Mais pour moi, du premier coup d’œil, je connois le vrai mérite.
Oui, tout m’attache ici : j’y goûte avec plaisir Les charmes peu connus d’un innocent loisir : J’y vis tranquille, heureux, à l’abri de l’envie.
Ces jours sont connus : on a le calendrier des ruelles. […] Elle n’avait pas fixé son attention, il ne la connaissait pas, elle ne faisait plus autorité ni bruit dans le monde, quand Molière est venu à Paris ; mais il avait entendu parler d’elle, comme de l’origine de ces mœurs et de ce langage qui faisaient exception dans les mœurs et le langage de la capitale.
Oui, je connois par-là que vous êtes coupable De l’infidélité la plus inexcusable Qui jamais d’un amant puisse outrager la foi.
Je connois plusieurs pieces dans lesquelles le personnage mis en opposition avec le premier brille plus que lui, l’écrase si bien qu’il s’empare de toute l’attention des spectateurs, & passe aux yeux de la plupart pour le héros de la piece.
Cette idée est digne qu’on la recherche et qu’on l’étudie, parce que c’est l’idée d’un observateur hors ligne et d’un génie exceptionnel ; il est utile de la bien connaître pour se rendre compte de l’influence morale d’un auteur si attachant.
Nous avons cité la troupe de Ganassa, qui fit, à ce que l’on croit, connaître à Paris le premier Tabarino et le premier Pagliaccio.
Moliere, l’Auteur le moins larmoyant, sans contredit, est celui qui a introduit dans quelques-unes de ses pieces les situations les plus faites pour attrister, même pour faire fondre en larmes, s’il n’eût connu parfaitement les limites que le goût & la raison ont posées entre la comédie & la tragédie, & si après avoir attendri le spectateur, il n’avoit eu l’adresse de le ramener malgré lui-même aux ris.