Quel malheur Digne de nous troubler, pourroit-on nous écrire ?
Le parti n’ayant rien que de fort avantageux pour lui, il écrivit à Genes, d’où il reçut aussi-tôt le consentement de son pere ; &, de concert avec l’oncle de sa maîtresse, il résolut d’aller célébrer son mariage à Malte.
Il m’a demandée par écrit : j’ai trois ou quatre de ses lettres. […] Ecrire une lettre à ces Turcs.
A l’instant Flaminia passe de l’indifférence à l’amour le plus violent ; &, après avoir prié Scapin de détourner Lélio de ce mariage, & celui-ci ayant refusé de se charger de cette commission, crainte de déplaire à son maître, elle prend sur elle de lui écrire & de lui envoyer sa lettre par Violette sa suivante.
Pour l’histoire du Tartuffe, voir : La Préface et les Placets de Molière ; Lettre sur la Comédie de l’Imposteur, publiée en 1667, et certainement inspirée, sinon écrite par Molière ; Arrêt du Parlement de Paris du 6 août 1667 ; Ordonnance de Mgr Harlay de Champvallon, archevêque de Paris, du 11 août 1667 ; Le Roi glorieux au monde, par le curé de Saint-Barlhélemy (Roullès), 1665 ; Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre, par le sieur de Rochemont, 1665 ; Réponse aux observations, etc., 1665 ; Lettre sur les observations, etc., 1665 ; La Critique du Tartuffe, comédie en vers en un acte, 1670 ;’ Bourdaloue, Sermon pour le septième dimanche après la Pentecôte, sur l’Hypocrisie, première partie ; Laharpe, Cours de Littérature, part.
C’est le même genre d’écrire qui a passé parmi nous sous ce titre de style du bon ton & de la bonne compagnie : comme si un homme qui la voit, cette bonne compagnie, n’étoit pas obligé de parler naturellement, & s’il devoit ignorer la critique sanglante que Gresset a faite de ses comédies dans un seul vers.
Depuis que dans la tête il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son goût, tant il est difficile : Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est pas d’un bel esprit ; Que c’est être savant que trouver à redire ; Qu’il n’appartient qu’aux sots d’admirer & de rire, Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens : Aux conversations même il trouve à reprendre ; Ce sont propos trop bas pour y daigner descendre, Et les deux bras croisés, du haut de son esprit, Il regarde en pitié tout ce que chacun dit.
Molière et Boileau ont servi la morale en séparant, dans les ouvrages de l’esprit, le bon or du faux 186, et en frappant sans pitié les Scudéri, les Colin, les Quinault187, et tous ceux qui se mêlent d’écrire sans en être capables.