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131. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

& comme le public semble être convenu de reconnoitre dans ce caractere la vertu farouche de Mr. de Montausier qui néanmoins n’en a jamais été l’original, cette Epoque détruit ce qu’on a avancé dans un Libelle imprimé en 1676 à savoir que « le Roi aiant chargé ce Seigneur de distribuer ses liberalitez entre les beaux esprits de France, Moliere & Mr.  […] Et à moins que de convenir que l’on vous enterrera avec Monsieur, je ne lui conseille pas de vous confier la sienne. […] parbleu, mon Pere, dit Chapelle, qui se crut affoibli par l’apparente approbation du Minime, il faut que Moliere convienne que Des-Cartes n’a formé son Systême que comme un Méchanicien, qui imagine une belle machine sans faire attention à l’execution : le Systême de ce Philosophe est contraire à une infinité de Phenomènes de la nature, que le bon-homme n’avoit pas prévûs. […] Je conviens que c’est l’homme du monde qui a le mieux rêvé, ajoûta Chapelle ; mais morbleu ! […] Et bien, lui repliqua Moliere, je vous conseille de prendre sa profession ; la nôtre ne vous convient point ; c’est la derniere ressource de ceux qui ne sauroient mieux faire, ou des libertins, qui veulent se soustraire au travail.

132. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Mais je doute que Menjaud, qui jouait, dit-on, les marquis dans la perfection, eût la jeunesse et la gaminerie élégante qui conviennent au rôle de Leslie. […] Vous convenez vous-même qu’elles ne sont pas vraisemblables : est-ce que toute scène, où manquera la vraisemblance, sera, par cela même, une scène-type ? […] Alcmène est certes une jeune mariée, mais les propos que lui prête Molière ont besoin d’être débités avec une audace tranquille qui ne saurait convenir à une petite pensionnaire. […] C’est Vénus, c’est une déesse irritée qui tonne, qui foudroie ; elle a un accent superbe, comme il convient à une habitante de l’Olympe ; mais, prenez garde ! […] Est-ce convenu ?

133. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

Je n’entreprendrai pas de discuter, dans cet article, les droits de Thalie ; je n’examinerai pas si ce mêlange de comique & de tragique est bon ou mauvais, & s’il convient, comme le dit Scarron, de mêler la crême & la moutarde.

134. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Isabelle & Valere se jurent un amour éternel, se donnent la main, conviennent d’un enlevement, tout cela en présence de Sganarelle, qui, dans ce moment même, se croit l’homme le plus heureux du monde.

135. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499

Ne disons donc que ce que nous voyons journellement, ce que nous éprouvons, ce dont conviennent les vrais Comédiens, c’est-à-dire, ceux qui, voués au public par le desir de se faire un nom, s’écrient journellement : « Ah !

136. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

« Mon esprit se refuse à convenir que l’on doive condamner un écrivain pour avoir songé seulement à nous amuser et à nous intéresser, ni qu on puisse exiger que tous, partout et toujours, se considèrent comme ayant charge d’âme, obligés de nous moraliser. » Galien-Arnoult, Réponse au remerciement de M.

137. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Dans six semaines ou deux mois, vous conviendrez qu’une banqueroute et un coup d’épée dans l’eau ne sont quasi que la même chose.

138. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

  Qu’on lise Moliere, en comparant le plan de ces deux pieces, on conviendra, & je suis obligé de l’avouer moi-même, malgré mon enthousiasme pour Moliere, on conviendra, dis-je, que le plan de Térence l’emporte de beaucoup sur celui de Moliere, sur-tout si l’on se transporte au temps où les belles esclaves étoient en possession de faire tourner la tête à la jeunesse, & devenoient les héroïnes de toutes les aventures amoureuses.

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