Il portait à merveille l’habit habillé que personne ne porte plus guère, depuis que nous sommes tous devenus les égaux de nos supérieurs.
Ils se félicitent entre eux de cet usage de faire des cadeaux aux comédiens, usage répandu parmi les villes d’Italie et auquel ne manquent guère les personnes d’un rang distingué.
Pradier a presque toujours encouru le blâme d’être licencieuse et vulgaire, et il n’est guère à supposer qu’elle se modifie jamais.
Dans cette étude des mœurs d’un grand peuple, l’antiquité n’est guère représentée que par Homère et Théophraste, Aristophane, Plaute et Térence, et chez nous Molière et La Bruyère, et puis rien, sinon — tout en bas — des barbouilleurs : Rétif de La Bretonne et Mercier du Tableau de Paris ! […] Notez bien que les femmes de la ville ne valaient guère mieux que les femmes de la cour. — Dans cet affreux pays, les femmes précipitent le déclin de leur beauté par toutes sortes d’artifices mauvais ; elles chargent, d’un odieux carmin, leurs joues pendantes et leurs lèvres flétries ; elles noircissent leurs cheveux, elles blanchissent leurs épaules, elles étalent, avec leurs bras, leur gorge et leurs oreilles, comme si elles craignaient de cacher l’endroit par où elles pourraient plaire. […] À chaque trimestre, elle attestait elle-même, dans un acte authentique, ainsi le veut la loi qui n’use guère de galanterie, qu’elle avait aujourd’hui cinquante ans… et la suite.
Les vices de l’homme ne sont pas comiques, et ils ne sont guère risibles non plus. […] Tout cela n’est guère poétique. […] Nées de l’imitation des anciens, les figures tragiques des Français ne peuvent guère être regardées que comme de simples personnifications des passions déterminées de l’amour, de l’honneur, de la gloire de l’ambition, de la tyrannie ; etc.
Il y a, en effet, une peinture du cœur qui en est plutôt une analyse, une anatomie ; et cette peinture toute en traits légèrement indiqués, en menus détails, que nous admirons par exemple dans les romans de Mmede La Fayette, ne convient guère à l’esthétique du théâtre.
« Quoiqu’il fût très agréable en conversation, lorsque les gens lui plaisaient, il ne parlait guère en compagnie, à moins qu’il ne se trouvât avec des personnes pour qui il eût une estime particulière : cela faisait dire à ceux qui ne le connaissaient pas qu’il était rêveur et mélancolique : mais s’il parlait peu, il parlait juste ; et d’ailleurs il observait les manières et les mœurs de tout le monde, il trouvait le moyen ensuite d’en faire des applications admirables dans ses comédies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier en plusieurs endroits, sur les affaires de sa famille, et qui regardait ce qui se passait dans son domestique. […] D’ailleurs, une critique trop sévère ne s’accorde guère avec l’intérêt d’une troupe que la gloire seule ne conduisit pas, et qui ne jugeait du mérite d’une comédie que par le nombre des représentations et par l’affluence des spectateurs. […] Molière ne fut pas seulement en butte aux Tartuffes, il avait encore pour ennemis beaucoup d’Orgons, gens impies et faciles à séduire, les vrais dévots étaient mêmes alarmés, quoique l’ouvrage ne fût guère connua, ni des uns ni des autres. […] Le monde ne connaissait guère alors le genre de comique noble qui commet ensemble des caractères vrais, mais différents, de manière qu’il en résulte des incidents divertissants, sans que les personnages aient songé à être plaisants. […] Molière disait que le mépris était une pilule qu’on pouvait bien avaler, mais qu’on ne pouvait guère la mâcher sans faire la grimace.
Iago est déjà en enfer, Tartuffe est encore de ce monde où l’on n’est guère méchant qu’à force d’être faible.