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127. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

Juvénal lui-même a sans doute imité Salluste, qui fait dire à Marius (Jugurtha, LXXXIII) : « Majorum gloria posteris lumen est, neque bona neque mala eorum in occulto patitur. » 714.

128. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

si le peuple était instruit moralement d’une manière suffisante ; si chaque homme dans son cœur portait, avec la volonté. de bien faire, une connaissance assez nette de ce qui est bien ou mal pour rester maître de son jugement au milieu du plaisir, et discerner avec calme ce qu’il doit fuir ou imiter ; s’il avait depuis l’enfance une habitude constante et forte de l’honnête, alors ou dirait avec confiance au peuple : Allez au théâtre de Molière.

129. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Imitons nos prédécesseurs dans les traits qui peignent la candeur de leur ame, & non dans ceux qui l’avilissent à nos yeux, comme ceux que je vais rapporter.

130. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

La triste erreur des littérateurs bohèmes, et quelques-uns ont eu assez de talent et de douleurs pour mériter cette mention, consiste à s’imaginer qu’ils deviendront de grands hommes parce qu’ils imitent les écarts de mœurs de quelques grands hommes.

131. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Il imite tous les travers des véritables Seigneurs, & ne possede aucune de leurs qualités : il finit par être démasqué ignominieusement.

132. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Toutefois je n’oublierai pas que je parle de Comédie ; je ne cacherai point la simplicité de mon sujet sous l’emphase monotone du Panégyrique, et je n’imiterai pas les Comédiens Français, qui ont fait peindre Molière sous l’habit d’Auguste.

133. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

qui de vous deux a imité l’autre ‌ 25  ! 

134. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Pierrotin, qui faisait gloire de m’imiter, rafla son baudrier contre Abraham. […] Imiter, ce n’est pas copier ; c’est ajouter à son modèle ; c’est lutter avec lui d’invention et de génie : et voilà ce que Molière a fait avec un rare bonheur dans Amphitryon. Aussi a-t-on dit de lui qu’il était original même lorsqu’il imitait. Les ouvrages de Virgile et de Vida suffisent pour établir la différence qui existe entre l’imitateur et le plagiaire : Virgile imite Homère, et ne le pille pas ; il est quelque fois son égal. […] Il a été si excellent acteur pour le comique, quoique très médiocre pour le sérieux, qu’il n’a pu être imité que très imparfaitement par ceux qui ont joué ses rôles après sa mort.

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