Faculté si fière : Tartuffes dont il montra L’âme toute entière : Vous craignez jusqu’à son nom, Et vous avez le frisson Quand vous voyez la maison Où naquit Molière.