Ainsi la poésie française ne changea pas complètement de ton : elle chanta des airs semblables et toucha les mêmes cordes, mais sans fausset et en attaquant la note avec justesse. […] Cette page renferme le principe de sa poétique, et, s’il faut en dire notre pensée, quoique jeté en l’air dans une scène de comédie, il est digne d’un examen attentif autant que les théories de Boileau, plus doctement exposées. […] Boileau, qui avait sans doute de l’esprit et du bon sens, a nui à la justesse des observations de son Art poétique, en leur donnant cet air d’autorité, qui sent la férule elle catéchisme. […] Une parole jetée en l’air, au milieu d’un entretien capricieux, peut dessiner un caractère. […] La poésie française a eu part aussi à ses dépouilles, et l’on pourrait soutenir que la tragédie de Racine, malgré ses airs aristocratiques et ses dehors grecs ou latins, en dérive et y fait suite mieux encore que celle de Shakespeare.
Avec cette intention louable nous ne donnerons pas à notre héros une grande perruque, un air bas ; nous ne le ferons pas commencer sa carriere par la conciergerie de la porte de Guibrai ; il n’aura pas été laquais comme M.
Va, ton air sérieux ne m’en impose pas.
Ce dernier morceau surtout, cet air de bravoure est merveilleux : qu’elle passe à présent, cette fanfare, par la trompe d’un virtuose comme M.
Quand je fus sorti du palais, arrivé sur la place, je te pris mon trésorier par un pied et le lançai en l’air jusqu’à la voûte du ciel.
La première fois que madame Scarron vit le roi, elle fut frappée de sa beauté, de son air de grandeur.
De peur qu’on ne le pénétrât, je me faisais saigner pour m’empêcher de rougir. » On voit qu’une des précautions de cette vie mystérieuse consistait à lui ôter tout air de mystère, et voilà pourquoi jusqu’en 1672, la société de madame Scarron continuait à la voir habituellement.
Moliere étoit bien dédommagé de certains airs de dedain de quelques gens grossiers & sans merite, par l’estime & les caresses des plus grands Seigneurs & des personnes d’esprit, qui recherchoient son entretien, & qui étoient charmez de le posseder.