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148. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74

Cet exemple suffit pour faire voir que les pieces de son espece peuvent pétiller d’esprit & de gaieté si la critique est juste, si les épigrammes sont enfantées par une fine raillerie, & non par la noire malignité ; mais il ne faut pas se dissimuler qu’elles n’étendent pas bien loin la gloire de leur Auteur, puisqu’elles ne font que paroître & disparoître, puisqu’elles ne durent que pendant la nouveauté des pieces qu’elles critiquent.

149. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

« Il les publie, dît-il dans sa préface, pour faire valoir l’esprit de ses illustres amies, et pour ne rien ôter à si reconnaissance et à leur gloire. » Il ajoute : « Je leur dois rendre le témoignage que leurs innocentes faveurs ont adouci tout le chagrin de ma vie et m’ont mis en état de me passer plus aisément de ce qu’on appelle fortune… Les femmes de qualité ont poli mes mœurs et cultivé mon esprit ; et comme je ne leur ai jamais eu d’obligation pour ma fortune, je n’ai jamais souffert auprès d’elles de servitude ni de contrainte. »Ces paroles ne sont pas d’un homme méprisable.

150. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283

L’Abbé Dubos dit des choses excellentes qui peuvent très bien figurer dans ce Chapitre, & dont nous allons profiter sans lui en ravir la gloire.

151. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Qui mît à les polir son art et son étude ; Mais, Moliere, à ta gloire il ne manqueroit rien, Si, parmi leurs défauts que tu peignis si bien, Tu les avois repris de leur ingratitude. […] Il semble aussi que la plupart des hommes, contens de louer et d’estimer les poètes, ayent poussé le mépris pour les comédiens jusqu’à l’excès, quoique le public leur doive presque autant qu’aux poètes ; du moins, sans eux, jamais le public n’auroit eu tant de plaisir, ni les poètes tant de gloire ; et il n’est pas bien sûr qu’un excellent comédien soit une chose beaucoup plus commune qu’un excellent poète58. […] Cet acteur avoit tous les talens imaginables pour le théâtre dont il a été la gloire dans son temps ; il avoit beaucoup de noblesse dans l’air et dans les manières ; il étoit fort aimé de toute la Cour, et particulièrement connu du feu Roy, de qui il avoit reçû plusieurs grâces, pour lui en son particulier, et pour la troupe en général.

152. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Le général d’armée, impatient de couvrir sa personne de gloire, ne peut mener ses soldats au feu sans l’ordre de son gouvernement. […] Les grands motifs de l’art dramatique sont les principes éternels de la religion et de la morale, la Famille, la Patrie, l’État, l’Église, la gloire, l’amitié, etc., et particulièrement dans l’art romantique, l’honneur et l’amour . […] Nées de l’imitation des anciens, les figures tragiques des Français ne peuvent guère être regardées que comme de simples personnifications des passions déterminées de l’amour, de l’honneur, de la gloire de l’ambition, de la tyrannie ; etc.

153. (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873

Au milieu des acclamations de toute la Cour, brillant de gloire, l’admiration de toute la France & des païs étrangers, il étoit rongé de mille chagrins domestiques.

154. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

Le vieillard croit s’allier à la gloire en prenant pour gendre l’Auteur prétendu du Mercure ; lui-même lui présente sa fille, & quitte les amants pour visiter la maison.

155. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

Je ne doute pas qu’il n’y fût, en effet, très comique ; mais la premiere personne qui a fait cette belle découverte, n’a pas certainement pris la peine de réfléchir, de voir si l’exécution en seroit facile sur notre Théâtre, & en second lieu, si elle contribueroit à sa gloire, ou à sa chûte.

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