Tome I, p. 284 Thomas Corneille* se faisait appeler M. de Lille, apparemment pour le distinguer de son frère. […] La même Scène s’était passée entre Gilles Boileau, frère du satirique, et l’Abbé Cotin*. […] Un honnête-homme, frère de ce prétendu malade, qui se trouve là dans ce moment, le détourne de le prendre. […] Compromise par l’amour du duc de Buckingham, elle prit part aux intrigues menées contre Richelieu et fut même accusée de trahison pour avoir correspondu secrètement avec son frère le roi d’Espagne. […] Racine, 1664, La Thébaïde ou les frères ennemis : tragédie en 5 actes et en vers.
Quelques acteurs de cette ancienne troupe se joignirent à Molière, et il partit de Lyon pour les états de Languedoc, avec une troupe assez complète, composée principalement de deux frères nommés Gros-René, de Duparc, d’un pâtissier de la rue Saint-Honoré, de la Duparc, de la Béjart, et de la De Brie. […] Le prince de Conti lui donna accès auprès de Monsieur frère unique du roi Louis XIV ; Monsieur le présenta au roi et à la reine mère. […] Il lui fit composer la tragédie de Théagène et de Chariclée ; et quoique cette pièce fût trop faible pour être jouée, il fit présent au jeune auteur de cent louis, et lui donna le plan des Frères ennemis.
Béjart, frère des trois actrices de ce nom, prit fort jeune le parti de la comédie. […] Madeleine Béjart revint à Paris, avec ses deux frères, en 1645, et concourut à former l’illustre théâtre. […] Le prince de Conti, frère du grand Condé, âgé de sept ans, fut un de ses condisciples. […] Armand de Bourbon, prince de Conti, frère du grand Condé, né le 11 octobre 1629, épousa, en 1654, Martinozzi, nièce de Mazarin, ce qui le fit nommer gouverneur de Guienne. […] On dit que le meilleur frère est las, au bout d’un mois, de donner à manger à son frère ; mais ceux-ci, plus généreux que tous les frères qu’on puisse avoir, ne se lassèrent point de me voir à leur table tout un hiver ; et je peux dire : « Qu’en cette douce compagnie, Que je repaissais d’harmonie, Au milieu de sept ou huit plats, Exempt de soin et d’embarras, Je passais doucement la vie.
De part et d’autre, les mêmes ressorts furent mis en jeu : les rapts, les captivités, les retours imprévus, les travestissements, les méprises produites par deux Ménechmes frère et sœur, les substitutions de personnes, les reconnaissances finales, les breuvages soporifiques, etc., étaient le fond commun dont abusaient à l’envi les auteurs et les acteurs.
X…, je n’y fais pas plus d’attention que je n’en fais aux petits vers du frère de M.
Quand il fut nommé colonel général des dragons, il prit le frère de madame de La Sablière pour secrétaire.
Elmire elle-même passe à la cheminée pour s’entretenir avec son frère. […] En 1667, une grand-mère mécontente fait la leçon à sa bru, à son petit-fils, à sa petite-fille, au frère même de sa bru, à une domestique de son fils, comme on dit aujourd’hui, et personne ne l’écoute ! […] Il s’humilie, il pleure, il feint de défaillir à force d’émotion et de douleur : « Remettez-vous, mon frère… » lui dit Orgon d’un ton suppliant. […] Il n’y a plus de représentation, si Damis n’est pas avec Marianne comme un frère avec sa sœur, et s’il ne se tient pas devant Elmire, comme un beau-fils devant sa belle-mère. […] Nous tous, Français et Allemands, unissons-nous dans l’adoration pour Molière, soyons frères dans ce digne et noble culte, et de là-haut, Boerne nous sourira, Boerne qui ne fut certes pas le plus grand parmi les auteurs allemands, mais qui fut en revanche le caractère le plus pur.
Fou un peu plus fou que les autres dans la maison de fous du globe terrestre, il prononce orgueilleusement du haut de sa folie qu’il ignore, un sermon triomphant contre ses frères les fous126.