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99. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

J’ai pris soin de vous assembler un tas d’originaux qui composent la noble famille où j’entre. […] Composons à moitié de profit argent comptant.

100. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197

En 1662, La Fontaine publie Joconde, ouvrage composé pour l’amusement de la duchesse de Bouillon.

101. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Les noms qui peignent le caractere du personnage sont très bons, quand ils ne sont point grossiérement & platement composés. […] Ils ont en cela suivi l’exemple de Moliere, qui, pour peindre l’avarice d’un de ses personnages, le nomme Harpagon, mot composé d’après celui de rapax. […] Dans la derniere de ces pieces il composa le principal rôle pour Dufresne, qui le rendit très bien : on dit même qu’il ne le quittoit pas hors du théâtre.

102. (1871) Molière

Je vous réponds que je ferai aussi bien mourir une personne qu’aucun médecin qui soit dans la ville… » L’histoire a conservé les noms des comédiens qui composaient la première… et la dernière troupe de Molière. […] Il lui semblait qu’il devait continuer ce spectacle à machines, qui plaisait tant à Monseigneur le cardinal ; c’est pourquoi il composa, à l’exemple des Italiens, cette féerie incomplète : Don Garcie de Navarre, assez peu digne de tenir sa place au rang des œuvres qui vont venir. […] On lit dans le manuscrit de La Grange, qui longtemps a contenu toute l’histoire de Molière, les détails que voici : La troupe se composait, dans l’origine, de onze personnes en tout : six acteurs, quatre actrices et un gagiste.

103. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Il s’amusa depuis à embellir toute cette aventure d’un vernis romanesque, et il en composa une nouvelle intitulée la Provençale. […] Quoi qu’il en soit, il a décrit avec exactitude tout ce que le pays et les habitants peuvent avoir de remarquable, soit qu’il ait tout vu par lui-même, soit qu’il ait consulté, dans la rédaction de son voyage, l’histoire de la Laponie, écrite en latin par Joannes Tornœus, l’ouvrage le meilleur qu’on ait composé sur cette matière, et dont Regnard cite souvent des passages et atteste l’autorité. […] Son théâtre est composé de douze volumes, dont les trois quarts sont comme s’ils n’étaient pas ; car s’il est facile d’accumuler les bagatelles, il n’est pas aisé de leur donner un prix.

104. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336

Nous verrons, quand nous parlerons de l’Art de l’Imitation, que Moliere, pour composer la plus grande partie de ses pieces, & principalement son Avare, a pris des traits chez une infinité d’Auteurs qui avoient peint avant lui l’avarice.

105. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

Dorat a composé sa Lettre de Zéila, jeune Sauvage, esclave à Constantinople, à Valcourt, Officier François : il n’a pas mis sous les yeux du lecteur l’ingratitude horrible d’Inkle qui vend sa bienfaitrice & sa maîtresse. […] C’est une rapsodie d’un Opéra de campagne, composé de chant & de danse.

106. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499

Malheur à vous si vous n’avez pas eu soin de vous ménager un parti en promettant les meilleurs rôles, si vous avez dédaigné de faire votre cour à Marton, si vous avez riposté aux épigrammes d’Amarinthe, si vous n’avez pas composé de petits vers pour Angélique, si vous n’avez pas constamment applaudi Dorimene ! […] Ou bien le Tartufe, Cinna, Phedre, le Joueur, Rhadamiste, le Glorieux, Mahomet, la Métromanie, tous ces ouvrages immortels, tous ces monuments éternels du génie françois, quoique joués par différentes troupes, ne composent-ils pas bien plus essentiellement le vrai théâtre de la nation, même lorsqu’ils sont représentés dans les pays les plus lointains ?

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