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311. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56

Enfin, il est bien plus plaisant de voir la Grange & du Croisy faire déshabiller leurs valets en présence des belles, auxquels elles ont donné la préférence, que d’assister à l’enlevement d’un homme qu’on arrête pour dettes.

312. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192

Il nomme la duchesse de Montausier gouvernante de M. le Dauphin, et le duc de Montausier est désigné d’avance pour être son gouverneur, quand, âgé de sept ans, le prince passera des mains des femmes en celles des hommes.

313. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

Je sais que les hommes, pour la plupart, abhorrent la critique la plus modérée, autant qu’ils idolâtrent la louange la plus outrée ; mais non ceux qui, comme l’ingénieux Auteur d’Eugénie, connoissent toutes les difficultés de leur art, & n’ignorent pas que les auteurs les plus parfaits ont de très grands défauts mêlés à ces mêmes beautés qui leur assurent l’immortalité. Je sais encore que si la noble & honnête fermeté qui pousse un homme franc à dire son avis, arme contre lui quelques Auteurs & leurs partisans, une basse & lâche flatterie compromet son jugement & le fait siffler des connoisseurs.

314. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11

Mais un dédommagement s’offre à nous ; c’est le tableau d’une société d’élite, qui s’éleva, avec le xviie  siècle, au sein de la capitale ; unit les deux sexes par de nouveaux liens, par de nouvelles affections ; mêla les hommes distingués de la cour et de la ville, les gens du monde poli et les gens de lettres ; créa des mœurs délicates et nobles, au milieu de la plus dégoûtante dissolution ; réforma et enrichit la langue, prépara l’essor d’une nouvelle littérature, éleva les esprits au sentiment et au besoin de jouissances ignorées du vulgaire.

315. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258

quel empire exercèrent sur elle les mœurs de la cour, l’esprit et le langage des hommes de lettres alliés de la cour ; ou quel empire exercèrent-elles sur ces mœurs, cet esprit et ce langage ?

316. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177

Dès qu’il m’avoue sa foiblesse, en mêlant à un fil d’or un fil de laiton, pour finir, tant bien que mal, son ouvrage, je dis, cet homme a tort de présumer de ses forces, & j’exhorte les Auteurs à ne pas l’imiter en cela.

317. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37

Le marquis d’Urfé, né à Marseille, était un homme de qualité, d’origine allemande, dont la famille habitait le Forez : il était allié de la maison de Savoie, et vivait à la cour de Turin où il était bien venu.

318. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175

Pour rendre leurs scenes encore plus plaisantes, il faudroit que l’un d’eux feignît d’être un homme simple, & qu’il croisât les projets & les grands mouvements de son adversaire comme par pur hasard.

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