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406. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [19, p. 49] »

[19, p. 49] […] 1775, Anecdotes dramatiques, tome II, p. 209 Ce même mot fut tourné d’une manière un peu différente, mais non moins satirique, par des comédiens de province.

407. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [66, p. 102-103] »

[66, p. 102-103] Le refus que l’on fit de donner la sépulture aux restes de Molière, attira aux dévots l’épigramme suivante. […] 249. […] (Furetière, 1690).

408. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267

CHAPITRE XXV. […] ACTE II. […] Vos livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville ; M’ôter, pour faire bien, du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l’aspect m’importune ; Ne point aller chercher ce qu’on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu’on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous. […] Il y a deux especes de caracteres nationaux, parcequ’il faut distinguer parmi les caracteres propres à toutes les nations, ceux qui sont si bien articulés, si bien prononcés, qu’il n’y a qu’une seule maniere pour les peindre à tous les yeux, & ceux qui demandent à être présentés avec des couleurs différentes selon les divers pays où l’on fait leur portrait.

409. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8

Deux littératures modernes, qui, à une certaine époque, avaient devancé la France, donnèrent l’impulsion à notre théâtre. Elles exercèrent chacune une influence spéciale sur les deux grands génies qui fondèrent chez nous l’un et l’autre genre dramatique : Pierre Corneille, le père de la tragédie, fut soutenu dans sa puissante initiative par la littérature espagnole ; Molière, le comique, s’inspira davantage de l’art de l’Italie. […] Après ses caravanes en province, lorsqu’il est de retour à Paris en 1659, Molière partage encore avec les acteurs italiens la salle du Petit-Bourbon ; ils jouent alternativement sur les mêmes planches, un jour les uns, un jour les autres. Il en est de même au théâtre du Palais-Royal, à partir du mois de janvier 1662.

410. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

Jetons un rapide coup d’œil sur le représentant des passions humaines il y a deux cents ans, sur Molière, sur Alceste ; interrogeons ce grand rôle qui n’a pas été étudié à ce point de vue, écoutons ce qu’il nous dit, et surtout ce qu’il ne nous dit pas. […] Quand ils entrent tous deux en scène au second acte, que reproche Alceste à Célimène (car il lui reproche toujours quelque chose, c’est une nécessité de sa position) ? […] Singulier contrat qui porte sur un fait reconnu faux par les deux contractants ! […] Tous deux sont punis par où ils sont coupables : Alceste, épuisé par celte lutte insensée, n’est plus capable d’agir ; Célimène, incessamment préoccupée de l’amour, n’aimera jamais, jamais ! […] Sa médecine est une médecine de symptômes, c’est celle de Dorine qui réconcilie les deux amants, sans soupçonner le motif de leur querelle, aussi profond en réalité qu’il est vain en apparence.

411. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. De ce que nous entendons par caractere. » pp. 259-260

CHAPITRE XXIII. […] « Ce n’est pas que les anciens aient confondu ces deux idées ; on ne sauroit se persuader au contraire qu’ils ne les aient pas distinguées : mais on peut du moins avancer, à la gloire des modernes, qu’ils ont mieux profité de cette distinction ; cependant c’est un des préceptes d’Aristote qui m’a fait sentir la raison qu’ils ont eue de l’établir ». […]  3. du Caractere.

412. (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8

Dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-Française. […] Il meurt à cinquante ans, n’ayant dit que le vrai, n’ayant fait que le bien.

413. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [15, p. 45-46] »

[15, p. 45-46] 1705, Grimarest, p. 168-169 Molière avait commencé à traduire Lucrèce dans sa jeunesse, et il aurait achevé cet ouvrage sans un malheur qui lui arriva.

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