5° L’Entrée des Masques comprenait : Air pour les Egyptiens. — Chant d’une Egyptienne, avec chœur dansé (deux couplets). — Un chœur général.
Anselme comprend par ce billet que Lothaire a parlé, il en est enchanté ; il répond froidement à l’avis de sa femme : elle en est piquée, fait attention au mérite de Lothaire.
Aussi-tôt mon esprit s’est montré curieux : J’ai brûlé du desir de les pouvoir apprendre, Et lui-même a voulu me les faire comprendre.
Avant de passer à la seconde partie de cet article, qui comprend les critiques qu’on a faites de la comédie des Précieuses, nous croyons devoir proposer notre doute au sujet d’un fait avancé par l’auteur des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, et par celui de la Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages, qui disent également que la comédie des Précieuses ridicules avait été composée et représentée en province, avant que de l’être à Paris.
Il est pourtant certain que le Misanthrope ne plut point aux premieres representations, & que cette Lettre ne fut pas inutile à bien des Lecteurs & qu’elle leur fit comprendre qu’ils avoient tort de rejetter un chef-d’œuvre qui va de pair avec tout ce qui s’est jamais fait de plus excellent dans la Poesie Dramatique. […] vous êtes plutôt le Diable, lui répondit ce pauvre garçon, qui fut plus de vingt-quatre heures à comprendre comment ce malheureux bas se trouvoit toûjours à l’envers. […] Moliere pour s’en vanger d’une maniere nouvelle, fit des vers pour le Roi representant Neptune & le Soleil d’un style fort ressemblant à celui de Bensserade, un peu outré à la verité par les jeux de mots & ces vers furent vus de toute la Cour & la rejouïrent. » Pour bien comprendre cette querelle il faut remarquer que Bensserade s’étoit fait un merite unique à la Cour, à savoir faire des vers pour les balets, où par des raports menagez, il faisoit dire à la personne qui parloit des choses qui lui convenoient également comme à ce qu’elle representoit.
C’est un trait de caractère si précieux, que je ne comprends pas comment Molière ne l’a pas saisi ; cet excès de prudence, ménagé avec art, eût plaisamment mis fin aux étourderies de Lélie. […] Mégadore, oncle de Lyconide, ne sachant rien de l’aventure arrivée à Phédrie, la demande en mariage ; l’Avare a de la peine à comprendre qu’un homme riche puisse rechercher une fille sans fortune, et se persuade qu’on en veut à son trésor ; aussi proteste-t-il, à plusieurs reprises, qu’il est fort pauvre, et ne consent à promettre Phédrie, qu’en exigeant qu’on la prendra sans dot. […] Je ne puis comprendre pourquoi Molière a dédaigné un personnage intéressant, et lié à l’action depuis le commencement jusqu’à la fin, pour un autre tout à fait inutile et inconnu jusqu’à l’avant-dernière scène. Je comprends encore moins pourquoi Molière, en ourdissant son canevas, a tendu deux fils qui ne devaient servir à rien.
Il ne faut pas pour cela, comme font quelques-uns, nier les plaisirs de l’avare, et refuser de les reconnaître : c’est assez de ne pas les comprendre.
Je ne comprends pas comment les gens sont faits, pour moi.