Juvénal lui-même a sans doute imité Salluste, qui fait dire à Marius (Jugurtha, LXXXIII) : « Majorum gloria posteris lumen est, neque bona neque mala eorum in occulto patitur. » 714.
si le peuple était instruit moralement d’une manière suffisante ; si chaque homme dans son cœur portait, avec la volonté. de bien faire, une connaissance assez nette de ce qui est bien ou mal pour rester maître de son jugement au milieu du plaisir, et discerner avec calme ce qu’il doit fuir ou imiter ; s’il avait depuis l’enfance une habitude constante et forte de l’honnête, alors ou dirait avec confiance au peuple : Allez au théâtre de Molière.
Imitons nos prédécesseurs dans les traits qui peignent la candeur de leur ame, & non dans ceux qui l’avilissent à nos yeux, comme ceux que je vais rapporter.
La triste erreur des littérateurs bohèmes, et quelques-uns ont eu assez de talent et de douleurs pour mériter cette mention, consiste à s’imaginer qu’ils deviendront de grands hommes parce qu’ils imitent les écarts de mœurs de quelques grands hommes.
Il imite tous les travers des véritables Seigneurs, & ne possede aucune de leurs qualités : il finit par être démasqué ignominieusement.
Toutefois je n’oublierai pas que je parle de Comédie ; je ne cacherai point la simplicité de mon sujet sous l’emphase monotone du Panégyrique, et je n’imiterai pas les Comédiens Français, qui ont fait peindre Molière sous l’habit d’Auguste.
qui de vous deux a imité l’autre 25 !
Pierrotin, qui faisait gloire de m’imiter, rafla son baudrier contre Abraham. […] Imiter, ce n’est pas copier ; c’est ajouter à son modèle ; c’est lutter avec lui d’invention et de génie : et voilà ce que Molière a fait avec un rare bonheur dans Amphitryon. Aussi a-t-on dit de lui qu’il était original même lorsqu’il imitait. Les ouvrages de Virgile et de Vida suffisent pour établir la différence qui existe entre l’imitateur et le plagiaire : Virgile imite Homère, et ne le pille pas ; il est quelque fois son égal. […] Il a été si excellent acteur pour le comique, quoique très médiocre pour le sérieux, qu’il n’a pu être imité que très imparfaitement par ceux qui ont joué ses rôles après sa mort.