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107. (1871) Molière

L’École des maris, dédiée au duc d’Orléans, est la première de ses pièces que Molière avait imprimée.

108. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

et pas un seul des Français ne se lassait de bénir la gentillesse de son roi et de s’étonner comment la majesté, qui semble contraire à de a telles actions, était toujours au-devant de ses pas. » De ces fêtes de la toute-puissance, Molière et Lulli étaient les suprêmes ordonnateurs ; ils inventaient, ils disposaient ces mascarades, ils instruisaient les acteurs ; eux-mêmes, ils se chargeaient des rôles les plus difficiles, et pour récompense ils voyaient leurs noms, imprimés sur les programmes, à côté des plus grands noms de la monarchie. […] — On a même imprimé, dans ses œuvres, à sa louange, une élégie intitulée L’Ombre de Molière ! […] Le Vaudeville, quoique théâtre national, est mieux élevé et plus poli que l’Ambigu-Comique, il a imprimé, soixante fois de suite, sur son affiche élégante : Madame Dubarry, en toutes lettres, et sa politesse ne lui a pas gâté sa recette, d’un écu de six francs.

109. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Loin de croire, ainsi que nous le disions, être arrivé du premier coup à la perfection, il se bornait au succès de la représentation ; et avant les Précieuses ridicules, comédie qui fut imprimée presque malgré lui, il refusa ses œuvres aux libraires. […] S’ils daignaient s’instruire du passé, ils sauraient que l’Ecole des Maris est la première pièce que Molière ait cru pouvoir imprimer ; car le manuscrit des Précieuses ridicules lui ayant été dérobé, comme nous l’avons dit, ce ne fut pas de son plein gré qu’il se décida à rectifier les erreurs contenues dans une édition faite sans sa participation. […] Cet avertissement est curieux encore en ce qu’il annonce l’intention que le poète avait de faire imprimer des remarques sur ses pièces.

110. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

Cette consécration par la sculpture, de la gloire nationale qui chez les anciens imprimait de nobles idées à la multitude, est presque nouvelle en France.

111. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

L’un dit que vous faites imprimer des almanachs particuliers, où vous faites doubler les quatre-temps & les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous voulez obliger votre monde ; l’autre, que vous avez toujours une querelle toute prête à faire à vos valets dans le temps des étrennes, ou de leur sortie d’avec vous, pour trouver une raison de ne leur donner rien.

112. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Alceste lui-même ne blâme pas tant la manie de faire des vers que celle de les imprimer. […] La Préface imprimée en tête de Tartuffe expose des arguments analogues à ceux de la Onzième provinciale, et les transporte dans la comédie. […] La pièce fut imprimée le 10 décembre 1672.

113. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Elle n’a jamais été imprimée en France ; elle le fut en Hollande en 1696, sous le nom de Palaprat, douze ans avant les représentations de Madame Artus.

114. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Dans une autre pièce de Lemercier, qui n’a encore été ni représentée ni imprimée (La Journée des Dupes), l’auteur a pris pour sujet un complot célèbre, déjoué par Richelieu.

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