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5. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Mercure le menace de le rouer de coups s’il regarde seulement la porte, & il est obligé de retourner sur ses pas. […] Amphitrion, croyant recevoir ce traitement de Sosie, le menace de mille coups. […] Défiances, soupçons, coups, injures, menaces, Le servage est l’objet de toutes ces disgraces. […] Je me suis de cent coups, veillant, froissé les os ; J’ai veillé malheureux, & trop pour mon repos. […] Allons : mais que les coups, s’il se peut, n’en soient plus.

6. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

Zest, j’ai paré ton coup. […] le grand coup dont je suis échappé ! […] Bon, ce coup-là sans doute a percé sa jaquette : Bon, le voilà perdu : bon, me voilà sauvé, Car de ce premier coup son œil droit est crevé. […] Voilà pas le coup de langue ? […] Percé du coup mortel dont vous m’assassinez, Mes sens par la raison ne sont plus gouvernés ; Je cede aux mouvements d’une juste colere, Et je ne réponds pas de ce que je puis faire.

7. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Et maître Cornichon, défenseur de la dame, redouble les coups à tort et à travers et accable le malheureux mari. […] Des coups ? […] Il a porté plus de trois mois un emplâtre sur le nez, d’un coup de chandelier que sa femme lui a donné. […] Car, enfin que vous l’entendiez, quand on veut faire son coup, il faut être dans cette odeur de fortune et d’opulence. […] Bornons-nous à constater comment le théâtre lui fut tout à coup interdit après un si long séjour.

8. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

on me perce de coups ! […] vous m’avez donné le coup de la mort ! […] pour le coup je ne vous reconnois point. […] Quel mal vous saisit tout d’un coup ? […] Je vais les réunir dans un petit espace, pour qu’on puisse les appercevoir tout d’un coup, & voir que le portrait françois offre un plus grand nombre de coups de pinceau fortement prononcés.

9. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Si tu ne veux essayer des cachots de la Vicaria, et si tu n’as point d’argent, choisis de deux choses l’une : ou recevoir sur la paume des mains dix coups de cette férule, ou bien, les braies basses, recevoir cinquante coups d’étrivières ; car de toute façon tu ne sortiras pas de nos mains sans faire pénitence de tes fautes. […] Quant à toi, maître, compte les coups un à un, à haute voix, qu’on t’entende ; et garde-toi bien de commettre, une erreur dans le compte, car il faudrait recommencer. […] Vous devez compter les coups un à un.

10. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Il suffit de lire l’analyse que donnent de ce scénario les auteurs de l’Histoire de l’ancien théâtre italien, pour se convaincre que les traits de ressemblance qu’il présente avec la fameuse comédie sont d’abord tout à fait insignifiants, qu’en outre ils ne tiennent nullement, dans la farce italienne, au fond du sujet et y semblent au contraire introduits après coup ; d’où l’on peut conclure à peu près certainement que Il Basilico di Bernagasso s’est enrichi de ces traits aux dépens du Tartuffe. […] Un moment après, Santeul s’avisa de le poursuivre à coups d’aumusse, et Arlequin le faisait sauter à coups de sangle. […] La mort de Dominique porta un coup terrible au théâtre italien.

11. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36

Les Espagnols, non moins partisans du merveilleux qu’entichés de leur noblesse, ont mis sur leur théâtre beaucoup de choses surnaturelles ; ce qui leur a été fort facile, graces aux diables, aux sorciers, même aux Saints & aux Anges qu’ils ont à commandement, & qui, d’un coup de baguette ou d’un signe, font des miracles dans tous les genres. […] Au moment où elle porte sur ses levres le fatal breuvage, Arlequin paroît, donne un coup de baguette : une colombe descend des airs, emporte le verre & la soucoupe. […] Après quelques autres traits moins merveilleux, Arlequin abat d’un coup de baguette une tour dans laquelle son maître est prisonnier, & lui fait prendre la forme d’une colline agréable, d’où descendent des Sauvages pour le défendre contre ses ennemis, & des danseurs pour l’amuser.

12. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208

Si ce grand homme prenait ce grand couteau, pour en donner un grand coup à ce grand arbre, et qu’il lui fit une estafilade, ah ! […] Revenant ensuite vers Pantalon, il lui donne un coup dans l’estomac, le renverse et tombe par terre avec lui. […] Arlequin se mouche alors avec le mouchoir de Pantalon, qui le voit et donne des coups de poing à l’impudent valet ; celui-ci les rend avec usure. […] Le gourmand, qui ne veut pas perdre un seul coup de dent, répond par monosyllabes, comme le frère Fredon de Rabelais.

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