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22. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Boileau, dans une lettre à Brossette, cite les paroles mêmes de M. de Lamoignon : « Avec toute la bonne volonté que j’ai pour vous, dit-il, je ne saurais permettre de jouer votre comédie. […] Permettre au théâtre de jouer l’hypocrisie, c’était lui donner juridiction sur les matières de piété : à qui appartient-il de distinguer le vrai du faux en matière de religion, sinon à la religion elle-même ? […] Il ne trouva pas grand danger à permettre à la comédie ce pas hardi et décisif, et une conquête nouvelle fut accomplie. […] Admettons qu’il soit permis à la comédie d’attaquer, à son point de vue, les vices qui relèvent de la religion. […] Qui ne voit que ce jeu de théâtre a précisément pour objet de permettre à don Juan de se tirer de la dialectique de son valet par un sot quolibet ?

23. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283

Ce sont des especes d’incursions permises, à la vérité, mais indépendamment du vice inséparable des pieces qui nous offrent des mœurs étrangeres, comme nous l’a prouvé dans ce même article M. l’Abbé Dubos : « Il y a encore deux choses à craindre : la premiere que le poëte n’imite ces peintres qui peignent une belle femme d’idée, sur le rapport qu’on leur aura fait de sa beauté, ou après ne l’avoir vue qu’en passant. […] La seconde faute qu’un Auteur court grand risque de faire, est de se laisser entraîner par un esprit de prévention, quelquefois par un esprit de haine, & de se permettre des injures lorsqu’il ne devroit point passer les bornes d’une raillerie très modérée. […] Mais, là, de bonne foi, avons-nous sujet de nous en plaindre, tandis qu’ils se permettent de tourner en ridicule sur les planches, les choses & les personnes dont nous osons à peine parler dans nos foyers, tant elles sont respectables44 ?

24. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

C’est ce que nous nous permettrons de rechercher ici. […] Nous nous permettrons aussi de lui demander à quoi sert cette niche qui ne renferme rien. […] Avant de terminer, qu’il nous soit permis d’émettre ici un vœu, qui, nous n’en doutons pas, ne peut être que bien accueilli par la majorité du public.

25. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Peut-être, en effet, eût-il été permis de douter jusqu’à un certain point, de douter un peu, bien peu, des formes substantielles. Peut-être, malgré le témoignage du véridique arrêt burlesque de Boileau, peut-être eût-il été permis de s’écarter un peu, bien peu, de la vieille méthode. […] L’embarras du lecteur s’accroît : qu’il me permettre de l’accroître encore par une dernière citation, où nos philosophes sont plus ou moins malmenés tour à tour : TRISSOTIN. […] Un témoignage catégorique vient éclairer les ténèbres de notre incertitude, et nous permettre une conclusion nette et positive. […] Le premier peut nous aider à comprendre l’œuvre du grand comique, tandis que le second nous permet de la juger. — Reste maintenant à porter ce jugement sur cette œuvre.

26. (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -

Désireux de donner tous les renseignements utiles, de mettre dans tout leur jour les monuments immortels que je reproduisais, je ne pouvais pourtant dépasser le but ; il ne m’était pas permis de les perdre de vue, de m’éloigner trop ; je devais me borner à en explorer, pour ainsi dire, attentivement les alentours. […] Malgré ces nombreux devanciers, le soin que j’ai pris de remonter autant que possible aux textes et aux documents originaux, m’a permis d’apporter dans cette étude quelques éléments nouveaux, que le lecteur qui a étudié ces questions saura facilement reconnaître.

27. (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-

Le marquis de Montespan, ayant eu le mauvais goût de se fâcher et d’adresser à sa femme des remontrances qu’un homme bien élevé n’aurait jamais dû se permettre, fut exilé dans ses terres, et le roi prit sa place sans que personne s’en étonnât. […] Molière, qui frondait les ridicules de la cour avec l’approbation du roi, ne se fût jamais permis de placer le roi lui-même dans une situation désavantageuse.

28. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

Il a mis, comme je l’ai dit, ses personnages dans une situation qui permet à chacun d’eux de se taire de temps en temps, & de donner à l’autre tout le loisir de parler. […] Comme on a parlé de marier la vieille folle à un certain Baron d’Albikrac qu’elle n’a point vu, & qui est absent, on imagine de faire paroître un valet, nommé la Montagne, sous le titre de Baron d’Albikrac, pour engager la vieille à conclure avec lui, & à permettre que sa niece s’unisse avec Oronte ; mais elle n’entend point raison. […] Le but des inventeurs de cette fausseté est de forcer la vieille à permettre le mariage de sa niece pour calmer le Baron, qui feindra d’être jaloux, & ne voudra s’appaiser qu’à ces conditions.

29. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

« Il y a des caracteres ridicules dont la représentation plaît, sans causer de ris immoderés de joie ; Trissotin & Vadius, par exemple, semblent être de ce genre ; le Joueur, le Grondeur, qui font un plaisir inexprimable, ne permettent guere le rire éclatant. […] Dans le dessein où vous êtes, cela est permis ; & il est tout naturel de commencer par quelque chose. […] La révolte devient permise au désespoir.

30. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

« Le grand nombre de farces que nous avons dans ce genre ne permet pas de penser qu’il soit bien difficile à traiter. […] Orphise a permis à son amant d’aller la voir chez elle à l’insu de leur tyran ; il en prend la route ; il est successivement arrêté par un faux savant, un faiseur de projets, un Marquis qui veut l’accompagner par-tout, croyant qu’il a une querelle à vuider. […] Le sieur Devisé, auteur du Mercure, s’en plaignit à M. de la Reynie, Lieutenant de Police, qui se fit apporter la piece ; & l’ayant trouvée trop bien faite pour en priver le public, il permit qu’elle fût jouée sous le nom de comédie sans titre : elle eut le plus grand succès.

31. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

Pour moi, qui n’oserois me permettre la moindre raillerie, sur-tout contre le redoutable Auteur de la Dunciade, je me contenterai de dire que les méprises continuelles du Public sur les deux Rivaux causerent seules la chûte de l’ouvrage. […] Vous voulez, Philocomasie, qu’on vous appelle d’un autre nom que le vôtre ; la bienséance ne le permet pas : d’ailleurs, c’est faire affront à mon maître. […] Permettez-moi de vous demander ce qui vous amene à Ephese ; &, si je ne suis pas trop curieux, y avez-vous quelque affaire ?

32. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Mais il n’avait pas cru y manquer en permettant à Molière d’égayer plus d’une fois le public aux dépens de ces jeunes marquis éventés, dont Turlupin était le modèle, et Mascarille, des Précieuses, une copie à peine exagérée. […] Le gouvernement n’eût peut-être pas permis qu’on se moquât sur le théâtre de ceux qui achetaient la noblesse, puisque c’était une branche des revenus publics ; et la générosité ne permettait guère d’y attaquer ceux qui l’usurpaient, puisque les cours de justice étaient à leur poursuite. […] Jourdain ; et, dans cet état d’hostilité ouverte, il peut croire qu’où la force ne saurait être mise en usage, il doit être permis d’employer la ruse. […] Le Roi, qui voulait marquer cette saison des plaisirs et de la folie par un des plus magnifiques amusements qu’il eût encore donnés à sa cour, demanda à Molière une pièce dont le genre permît de mettre en jeu toutes les merveilles de la mécanique du temps, nouvellement rassemblées dans la salle de spectacle du palais des Tuileries.

33. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

« En ce mois, dit l’Estoile, les comédiens italiens commencèrent à jouer leurs comédies dans la salle des États à Blois ; et leur permit le roi de prendre demi-teston de tous ceux qui les viendraient voir jouer. » Le demi-teston avait alors une valeur nominale de sept sous, mais il valait effectivement quinze sous, malgré les ordonnances, et c’était un prix élevé pour assister à un spectacle, puisqu’à Paris, le prix d’entrée à l’Hôtel de Bourgogne ne dépassait pas quatre ou cinq sous. […] Le Tiers-État refusa inflexiblement au roi qui l’avait régalé de ces divertissements imprévus le moindre subside ; il lui refusa même l’autorisation d’aliéner aucune partie du domaine royal, de sorte que le monarque s’écriait en versant des larmes de colère : « Ils ne me veulent secourir du leur, ni me permettre que je m’aide du mien !  […] Henri leur permit par lettres patentes de s’installer à l’Hôtel de Bourbon.

34. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Un auteur dramatique, permettez-moi de vous le dire, est un peu un être à part ; il ne ressemble ni au philosophe, ni au moraliste, ni à l’homme politique. […] Alceste est devenu un personnage dont il n’est plus permis de rire. […] Molière, permettez-moi cette expression un peu trop récente, est un grand artiste ; il ne connaît ni les petits moyens ni les procédés vulgaires ; il jette sur la scène des caractères, et ce sont ces caractères qui s’expliqueront eux-mêmes devant vous. […] Admettons pourtant qu’entre ces deux interprétations à donner à L’École des femmes il soit permis d’hésiter.

35. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

à l’heure où il t’est permis de ramasser dans ces poussières, dans ce néant, dans ce vide, quelques méchants fragments de ton esprit d’autrefois ! […] Caffaro que saint Thomas lui-même, dans son indulgence pour les spectacles, n’a jamais songé à permettre un outrage public fait aux bonnes mœurs. […] La tragédie, avant de se permettre des héros français, a attendu jusqu’à Voltaire. […] Cette fois, pour commencer, nous vous traiterons, si vous le permettez, comme nous traiterons plus tard S.  […] Orgon, son mari, mais encore nous autres, les spectateurs, nous permettions à Elmire d’implorer un rendez-vous de M. 

36. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Cela dit, en présence de ces deux autorités qui se corroborent l’une l’autre, je crois que le doute ne peut plus être permis.. […] Ne se respectent-ils pas trop eux-mêmes pour se permettre ces facilités d’inspiration, ces sortes d’éruptions de verve trop soudaines ? […] Il fallut qu’il le fit descendre dans le milieu bourgeois, seul espace où ce genre de comédie pouvait lui être permis. […] Une bien grande dame sans doute, car aucune autre ne se fût permis de traiter le poète avec ce sans gêne et ce laisser-aller. […] S’il lui fut permis de voir le carnaval suivant, ce fut tout.

37. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Un ascendant mutin fait naître dans nos ames, Pour ce qu’on nous permet, un dégoût triomphant, Et le goût le plus vif pour ce qu’on nous défend. […] En route, nous nous demandons ce que c’est qu’un Glorieux ; nous disons : C’est un homme qui, fier des avantages dont la nature l’a doué, ne se permet pas la moindre bassesse qui puisse les ternir. […] Enfin il ne se permettra aucune des impertinences que le Comte dit à son rival, à sa future, à son beau-pere, à tout le monde.

38. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190

Scaramouche dit à la reine que si elle voulait lui permettre de prendre l’enfant royal dans ses bras, il se flattait de le calmer. La reine l’ayant permis, il fit alors tant de grimaces et des figures si plaisantes, que non seulement l’enfant cessa de pleurer, mais encore qu’il fut pris d’une hilarité dont les résultats gâtèrent les habits de Scaramouche, ce qui redoubla les éclats de rire de la reine, et de toutes les dames et seigneurs qui étaient dans l’appartement. […] Imprimé à Paris en novembre 1645. » Dans l’extrait du privilège pour l’impression de ce programme, il est marqué : « qu’il est permis au sieur Jacomo Torelli da Fano de faire imprimer en français l’explication des décorations du théâtre, ensemble les arguments de la Folle supposée, faits en Italie par ledit sieur Torelli. » 33.

39. (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334

Les règles d’une bonne critique permettent-elles de donner, pour l’original d’une scène dont le développement et le style constituent le principal mérite, une situation indiquée seulement dans quelque obscur scenario ? […] François de Neufchâteau, mon confrère à l’Académie française, a développé la même idée dans un charmant quatrain dont il m’a permis de faire usage : La guerre, et puis la paix ; puis, guerre et paix encore : Voilà du tendre amour tout l’assaisonnement.

40. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311

Mais elle gardera de préférence à un laquais actif, vigilant, fidele, un mauvais sujet qu’elle aura trouvé quelquefois dans son antichambre avec une brochure, sur-tout si elle est de sa composition, ou de celle de ce précepteur mielleux à qui elle permet de négliger l’éducation de son fils, pourvu qu’il sache faire une ariette, & qu’il concoure dans les académies de province, dût-il être mis constamment sous le tapis. […] Au reste, je ne prétends pas exclure de la scene cette espece de caractere mitigé, s’il m’est permis d’employer cette expression, dont nous venons de parler ; il peut très bien figurer dans de petites pieces, dans des scenes épisodiques, ou chez des personnages subalternes, pour faire opposition avec des caracteres principaux qui sont très rares, quoi qu’on en dise, du moins ceux qui peuvent figurer dans une piece à grande prétention.

41. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

Les formes usitées dans le langage des inférieurs envers les supérieurs étaient autrefois les seules qui fussent permises aux enfants en parlant à leurs père et mère. […] On souriait avec dédain à l’idée qu’on pût se permettre de dire : qu’une poésie est bien châtiée ; qu’un souris est fin, qu’un souris est amer ; qu’un mauvais poète est un bâtard d’Apollon ; que les peintres sont des poètes muets ; que le soleil est l’époux de la nature.

42. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Comme Philinte, à chaque pause que fait le lecteur, se récrie d’admiration, Alceste autant de fois lui reproche ses fades éloges en termes qui ne permettent pas de douter de son mépris pour cette ridicule production, ni, par conséquent, de s’étonner de la critique détaillée qu’il en fait bientôt après. […] Molière, voulant ouvrir un champ vaste et fertile à la satire des vices et des ridicules, élargit, pour ainsi dire, la scène jusque-là resserrée de manière à ne permettre que le développement de quelque travers particulier, y transporta, non plus une famille, une coterie, mais la société presque entière, et plaça, au milieu de cette foule de personnages, un censeur de leurs défauts, atteint lui-même d’une manie sauvage qui l’expose justement à la risée de ceux mêmes dont il condamne légitimement la’ conduite et les discours. […] Enfin, chez nous-mêmes, un auteur du dernier siècle, de Lisle, a transporté le misanthrope d’Athènes sur la scène italienne, scène subalterne et peu régulière qui permit à l’auteur de montrer l’âne de Timon métamorphosé en arlequin, et donnant à son maître des leçons de sagesse et de bonté dont il profite. […] Lorsque Louis XIV bannissait de ses appartements les tableaux naïvement rustiques de Téniers, il ne devait être permis d’étaler à ses regards des scènes pastorales, que sous la condition d’ennoblir les sentiments et les discours des personnages.

43. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Il permet cependant à son frere de retourner chez lui ; mais il ne veut pas le voir. […] Desire-t-on que je suive notre Comique jusqu’aux confins de l’imitation, s’il m’est permis d’employer ce terme précieux d’après Madelon 51 ? […] Ainsi, le Tartufe, vu pour la premiere fois, ne permet certainement à personne de songer à l’art inconcevable qu’il a fallu pour le composer. […] J’arrête là mon Lecteur ; il me permettra de lui dire que si je fais le procès à Scarron, ce n’est pas sans sujet.

44. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

Si Monsieur veut me permettre de lui représenter là-dessus une petite comédie en trois actes, il verra le commencement, la continuation & la fin de l’affaire. […] Monsieur le Turc, lui ai-je dit, permettez-moi d’aller avertir son pere, qui vous enverra tout-à-l’heure sa rançon. […] Je suis fâché que son étendue, & le nombre des citations que nous avons déja faites, ne me permettent pas de la rapporter. […] La femme est furieuse, ne veut point pardonner à son époux ; &, pour commencer à se venger, elle permet à Phormion de venir manger chez elle tant qu’il voudra. […] Qu’on me permette de finir cet article par une idée qui me vient.

45. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Ainsi, dans la tragédie d’Hamlet, les ambassadeurs d’Angleterre et le prince de Norwége Fortinbras ne permettent pas au spectateur d’oublier que les destinées du Danemark sont en jeu. […]   …… Jusqu’ici, assis aux pieds du divin Hegel, mon maître, j’ai écouté docilement ses leçons, reproduisant sa pensée avec fidélité, sans me permettre d’intervenir moi-même dans cette modeste exposition, autrement que par la plus timide paraphrase. […] Le développement de la personnalité permet de représenter le côté particulier de l’existence, dans la multiplicité de ses incidents, à la fois quant aux détails particuliers de la vie intime et aux circonstances extérieures au milieu desquelles l’action se déroule. […] Le mode tout entier de cette civilisation n’a pas permis un véritable développement de la poésie dramatique. […] De même, des caractères parfaitement soutenus, comme L’Avare de Molière, par exemple, mais dont la naïveté absolument sérieuse, dans sa passion bornée, ne permet pas à l’âme de s’affranchir de ces limites, n’ont rien, à proprement parler, de comique.

46. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Il n’est pas croyable qu’on Se permette de pareilles mutilations. […] L’Ariste de Molière permet, lui, à sa pupille Léonor d’aller à la comédie, au bal, toute seule, avec sa suivante, et c’est assurément oser beaucoup. […] Les gens qui la trouve mauvaise ne doivent pas se la permettre: d’ailleurs Boursault avait osé donner à un théâtre rival son Portrait du peintre. […] Voilà, du reste, le seul emprunt que l’auteur se soit permis dans ce chef-d’œuvre qui lui appartient ainsi qu’aux mœurs françaises. […] Il n’était plus permis à un partisan ni 5 un conseiller de donner le bras à une femme à la mode : elle aurait ôté déshonorée.

47. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [21, p. 50] »

Pourquoi sera-t-il permis au Père Maimbourg165, répondit-il, de faire des comédies en chaire, et qu’il me sera défendu de faire des sermons sur le théâtre ?

48. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

Beyle et des vôtres ne m’ont pas permis jusqu’ici de vous entretenir de cette affaire comme je désirais pouvoir le faire. […] permis à vous d’avoir cette pensée. […] Il est fâcheux que la vérité du caractère d’Orgon n’ait pas permis de faire durer plus longtemps le danger du Tartuffe. […] Approuvé autant que le permet le peu d’attention que je me permets. […] Être plus cocu qu’à l’ordinaire, c’est-à-dire être cocufié d’une manière scandaleuse et telle qu’une fille votre égale, n’aurait pas osé se le permettre.

49. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Qu’il nous soit seulement permis à cette occasion de raconter un fait qu’une circonstance récente vient de rajeunir. […] L’attrait de pièces amusantes et inconnues permettait de gagner le temps où la troupe, recrutée, serait à même d’étendre son répertoire. […] Un permis de retour arriva tout à point comme pour lui épargner la honte de changer, honte qu’au reste il avait déjà bravée bien des fois. […] Son permis d’imprimer est à la date du 8 avril 1665. […] « Pourquoi, répondit-il à ceux qui lui faisaient un reproche d’avoir profané la morale en la mettant en scène, pourquoi ne me serait-il pas permis de faire des sermons, tandis qu’on permet au père Maimbourg de faire des farces ? 

50. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Je me permets seulement, à l’exemple des autres, d’en retrancher les arguments de la comédie, qui n’ont aucune utilité, et qui, d’ailleurs, sont trop mal rédigés pour qu’on puisse croire que Molière y ait eu la moindre part. […] Mais les ordres d’un roi qui le comblait de faveurs, qui venait, pour ainsi dire, d’embrasser sa querelle au sujet de L’École des femmes, et dont le chef-d’œuvre déjà commencé du Tartuffe devait lui rendre un jour la protection si nécessaire, ne lui permirent pas d’écouter les répugnances de son talent et les craintes de son amour-propre. […] La pièce avait tout à fait disparu de la scène, où elle était remplacée par l’imitation en vers de Thomas Corneille : l’impression était un mode de publicité qui n’avait ni le même éclat, ni les mêmes inconvénients que la représentation ; il semble qu’il eût dû au moins être, permis de lire dans le cabinet, ce qu’il n’était plus possible d’entendre réciter au théâtre.

51. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Je me permets de ne pas prendre cette accusation au sérieux. […] Je ne connais pas d’ailleurs d’étalon qui permette de mesurer les grands génies et de comparer leurs tailles. […] C’est par ces mérites indéniables qu’il est permis de voir en lui l’expression la plus exacte, l’incarnation de l’esprit français. […] Mais la date récente de leur majorité permettait d’éviter cette complication de procédure ; un acte pouvait suffire au lieu de trois ; on n’en fit qu’un. […] Loiseleur nous permette de n’être pas d’accord avec lui, puisqu’il n’est pas d’accord avec nous.

52. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445

Sganarelle ne veut pas le permettre. […] Pour mieux prouver ce que j’avance, qu’on me permette d’imaginer quelque léger changement, qui, en ne dérangeant rien à la situation, donne au mensonge un air plus vraisemblable ; nous verrons l’effet qui en résultera.

53. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502

Horace apprend que son pere arrive pour le marier : il prie Arnolphe de parler en sa faveur, afin qu’on ne le force pas à faire un hymen qui lui déplaît, & qu’on lui permette d’épouser Agnès. […] Il est, selon moi, une autre espece de surprise de situation, s’il m’est permis de risquer mon sentiment après Riccoboni, qui ne compte que deux especes de surprise, surprise de pensée & surprise d’action, & donne pour exemple de la derniere la scene XIV du second acte de l’Ecole des Maris.

54. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [93, p. 136-138] »

La véritable raison fut qu’on ne permit pas à Molière, qui avait purgé le théâtre de tant de folies, d’y reporter lui-même un tissu d’extravagances.

55. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Je hais, je fuis ces gens qui font les délicats, Dont la fiere grandeur d’un rien se formalise, Et qui craint qu’avec elle on ne familiarise ; Et ma maxime, à moi, c’est qu’entre bons amis, Certains petits écarts doivent être permis. […] Je consens, si l’on veut, que les soubrettes soient autorisées à dire des sottises à leur maîtresse : elles peuvent avoir été dans des confidences qui leur donnent ce droit, & qui ne permettent pas à la maîtresse de se plaindre, quelque grande dame qu’elle soit. […] Les noms qui désignent trop clairement le vrai nom d’une personne ne sont plus permis, & l’on fait bien. […] Quelques Auteurs, sentant la difficulté qu’il y a à imaginer des noms pittoresques, s’il m’est permis de m’exprimer ainsi, les ont empruntés en totalité ou en partie des Grecs & des Latins.

56. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Vinet ne permettait pas de le confondre avec le goût théâtral. […] On peut ne pas suivre la voie de ses premiers maîtres ; mais il n’est pas permis de payer par le persiflage des soins dévoués. […] Et pourquoi permet-il qu’on les instruise ? […] Racine trouva dans la religion la force qui lui permit de se surpasser et de tenir au delà des promesses de son talent.

57. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

Je conserverai le stile même des Auteurs autant que la liaison & l’ordre le pourront permettre. […] Il m’est permis, disoit Moliere, de reprendre mon bien où je le trouve. […] Le Roi eut la bonté de lui permettre de revenir. […] J’en aurois, dit-il, plus de plaisir si je pouvois vous tenir compagnie ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laisse à M. […] Je ne serai pas fâché de jouïr de celui qui peut m’être permis, répondit le fils de l’Avocat.

58. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Il est permis d’en douter. […] À moins d’être stupide, il n’est pas permis de devenir sa dupe. […] N’est-il donc pas permis de croire, d’après les aveux de Molière, qu’il s’est vu comme contraint de forcer un peu la figuré de Tartuffe ? […] Auger qui, s’il en faut croire Grimod de La Reynière, le rendait mieux qu’aucun de ses prédécesseurs, s’y permettait néanmoins des jeux de physionomie fort déplacés. […] Quoi que je puisse dire, il doit m’être permis, Et c’est pour vous convaincre, ainsi que j’ai promis.

59. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

Mais d’un aveu trompeur voir ma flamme applaudie, C’est une trahison, c’est une perfidie, Qui ne sauroit trouver de trop grands châtiments ; Et je puis tout permettre à mes ressentiments. […] Mais qu’on me permette de puiser un exemple dans la meilleure comédie que nous ayons vue depuis Moliere ; je veux parler de la Métromanie. […] Il faut, comme l’enseigne Aristote, que la diction soit ornée ; d’accord : mais on ne doit pas se permettre des expressions forcées, parcequ’elles blessent à la fois le simple & le vrai qu’exige la comédie.

60. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Un tel génie devait être content de soi, quand il touchait si admirablement les points où le monde s’imagine que la morale n’a rien à voir, parce que le sens moral du monde est émoussé par la double habitude du plaisir, qu’on croit honnête tant qu’il n’est point scandaleux, et de l’intérêt, qu’on croit permis tant qu’il n’est point criminel. […] Mais, dans tous les plaisirs permis, utiles même, tant qu’ils ne deviennent pas des passions, c’est l’excès seulement que Molière condamne avec une verve sans pareille, en montrant combien deviennent maniaques et ridicules ceux qui, même dans leurs divertissements, se laissent aller au delà de la juste mesure. […] Il n’y a pas de circonstance si grave qu’elle lui permette d’abdiquer sa puissance sur soi-même : ruiné dans sa fortune, dans son amour, qu’il garde, jusque dans ces émotions extrêmes, la force de se modérer209.

61. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »

Mais M. du Harlay228, archevêque de Paris, ne voulut pas permettre qu’on l’inhumât.

62. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38

Si Monsieur votre pere étoit homme farouche, Passe : mais il permet que la raison le touche ; Et lui-même m’a dit qu’une confession Vous va tout obtenir de son affection. […] Celle, par exemple, où Marinette & Gros René parodient le dépit & le raccommodement de leurs maîtres ; celle où le pédant, entraîné par la fureur de babiller, parle un quart d’heure tout seul pour déclamer contre le sort qui ne lui permet pas d’ouvrir la bouche, de desserrer les dents ; celle où Valere, cherchant à découvrir si Mascarille a révélé ses secrets à son pere, lui dit qu’il voudroit connoître l’honnête homme qui lui a rendu ce service, pour l’en récompenser ; celle encore où les vieillards, instruits du véritable sexe d’Ascagne, disent à Valere qu’il ne connoît pas la valeur d’un pareil adversaire, & feignent de trembler pour lui dans le combat singulier qu’ils doivent faire ensemble pour vuider leurs différends ; plusieurs autres enfin qu’il seroit trop long de rapporter.

63. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »

Aussi l’abbé Cotin, décrié par Boileau comme prédicateur et comme poète, fut joué sur le théâtre, par Molière, comme un mauvais poète, comme un pédant, et ce qui ne peut être jamais permis, à moins que la personne ne soit infâme, comme un mal honnête homme, du moins comme un homme sans délicatesse, et même sans principes.

64. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Je vous remercie mille fois, Seigneur Neptune, d’avoir bien voulu me permettre de débarquer ; il est vrai qu’il étoit temps, mon ame s’échappoit, je n’avois presque plus de vie dans le corps. […] Avec tout cela, Dieu à barbe mouillée, si désormais je me confie tant soit peu à vos ondes, je vous permets de me faire périr d’abord, comme vous avez manqué de faire derniérement. […] Permettez-moi de vous saluer & de vous souhaiter le bon jour. […] Tranion fort embarrassé va trouver le voisin, lui persuade que son maître veut faire bâtir une maison sur le modele de la sienne, & le prie de permettre qu’il la visite. […] Philocrate & son esclave Tindare tombent dans l’esclavage, & sont achetés par Hégion, qui permet à l’un d’eux de partir pour aller dans leur pays chercher leur rançon, tandis que l’autre demeurera pour otage.

65. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

Les François dédaignerent pendant long-temps les pieces Espagnoles, par la raison seule qu’elles n’ont que trois actes ou trois journées ; comme s’il n’étoit pas permis à un Auteur de partager son poëme en autant de parties qu’il juge à propos, & si le plaisir du public devoit être plus ou moins vif selon le nombre de ces mêmes parties. […] Mais tel qui en fait bien cinq avec un sujet passable, peut avoir le bonheur d’en trouver un qui ne lui permette pas de se resserrer dans les bornes ordinaires.

66. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150

Laurette lui représente que l’honneur du sexe & la fierté ne lui permettent pas de parler à son amant après son indigne procédé. […] Ne croyez pas, Monsieur, que jamais je permette. . .

67. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208

Don Juan prend feu là-dessus, et lui permet de s’asseoir à son côté. […] Mais il faut tenir compte évidemment des exagérations de style qu’on s’est toujours permises dans les descriptions.

68. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

Il suffirait d’ailleurs, pour la justification de Bossuet, d’observer que madame de Maintenon est la seule de tous ses contemporains qui se soit permis, en cette occasion, de donner comme un témoignage de mollesse, ou comme un défaut d’esprit de la cour, une conduite pleine de bienséance et conforme aux maximes de la prudence chrétienne. […] Je ne puis lui parler seule, parce qu’elle ne me le pardonnerait jamais ; et quand je lui parlerais que je dois à madame de Montespan ne peut me permettre de parler contre elle. » Une lettre explicative de celle qu’on vient de lire, et qui heureusement porte la date précise du lundi 29 juillet, détermine très approximativement cette de la précédente, la voici : « Je pense toujours de même, quoique le changement de mon style vous ait fait craindre un changement d’idée. » (Cette phrase suppose une lettre intermédiaire d’un ton moins triste que la précédente.)

69. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Il se rappelle Damas, intelligent et plein de zèle, mais sans grâce et sans goût, poussant le travail jusqu’à la grimace, et se permettant le vers à la Molé, le vers de quinze pieds. […] Voici par exemple un duc de Parme qui permet, à sa cour, une des plus tristes méchancetés qui se puisse voir. […] À force de voir que tout lui était permis, il osa toucher au maître, à Molière, et pour son bénéfice (il appelait cela son bénéfice, le malheureux !) […] Que Lucinde ait jamais été la parente de Célimène, cette ravissante coquette, la seule femme sans état dans le monde que Molière se soit permise, on ne saurait le soutenir. […] si près du Malade imaginaire, la Muse de la comédie se permette de pareils excès ?

70. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Il lui arrive même de s’affranchir des entraves d’une syntaxe rigoriste et de se permettre une négligence. […] Et pourquoi permet-il qu’on les instruise? […] Il est permis d’en douter. […] Racine trouva dans la religion la force nouvelle qui lui permit de se surpasser et de tenir au delà des promesses de son talent. […] Toutefois, en si grave matière, il est permis d’exiger plus encore.

71. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »

Vous êtes un insolent, qui perdez le respect, reprit Chapelle* ; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon carrosse, je ne le veux plus ; je suis le maître, et vous iriez derrière ou à pied.

72. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Aussi peu il est permis de toucher à Tartuffe, aussi fort peut-on toucher à L’Amour médecin. […] nous avons renoncé à tant de droits qu’il nous est bien permis d’en usurper quelques-uns. […] » N’est-ce pas, je vous prie, une chose étrange, qu’un poète anglais se permette de faire agir et parler, comme une folle, une des plus grandes dames de l’histoire de France, et comme la chose est bien trouvée : Au lit ! […] Ses affaires se sont disposées avec une facilité merveilleuse ; elle ne respire plus que la pénitence, et sans être effrayée de l’austérité de la vie qu’elle est prête d’embrasser, elle en regarde la fin avec une consolation qui ne lui permet pas d’en craindre la peine !  […] Lauzun donne son congé à madame de Montespan, de la part du roi : — « Notre gracieux roi vous permet de quitter Versailles. » Bragelone déclame contre les vanités de la vie et de l’amour : — « Quel grand philosophe que la vie ! 

73. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Qu’est-ce qu’on mettra au-dessus du bonhomme Chrysale, qui ne permet à Plutarque d’être chez lui que pour garder ses rabats? […] Dans l’état des choses, tel que l’auteur l’établit, et tel que la décence ne permet pas même de le rapporter ici, cette méprise est impossible. […] Je ne l’ai citée que pour faire voir qu’en tout temps les mauvais critiques ont été aussi des hommes très-méchants, et que, non contents de dénigrer l’ouvrage, ils se croient tout permis pour perdre l’auteur. […] Etait-ce un ami qui voulût être éclairé, et qu’il ne fût pas permis d’abuser? […] On a blâmé Molière, avec raison, de s’être servi des propres vers de l’abbé Cotin : c’est sûrement la moindre de toutes les personnalités; mais il ne faut s’en permettre aucune sur le théâtre : les conséquences en sont trop dangereuses.

74. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Je crois que l’artiste peut avoir l’ambition de corriger la nature et de s’élever au-dessus d’elle ; je crois en un mot, qu’il lui est permis de parler une langue idéale. […] Il est permis à des collégiens, à des femmes, de garder sur leurs yeux le bandeau du patriotisme littéraire ; les collégiens sont ignorants, et les femmes sont naturellement passionnées. Il est permis au public d’un théâtre de s’abstenir, lorsque l’affiche annonce pour le soir la représentation d’une pièce totalement étrangère à ses mœurs, à ses sentiments, à ses idées, bien qu’il ne lui fût pas permis de siffler cette pièce, si elle était signée d’un nom illustre, et s’appelait Guillaume Tell, Hamlet, Faust, Iphigénie en Aulide ou Le Misanthrope. […] Permettez-moi, mon cher, de vous rappeler votre maladie, comme Toinette au bonhomme Argan : vous ôtes philosophe, vous avez un système, et dans votre système cet artiste ne peut pas se corriger. […] Il ose se permettre des propos sensés, mais il a soin de les faire excuser par la grâce parfaite de ses manières, de son ton ; il produit la raison, mais il la voile avec autant de scrupule que la pudeur en a pour exprimer une idée libre.

75. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Voilà des obstacles qui ne nous permettent point d’admirer ce Poëte selon son mérite, ni en Grec, ni en Latin, ni dans les Versions Françoises les plus fidelles, & les plus polies, qu’on nous en puisse donner. […] C’est le langage perpétuel de ceux qui critiquent ce Dictionaire : mais ils me permettront de leur dire, qu’ils ont négligé de se pourvoir de la chose qui leur étoit la plus nécessaire pour bien juger de cet Ouvrage. […] Qu’il me soit permis d’appeller ainsi les plus rigides observateurs des loix de la perfection par rapport au goût du petit nombre, ou de l’élite des Beaux-Esprits.

76. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Il y a donc lieu de mettre en doute l’authenticité de la tradition dont se prévalent les comédiens du Théâtre-Français pour réduire au silence tous ceux qui se permettent de ne pas les approuver sans réserve ; mais le doute n’est pas le seul argument qu’on puisse opposer à leurs prétentions. […] Je me permets pourtant de blâmer le parti adopté par les jeteurs chargés aujourd’hui d’interpréter le rôle de Chrysale, car ils dénaturent la pensée de Molière en essayant de lui faire pardonner ses railleries contre les femmes savantes. […] Si quelqu’un se permet d’élever la voix, on le traite d’original, et pour bien des gens, c’est un cruel reproche.

77. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

Il est permis de croire que cette circonstance, tout accidentelle, ne fut pas sans influence sur sa destinée. […] Lorsque le doute est permis, je ne puis pas ne pas me décider pour l’opinion qui est la plus favorable à Molière. […] Pendant quelques années, ils furent amis autant que le permettait cette différence d’âge ; et les mêmes sociétés, les mêmes repas les réunissaient souvent79. […] il est permis d’en douter. […] Pourquoi, répondit-il, sera-t-il permis au père Maimbourg de faire des comédies en chaire, et qu’il me sera défendu de fairedes sermons sur le théâtre ?

78. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492

cela n’est pas permis, à moins que l’on ne soit mort. […] Pour moi, on me permet de perdre ma centaine, & je la risquerai...

79. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Est-il rationnel qu’une culture disproportionnée à son rôle lui permette de tenir dans la communauté une place que la nature et une organisation plusieurs fois millénaire de la famille ont attribuée à l’homme ? […] un problème moral, voire même social, contemporain, certes, mais en un sens aussi universel : la naissance, le rang, la fortune, un ensemble d’avantages exceptionnels qui l’élèvent au-dessus du commun, peuvent-ils permettre à l’homme qui en bénéficie de soumettre à ses passions et à ses caprices, une foule faible, mal défendue, une Elvire, une Mathurine, un pauvre pécheur, un M. 

80. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4

Ce seroit aussi un sûr moyen de le rendre piquant, si, en parlant de quelques pieces modernes, j’étendois un peu mes réflexions ; mais je ne me permettrai pas d’égayer ainsi le Lecteur.

81. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »

― Je ne serai pas fâché de goûter celui qui peut m’être permis, répondit le fils de l’avocat. ― Eh bien donc, répliqua Chapelle*, mettez-vous dans la tête que malgré tout ce que Molière vous a dit, vous en aurez plus en six moins de théâtre qu’en six années de barreau.

82. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Il m’est permis, disait Molière, de reprendre mon bien où je le trouve. […] Le Roi eut la bonté de lui permettre de revenir ; et son retour réjouit toute la Ville. […] Qu’il fallait laisser ce petit avantage aux Auteurs, et aux Personnes, qui n’ayant pas le moyen de dépenser quinze sols, ne voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de parler de la sorte. […] ―  Vous êtes un insolent qui perdez le respect, répliqua Chapelle ; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon carrosse, je ne le veux plus ; je suis le Maître, et vous irez derrière à cela, ou à pied. […] La bonté que le Roi eut de permettre que le Tartuffe fût représenté, donna un nouveau mérite à Molière.

83. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Le moraliste ayant des points de contact avec le psychologue, je me permettrai d’exprimer quelques idées à ce sujet. […] C’est la vérité des tableaux qui fait le principal mérite de ces auteurs, car ils ne déduisent aucune conséquence de leur description, et rien ne permet de tirer de leurs œuvres des conclusions scientifiques et pratiques, de supposer même qu’ils en aient entrevues. […] Ce ne peut certainement pas être au début, mais seulement au fur et à mesure que l’on avancera dans cette étude, qu’il sera permis d’apercevoir la constance de ces effets, et que par conséquent cette exposition pourra prendre de l’intérêt. […] Si sa position de fortune ne lui permettait pas de satisfaire toutes ses passions, il soutiendrait de même que c’est un contre-sens que de ne pas se procurer de l’argent par le meurtre. […] » Qu’on me permette ici de dire quelques mots sur la répétition envisagée, non comme figure de rhétorique, mais comme signification psychologique.

84.

C’est Cléante qui s’est permis de raisonner avec Mme Pernelle. […] En fait de ridicule, il ne se permet que la laideur, parce qu’elle dégrade. […] Chauvet n’a pas cru devoir se permettre de supposer autre chose que le rez-de-chaussée que cachent entièrement dans le tableau les personnages du premier plan. […] Permettez-moi de vous communiquer une dernière réflexion au sujet de ce second document. […] Qu’il me soit permis d’ajouter que Paul Lindau — un critique d’esprit doublé d’un auteur dramatique assez remarquable — s’est mis en quatre pour la propagation du culte de Molière en Allemagne.

85. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

Ce prélat, après des informations exactes sur la religion et sur la probité de Molière, permit qu’il fût enterré à Saint-Joseph, qui est une aide de la paroisse de Saint-Eustache. […] « Plus heureux dans le commerce de ses amis, il les rassemblait à Auteuil, dès que ses occupations lui permettaient de quitter Paris ou ne l’appelaient pas à la Cour. […] Élise, d’un autre côté, en lui permettant de faire cette supposition à son père, manque aux bonnes mœurs et à la bienséance ; et jamais l’on ne doit exposer de pareils modèles aux yeux du spectateur. […] « [*]Molière étant mort, les comédiens se disposaient à lui faire un convoi magnifique ; mais M. de Harlay, archevêque de Paris, ne voulut pas permettre qu’on l’inhumât. […] « [*]La bonté que le roi eut de permettre que Le Tartuffe fût représenté donna un nouveau mérite à Molière.

86. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Armand Bertin, qui, en nous permettant d’en faire usage pour établir le texte de cette édition, a rendu un véritable service aux admirateurs de Molière, c’est-à-dire au monde littéraire tout entier. […] Il m’est permis, disait Molière, de reprendre mon bien où je le trouve32. […] Le roi eut la bonté de lui permettre de revenir. […] La bonté que le roi eut de permettre que le Tartuffe fût représenté, donna un nouveau mérite à Molière. […] Molière, quel que fut son dépit, respectait trop les bienséances et la vérité, il se respectait trop lui-même, pour se permettre publiquement un quolibet si offensant et si calomnieux.

87. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410

Tofan fut quelques jours au lit, soit de chagrin ou des coups qu’il avoit reçus : & sentant, mais un peu tard, que son esprit jaloux lui avoit fait faire une sottise ; aimant d’ailleurs sa femme avec passion, trouvant, moyen en employant quelques amis, de la ravoir, il promit de n’être plus jaloux, & lui permit de faire tout ce qu’elle voudroit, à condition que ce seroit si secrètement & avec tant de précaution, qu’il n’en auroit aucune connoissance. […] En disant cela, il arrive au lit, où croyant trouver sa femme, il donne mille coups à la servante, lui meurtrit tout le visage, & enfin lui coupe les cheveux, avec des injures que l’honnêteté ne permet pas de rapporter.

88. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99

Le Marquis vient lui demander, de la part de ce Prince, une entrevue pour la nuit suivante, à condition qu’elle l’attendra sans témoins, sans lumiere, & qu’elle lui permettra tout. […] Parfait, je crois que cette imitation seroit pour nous un excellent modele, si Valere ne blessoit pas la décence, en permettant que son valet joue ses tantes.

89. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278

Son aïeul était ce Théodore-Agrippa d’Aubigné, célèbre par son esprit et sa bravoure, par ses écrits et ses actions, illustré par la confiance et l’amitié de Henri IV, prix d’un dévouement sans réserve, et par la familiarité que le prince lui permettait avec lui, au risque de voir quelquefois Agrippa sortir des bornes du respect, et se permettre les saillies d’un camarade74.

90. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Lisban se trouve bien bon de venir causer avec sa femme ; il lui demande si elle ne rougit pas de l’aimer si constamment, & de désespérer pour lui tous ses amants : il est vrai qu’il compte moins sur la vertu de sa femme que sur son étoile ; elle ne permet pas qu’on lui fasse des infidélités : il est si sûr de son fait, qu’il offre de sortir, si sa femme a donné rendez-vous à quelqu’un. […] Si vous me le permettez, j’aurai l’honneur de vous déclamer mon placet. […] Il n’est pas permis de tenir contre tant de sottises.

91. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Le 24 avril 1848, « le sieur Molière, l’un des comédiens de la troupe du sieur Dufresne… supplie très humblement messieurs [les échevins] leur permettre de monter sur le théâtre pour représenter leurs comédies ». […] Le déplacement est coûteux, la guerre civile est partout ; si Molière et ses compagnons cependant n’hésitent pas, ou même s’ils s’empressent, évidemment aussi c’est qu’ils obéissent à l’appel d’un ancien protecteur. — En 1652, une lettre de d’Assouci nous permet d’établir un séjour de Molière à Carcassonne. […] Il y consent, lui permet de porter son nom, lui promet une pension qu’il ne paiera jamais, et le vingt-quatrième jour d’octobre 1658, après tout un été de démarches et de négociations, « cette troupe commença de paraître devant Leurs Majestés et toute la cour sur un théâtre que le roi avait fait dresser dans la salle des gardes du vieux Louvre ». […] Et Molière permet ainsi le contrôle de ses observations. […] Ecoutez l’Angélique de George Dandin : « Je veux jouir, s’il vous plaît, des quelques beaux jours que m’offre la jeunesse, et prendre les douces libertés que l’âge me permet ».

92. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192

Louis se permettra de fréquentes distractions dans la vie conjugale, mais il repoussera les mœurs équivoques, les mœurs de rigidité affectée.

93. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Ce qu’il reproche à Molière, c’est d’avoir uniquement opposé Chrysale à Philaminte, comme le représentant, l’organe de l’opinion générale de l’époque sur le degré de savoir auquel il était permis aux femmes d’aspirer. […] « Je ne sais pas, dit-il en note, si Molière eût trouvé un pareil modèle dans le siècle de Louis XIV ; mais je sais bien qu’il l’eût trouvé dans le nôtre. » La liaison si célèbre de Thomas et de madame Necker ne permit pas qu’on hésitât un seul instant sut le mot de cette flatteuse énigme. […] Mais il a été prouvé plus d’une fois, dans le cours de la présente édition, qu’ils s’étaient permis d’altérer plus ou moins gravement le texte de leur auteur, constaté par des éditions faites sous ses yeux (voyez tome Ier, page 98, note 13). […] VIII, page 372, note 14) une portion de scène qui se trouve dans l’édition originale de la pièce, imprimée du vivant de Molière, par la seule raison peut-être qu’elle est répétée littéralement dans Le Malade imaginaire, n’ont-ils pas pu introduire, dans le texte de cette dernière comédie, des altérations plus ou moins considérables, soit de leur propre fait, soit d’après ces changements que les comédiens se permettent souvent à la scène, surtout lorsque l’auteur n’est plus là pour s’y opposer ? […] La pièce ne devait avoir et n’eut aucun succès : le public ne permit pas même qu’elle fût achevée.

94. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

De même Ariste a élevé Léonor avec une philosophie très indulgente ; elle a vu « les belles compagnies, les divertissemens, les bals, les comédies ; » on lui permet de satisfaire ses goûts d’élégance, de « dépenser en habits, linge et nœuds. » Il est, ce rôle d’Ariste, plein d’une franchise de brave homme, d’une bonté sereine et douce, avec une pointe de mélancolie ; et les beaux vers qui le composent, d’un tour si net et d’un mouvement si aisé, ont jailli sans effort du cœur du poète, car ils traduisaient l’état de son âme. […] Enfin, les mots et autres, qui suivent la mention des témoins, prouvent que ces derniers n’étaient pas les seuls assistans et permettent de supposer un cortège d’amis aussi nombreux que l’on voudra. […] Je me moque de cela et ne veux point mourir si jeune… Je veux jouir, s’il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m’offre la jeunesse, prendre les douces libertés que l’âge me permet, voir un peu le beau monde et goûter le plaisir de m’ouïr dire des douceurs. » Ces deux passages rappellent ce que nous apprend Grimarest du ménage de Molière. […] Cette liaison n’est guère admissible ; non parce que Baron était tenu envers Molière par les devoirs d’une reconnaissance filiale : ce que l’on sait de cet insupportable fat, très dégagé de préjugés comme tous les dons Juans, permet de penser qu’une telle considération ne l’aurait pas retenu. […] Un soir il n’y tient pas, s’introduit dans la loge d’Armande et se permet des familiarités.

95. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

L’Auteur me permettra que je ne sois point de son sentiment. […] Il fallait aussi nous dire sur quel modèle Molière l’avait fait, et ce qu’on lui fit changer pour lui permettre de la jouer la seconde fois.

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