Par ma foi, je la tiens. […] Par ma foi, je la tiens. […] Je n’ai point compté sur votre foi. […] Plus ces scenes sont brillantes, plus elles font oublier le véritable héros, lui pour qui le spectateur vient sur la foi du titre, qu’il veut voir briller de préférence, qu’il veut sur-tout voir toujours en action, ou duquel il veut du moins être entretenu quand il ne le voit pas. […] Oui, ma foi, le contraste est tout des plus parfaits.
Enfin, quoi qu’il avienne, Isabelle a ma foi, j’ai de même la sienne, Et ne suis point un choix, à tout examiner, Que vous soyez reçus à faire condamner. […] Valere confesse qu’il vient de donner sa foi à Isabelle, qu’Isabelle vient de lui donner la sienne ; il nomme bien distinctement Isabelle ; Ariste le fait remarquer à son frere : est-il vraisemblable que Sganarelle n’ouvre point les yeux ? Peut-il trouver vraisemblable lui-même que Valere ait donné sa foi à une femme, & ait reçu la sienne sans la reconnoître ? […] C’est un transport si grand, qu’il n’en est point de même ; Et vous pouvez juger de sa puissance extrême, Puisque, seule, à cette heure, elle est venue ici Me découvrir, à moi, son amoureux souci, Me dire absolument qu’elle perdra la vie, Si son ame n’obtient l’effet de son envie ; Que depuis plus d’un an d’assez vives ardeurs Dans un secret commerce entretenoient leurs cœurs, Et que même ils s’étoient, leur flamme étant nouvelle, Donné de s’épouser une foi mutuelle.
Ma foi ! […] … — Ma foi. […] Du commencement, je croyais cet homme-là un fripon ; mais, ma foi, il faut lui remettre l’honneur sur la tête, et demeurer d’accord qu’il a de grandes lumières… Ah ! […] Ma foi, monsieur, ils vous prient de trop bonne grâce pour les refuser. […] Ma foi, tout bien considéré, je serais d’avis de perdre les deux tiers pour sauver l’autre.
SGANARELLE La belle croyance et les beaux articles de foi que voilà ! […] Dimanche 768, sait passer tout à coup à l’expression la plus pure de la foi chrétienne et aux élans les plus ardents de l’amour divin, sans que cet incroyable mélange choque le spectateur, qui ne s’aperçoit même pas de ces contrastes audacieux, tant est immense et douce la puissance du génie. […] si la vraie piété est la vertu surhumaine qui ravit l’homme jusqu’à Dieu, et si une foi sincère est ce qu’il y a au monde de plus respectable, quel service n’est-ce pas rendre à la foi et à la piété que de mettre au pilori ceux qui empruntent un masque sacré pour satisfaire les deux plus honteuses passions, celle de l’or et celle de la chair ? […] Enfin, après une réfutation minutieuse des vingt-six arguments par lesquels l’épicurisme essaie de prouver que l’âme est mortelle, réfutation qui n’occupe pas moins de vingt-sept colonnes in-folio, Gassendi ajoute que son but n’est pas d’apporter à la foi, qui n’en a pas besoin, le secours des lumières de la raison, mais de montrer à ceux qui ferment les yeux pour ne point voir cette lumière, et qui attribuent une haute sagesse aux adversaires de l’immortalité, qu’ils se jettent non-seulement en dehors de la foi, mais aussi en dehors de la saine raison.
Vous voulez nous convertir à votre foi ; mais ne croyez-vous pas que la poésie peut prétendre à quelque chose de mieux ? […] Que de raisons, quelle douceur extrême D’engager à ce Dieu son amour et sa foi ! […] Les émotions de son repentir et les élans de son retour vers une foi perdue lui ont expliqué le cœur de Joad. […] C’est aux larmes et aux prières de Racine, à ses repentirs et à ses combats; c’est à sa foi nouvelle qu’il faut faire honneur de cette poésie nouvelle. […] Ce qui le prouve, c’est que dans le sein de l’Eglise la foi ne fut pas assez forte pour susciter à Voltaire un seul adversaire digne de lui.
Un autre a vengé ma flamme Des foiblesses de ta foi. […] A jamais Colin je t’engage / t’engage Mon / Son cœur & ma / sa foi.
Il est michant sti mal, jel save bien, mon foi ; Il m’emporte d’un coup quatre lenfants dy moi. […] Ma foi, ni moi non plus. […] Ma foi, ni moi non plus.
Toinette vient en Médecin offrir ses services à monsieur Argan, qui s’écrie : Par ma foi, voilà Toinette elle-même. […] Je vous jure, ma foi, qu’ils ne sont, ma foi, qu’un. […] Je n’y vois, ma foi, goutte, & ne sais ce que c’est. […] Ma foi, je le tiens fou de toutes les manieres.