Mlle Molière représentait à ravir cette Célimène, qui reste jusqu’à la fin ce qu’elle est au commencement légère et coquette, et qui refuse de quitter les adorations du monde, pour suivre Alceste dans la solitude, ou si vous le voulez. […] Louis XIV commanda des divertissements nouveaux vers la fin de 1666 ; la mort de sa mère, arrivée au commencement de cette année, avait suspendu jusque-là toutes les fêtes. […] L’avare de Plaute a le tort de se corriger à la fin et de faillir à l’unité de caractère ; on dirait que le poète, pour faire un compliment à son public, a dénaturé sa comédie, en la traitant comme une fable sans, conséquence. […] La contagion des mœurs répandit dans l’air des émanations si malfaisantes, qu’il fallut la foudre et l’orage delà fin du 18e siècle pour épurer le ciel. […] Un esprit drôle et fin !
Le reste de l’article qui le regarde dans le dictionaire historique est exact, si ce n’est que vers la fin on dit qu’il reçut plusieurs pensions du roi Louis XIV.
La première lecture qu’en fit Molière se fit chez Ninon de Lenclos, cet honnête homme d’un goût exquis, d’une beauté fine, d’une philosophie pleine de grâce et de malice. […] Toute la fin de son art, c’est qu’on soit comme son héros, épris des belles personnes, qu’on les serve comme des divinités, en un mot, qu’on leur sacrifie tout, si ce n’est peut-être la gloire ! […] À la fin, le feu pénétra jusqu’à lui. […] C’est justement ainsi qu’Armande Béjart avait perdu Molière, pour n’avoir pas voulu renoncer à cette vie de galanteries sans fin. […] un esprit doué d’une vue plus fine et plus déliée ?
Molière n’est jamais fin; il est profond, c’est-à-dire que, lorsqu’il a donné son coup de pinceau, il est impossible d’aller au-delà. […] Quant à la lecture de Trissotin, elle est bien éloignée de pouvoir perdre aujourd’hui de son mérite : les lecteurs de société retracent souvent la scène de Molière, avec cette différence que les auteurs ne s’y disent pas d’injures, et ne se donnent pas des rendez-vous chez Barbin : ils sont aujourd’hui plus fins et plus polis, et en savent beaucoup davantage. […] L’Amour Médecin est la première pièce où Molière ait déclaré la guerre à la Faculté, et cette guerre dura jusqu’à la fin de sa vie; car son dernier ouvrage, le Malade imaginaire, fut encore fait contre les médecins. […] Voilà ce que la réflexion pouvait suggérer au Misanthrope; mais il fallait qu’il soutînt son caractère, et le parti extrême qu’il prend à la fin de la pièce est le dernier trait du tableau. […] J’ai réservé le Tartufe pour la fin de ce chapitre : c’est le pas le plus hardi et le plus étonnant qu’ait jamais fait l’art de la comédie.
Comment donner à cette fin de l’éclat, de la sonorité ? […] Si vous arrivez au spectacle avec cette opinion préconçue, vous vous gâterez vous-même tout votre plaisir, et vous ne jouirez pas, comme il faut, du jeu si fin, si varié, de Delaunay. […] Mais Beauvallet était déjà vieux, de visage sévère et même grognon ; il avait de plus adopté, sur la fin de sa vie, un système de déblayage qui était insupportable. […] C’est lui qui a voulu cette reprise de Psyché : c’est lui qui l’a menée à bonne fin, à travers tous les obstacles et malgré toutes les oppositions. […] Elle change d’intonation aussi souvent qu’elle répète le même mot ; ces intonations sont toutes très fines et fort spirituelles.
Elle doit être achevée avant la fin du premier acte. […] Vos affaires ne pouvoient être mises en de meilleures mains, & c’est le héros de notre siecle pour les exploits dont il s’agit : un homme qui, vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galeres ; qui, au péril de ses bras & de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; & qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays, pour je ne sais combien d’actions honorables qu’il a généreusement entreprises. […] J’ai enfin remarqué qu’à la fin de la deuxieme scene du premier acte, Géta appelle à grands cris quelqu’un pour faire remettre son argent à Dorcion, servante de la maison.
A la fin je quitterai tout & m’irai confiner dans quelqu’une de mes terres. […] Il fera fort bien de n’y manquer pas : j’attends ce gueux-là depuis six mois ; mais la patience échappe, à la fin. […] Il voit tous vos devoirs ensuite abandonnés, Une conduite scandaleuse, L’exemple affreux que vous donnez A des enfants infortunés, Et n’apperçoit pour tous qu’une fin douloureuse, En les voyant, après, eux & vous ruinés Et du mépris public couverts & consternés.
Et les amis de la routine ajoutent sur le ton de la plus fine raillerie : Il est vrai qu’avant vous personne n’avait assez de pénétration pour aller jusqu’au fond des choses ! […] C’est par cette fine sentence qu’on ferme la bouche aux censeurs, et la pensée de Molière se trouve ainsi rangée sur la même ligne que les gaudrioles du boulevard. […] Il n’y a pas de railleries, si fines, si acérées qu’elles soient, qui doivent prévaloir contre l’évidence.