Dans cette jeune fille, la douce voix de l’amour couvre celle de l’honneur personnel. […] « Pour se procurer l’ordinaire soutien de la vie, personne, parmi les hommes n’avait d’autre peine à prendre que celle d’étendre la main, et de cueillir sa nourriture aux branches des robustes chênes, qui les conviaient libéralement au festin de leurs fruits doux et mûrs ; les claires fontaines et les fleuves rapides leur offraient en magnifique abondance des eaux limpides et délicieuses ; dans les fentes des rochers et dans le creux des arbres, les diligentes abeilles établissaient leurs républiques, offrant, sans nul intérêt, à la main du premier venu, la riche moisson de leur doux labeu r225.
Ménage* disait à ce sujet : « On dit que les Femmes Savantes de Molière, sont Mesdames de…63 et l’on me veut faire accroire que je suis le Savant qui parle d’un ton doux. […] Tome I, p. 533 Il y a une anecdote assez plaisante au sujet de la Chanson que chante, dans cette Pièce, Sganarelle : Qu’ils sont doux ! […] Un Président du Parlement de Grenoble, étant devenu amoureux de la femme de Molière, s’adressa à une autre femme, nommée le Doux, dont le métier était de procurer du plaisir à ses connaissances. […] La le Doux et la Tourette furent condamnées au fouet et subirent ce châtiment devant l’Hôtel de Guénégaud où logeait Molière. […] À l’égard de son caractère, il était doux complaisant, et généreux.
Et lorsque pour me voir ils font de doux efforts, Dois-je prendre un bâton pour les mettre dehors ? […] Alceste, en les quittant, n’aurait pas besoin de faire des vœux pour leur bonheur; ce bonheur est assuré; il n’aura rien d’exalté, rien de très profond, mais il sera égal, doux et tranquille : Philinte et Eliante auront lieu d’être contents l’un de l’autre. […] Je suis chérie des muses à la lyre mélodieuse, et de Pan au pied de bouc, qui tire de si doux sons du chalumeau; je fais les délices d’Apollon, le dieu de la cithare, parce que je fais croître dans l’eau de mes marécages le roseau qui sert de chevalet à la lyre. […] O douce paix, aimable sérénité du foyer domestique ! […] Auprès du foyer domestique elle donne les meilleures leçons de patriotisme; à la douce chaleur de son àme éclosent nos sentiments les plus vivaces, et c’est d’elle que nous tenons ce premier fonds de religion et d’honneur, qui est la sauvegarde la plus assurée des hommes et des nations.
Il doit nous être doux de penser que celui qui mit dans la bouche de Cléante un si admirable portrait de la véritable piété, n’eut pas le malheur de repousser les vérités qu’elle enseigne à croire. […] Une vie douce et régulière, un exercice modéré de l’esprit, et surtout une grande tranquillité d’âme, auraient pu arrêter le mal dans sa naissance, ou du moins en rendre les progrès beaucoup moins rapides. […] Je me figure, moi, que Dieu, dans sa bonté, voulant donner au genre humain le plaisir de la comédie, un des plus doux qu’il puisse goûter, créa Molière, et le laissa tomber sur terre, en lui disant : Homme, va peindre, amuser et, si tu peux, corriger tes semblables. […] Doux transports d’allégresse ! […] Voilà pourtant l’homme qu’un ancien biographe de Molière donne pour l’original de ce Philinte, si complaisant, si patient et si doux, toujours prêt à rendre avec usure les civilités qu’il reçoit, et portant la politesse jusqu’à s’extasier sur les vers d’Oronte, qu’au fond de son âme il trouve détestables !
Comme la Dame est beaucoup plus jeune que la Demoiselle, il fait une méprise ; il la croit encore à marier, il en devient amoureux, & écrit une lettre fort tendre, qui, étant adressée à Mademoiselle Cléonte, parvient à la vieille folle : celle-ci est enchantée de sa conquête ; elle paroît tenant dans sa main la réponse au billet doux qu’elle a reçu.
Je demande présentement si parmi le monde comme il faut, & dans la bonne compagnie, il est reçu qu’une femme écrive de sa propre main un billet doux à un fat qu’elle méprise ; s’il est décent qu’elle engage une jeune personne honnête, franche, naïve, à faire la même sottise ; & qu’elles laissent ensuite toutes deux leurs lettres entre les mains d’un homme qu’elles poussent à bout, d’un homme qui doit dans peu, dit-on, faire imprimer ses lettres, d’un homme enfin qu’elles savent très capable de les déshonorer pour prix de leurs railleries outrées.
Qu’on ait soin de mettre du feu sur l’Autel, afin qu’après le bain je sacrifie à la grande Diane des Ephésiens ; que j’embaume sa Divinité des plus doux parfums de l’Arabie.
Monsieur Fleurant, tout doux s’il vous plaît : si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade.... . . . . . . . . . .