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293. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

L’on a presque retrouvé le nombre que Malherbe et Balzac avaient les premiers rencontré, et que tant d’auteurs depuis eux ont laissé perdre.

294. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370

Mais l’artiste crée tout, sa méthode, sa matière et son œuvre, et l’auteur d’un système philosophique est comme l’artiste.

295. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Que l’auteur, après avoir dit qu’il n’avait plus besoin d’étudier son art ailleurs que dans la société, et après avoir produit plusieurs chefs-d’œuvre de cet art ainsi étudié, ait néanmoins eu la fantaisie d’imiter une comédie fort immorale de Plaute, je le veux croire.

296. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

C’est la vérité des tableaux qui fait le principal mérite de ces auteurs, car ils ne déduisent aucune conséquence de leur description, et rien ne permet de tirer de leurs œuvres des conclusions scientifiques et pratiques, de supposer même qu’ils en aient entrevues. […] En vrai savant qu’il était, Molière n’a jamais visé aux saillies d’esprit, aux bons mots qui font briller les pièces de théâtre de certains auteurs modernes. […] Le meurtrier qui tue sous l’influence de la vengeance, de la haine, de la jalousie, pleinement satisfait par cet acte odieux, ne craint pas de proclamer avec jactance, tant que sa passion l’absorbe et le domine, qu’il est l’auteur du crime et qu’il est content de l’avoir accompli. […] Du reste, il n’est pas dans les habitudes des auteurs dramatiques d’indiquer le but qu’ils se sont proposé en écrivant telle ou telle pièce. […] Mais Octave, qui a du respect et de l’affection pour l’auteur de ses jours, reste interdit lorsqu’il s’imagine que c’est son père qui lui adresse ces reproches.

297. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70

Il est au-dessus de l’Auteur Italien lorsqu’il prépare la jalousie de la femme, en faisant passer la main de Sganarelle sur le sein de Lélie : il est au-dessous par la sortie forcée de la suivante.

298. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102

Moi, je le laisserai ou je mourrai. » De même, lorsque le capitaine revient à Silvia, ils n’ont d’autres paroles à échanger entre eux que celles que prêtent à leurs personnages les auteurs des Ingannati : Regardez, messer Spavente, reconnaissez votre page, celui qui s’est fait votre serviteur si fidèle, si dévoué ; celle qui vous a aimé d’un amour si brave et si constant.

299. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

Cette cérémonie a emprunté toute sa solennité au concours des représentants de la municipalité et des arts de la capitale, et à. l’enthousiasme populaire ; car le gouvernement, craignant d’honorer l’auteur de Tartufe, n’y était pas représenté, ou du moins ne l’était que par le préfet de la Seine, obligé d’ailleurs de s’y trouver par la présence du corps municipal.

300. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

Cet élysée que l’auteur des études voulait placer dans une île de la Seine, près du pont de Neuilly, le voilà qui se déroule sur la France entière. […] Assurément une souscription destinée à élever la statue de Molière n’aurait pas moins de succès dans Paris ; les corps littéraires et les théâtres s’empresseraient de s’inscrire collectivement ; les auteurs et les acteurs apporteraient leurs offrandes individuelles.

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