Voici donc de vous à moi ce que je trouve de bon et de mauvais dans celui-ci. […] Mais entrons dans le détail de celui-ci. […] Racine un Acte d’une Tragédie par semaine ; ou celui-ci était un terrible Poète alors de se charger de fournir ce pénible Ouvrage. […] Il a fait voir par l’Ouvrage qu’il a donné après celui-ci, qu’il est capable de faire mieux ; et qu’il est le maître de se donner de la réputation quand il choisira de bons sujets. Je doute que la conversation de Chapelle avec Molière sur les Ouvrages de celui-ci soit véritable.
Arlequin se mouche alors avec le mouchoir de Pantalon, qui le voit et donne des coups de poing à l’impudent valet ; celui-ci les rend avec usure. […] Celui-ci résiste, refuse et s’en va. […] Celui-ci prend un poulet rôti d’une main, un chandelier de l’autre, et va voir qui c’est. […] « Le dernier acte se passe en partie dans le tombeau du commandeur où celui-ci a invité à son tour Don Juan à venir souper.
» Fulvio a eu vent de l’entreprise de Cintio ; il a prévenu Mezzetin, de sorte que celui-ci se moque du faux serrurier. […] Scapin court après celui-ci et le ramène, non sans difficulté, tant il a peur de commettre encore quelque maladresse. […] Le génie français dépassait de beaucoup le génie italien ; et celui-ci, réduit à un rôle inférieur, ne fournissait plus, pour ainsi dire, qu’aux menus plaisirs de la cour et de la nation.
Molière, alors peu difficile sur le choix de ses sujets, doit encore celui-ci à un canevas italien, intitulé La Creduta Maschio, ou, La Fille crue Garçon. […] Tant de bons procédés auraient dû attacher pour toujours l’auteur des Frères ennemis à Molière ; et l’acteur, dont celui-ci va former les mœurs et les talents, n’aurait pu que rendre cette union plus durable, plus utile. […] Remarquons que Molière a bien mieux fouillé dans les replis du cœur humain, que l’auteur du dénouement latin ; chez celui-ci, l’Avare se corrige, et Molière a senti que l’avarice est un vice incorrigible. […] Je l’ignore ; en tout cas, celui-ci s’en vengea bien noblement75. […] Je demande aux connaisseurs si les financiers, mis au théâtre depuis Molière, ne sont pas calqués sur monsieur Harpin, et si le rôle de celui-ci, bien qu’il n’ait qu’une scène, n’est pas aussi hardi, aussi fortement prononcé que les meilleures de ses copies ?
Elle est fondée surtout sur un tour que joue le capitan, qui a lu une lettre que Pantalon envoyait à Venise, et dans laquelle il a vu le vrai nom de celui-ci et de sa fille. […] Celui-ci, dans l’excès de la douleur, s’accroche à la barbe de l’opérateur ; cette barbe est postiche et lui reste dans les mains. […] Celui-ci s’empresse d’aller trouver la maîtresse du logis, et, guidé par celle-ci, il conduit Isabelle vers une logette qui se trouve au fond du jardin. […] Un faux marchand vient remercier tout haut le faux mendiant du service que celui-ci lui a rendu en lui donnant le secret d’avoir un héritier.
Magnifico a dessein de marier sa fille Eléonora ; il parle de ce mariage à Célio : celui-ci se persuade que Magnifico veut devenir son beau-pere, quand il voit tout-à-coup qu’il est question de faire épouser Eléonora par le Docteur. […] Celui-ci lui dit qu’il n’a pas la somme nécessaire ; il lui promet de la trouver, s’il veut donner sa vaisselle en gage. […] Celui-ci feint d’avoir peur, recule quelques pas, puis il se redresse, fait reculer Arlequin à son tour, & finit par lui donner des coups. […] La Fleche vole la cassette d’Harpagon : celui-ci s’apperçoit qu’on lui a dérobé son trésor ; il accourt en criant, & s’exprime ainsi : Harpagon, criant. […] Magnifico accable de reproches Célio son commis : celui-ci, qui a une intrigue secrete avec la fille de la maison, se croit découvert, avoue une faute que la tendresse la plus vive lui a fait commettre, & dit qu’il n’a pu résister à l’éclat de deux beaux yeux.
Ménandre avait donné à celui-ci un goût pur et exquis. […] Térence dit en quatre mots avec la plus élégante simplicité ce que celui-ci ne dit qu’avec une multitude de métaphores, qui approchent du galimatias.
D’un autre côté Géronte qui n’aime pas le Marquis, quoique celui-ci le flatte sur son opulence, qui déteste ses airs de Cour, qui craint de le voir bientôt mépriser sa fille, & qui ne consent au mariage que par foiblesse pour sa sœur, entend le Marquis disant à Cidalise : Quant au beau-pere, c’est un intendant que je prends, & un intendant d’espece nouvelle... D’ordinaire nos intendants nous ruinent, & je compte bien que ce sera moi qui ruinerai celui-ci. […] Celui-ci paroît, fait tant de politesses à son cher oncle, l’accable de tant d’honnêtetés, lui demande son amitié avec une vérité si apparente, toujours en se moquant de lui, que le cher oncle devient son plus grand partisan ; & le mariage va se conclure, quand le coureur du futur, chargé de deux lettres, l’une pour un Duc, l’autre pour Benjamine, fait un quiproquo. […] Bates, loin de l’assassiner, lui a dévoilé les complots & les fripponneries de Stukéli : celui-ci est confondu, arrêté ; la joie renaît dans le cœur de la plupart des personnages.