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107. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278

Ce nom, ce serment, les souvenirs de persécution religieuse attachés à ces circonstances avaient tait sur l’âme du jeune Agrippa une de ces impressions qui dans les familles se transmettent de général ton en génération, forment dans l’esprit des enfants qui se succèdent une idée fixe autour de laquelle les premières notions et les premiers sentiments de morale se rangent et s’impriment en caractères ineffaçables75.

108. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Le correcteur s’était attaché à faire disparaître le mot roi et tout ce qui a trait à la cour et à la noblesse. […] Le titre de valet de chambre n’était pas encore attaché à cet emploi. […] Mais, écrit plus tard, le récit de Nicolas Chorier est moins significatif, et l’on ne peut attacher aux termes qu’il emploie autant de valeur. […] La victoire était décisive : non pas que le genre précieux fût anéanti, mais un accent ironique fut définitivement attaché à ce mot. […] C’était attaquer un rival et profiter de l’intérêt qui s’attachait à son œuvre.

109. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

En vérité, vous êtes un terrible homme, un homme étrange, un homme éternel, une furie attachée à mes pas !

110. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

Le bon sens le dit, et Molière le répète par la voix de la fille fraîche, spirituelle et chaste qui dit du fond du cœur : Et qu’est-ce qu’à mon âge on a de mieux à faire, Que d’attacher à soi par le titre d’époux Un homme qui vous aime et soit aimé de vous ; Et de cette union, de tendresse suivie, Se faire les douceurs d’une innocente vie510 ?

111. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Quand son père veut l’attacher à l’Église, les détachements, comme on le voit, ne lui manquent pas. […] La naissance d’un second fils, les soins qu’elle devait à sa fille, seule enfant qui survécut à Molière, ne l’attachèrent pas beaucoup plus à ses devoirs. […] Cette tante l’avait mis dans les bonnes grâces de la comtesse de Brienne, qui elle-même l’avait attaché au prince de Conti, dont elle avait intérêt à gouverner la conscience. […] Ici l’on pensait qu’il tenait pour Loyola ; là, au contraire, on croyait qu’il était attaché aux Arnauld, tant son doux visage semblait dire à tous : Je suis des vôtres. […] L’obstacle de l’interdiction s’ajoute aux obstacles de la lutte ; soit : en sujet soumis, il tiendra compte de l’un ; mais, en adversaire acharné, il ne s’attachera pas moins à renverser les autres.

112. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Le livre est trop connu pour que je m’attache à l’examiner. […] Aussi glisse-t-on d’ordinaire sur son témoignage et ne le mentionne-t-on que pour mémoire, sans paraître y attacher aucun prix. […] Ne nous attachons qu’à la phrase du vieux Chapelain où le lieu de la véritable sépulture est indiqué. […] Il va nous dire pourquoi, malgré que telle soit bien la pensée intime de l’œuvre, c’est Alceste et non Philinte qui en est le héros et à qui l’intérêt s’attache, en dépit du léger vernis de ridicule que l’auteur lui a donné : « Si jamais auteur comique a fait voir comment il avait conçu le système de la société, c’est Molière dans le Misanthrope.

113. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Comme elle rit de bon cœur au nez de son maître, à qui elle est attachée pourtant, mais dont le grotesque accoutrement et la manie gentilhommière lui font perdre le respect.

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Pour cela, dans sa fuite, il me voulut élire, Et ce sont des papiers, à ce qu’il m’a pu dire, Où sa vie & ses biens se trouvent attachés.

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