On a cependant laissé perdre le vieux poteau cornier. […] La vieille maison est représentée au fond. […] En 1802 (nivôse an X), la vieille maison menaçant ruine il fallut la reconstruire. […] Voilà, si je ne me trompe, un coin encore intact du vieux Paris ! […] Ils nous entretenaient des vieux comiques, de Turlupin, Gaultier-Garguille, Gorgibus, Crivello, Spinette, du Docteur, du Capitan, Jodelet, Gros-René, Crispin.
Dites-moi ce que deviennent les vieux comédiens, et je vous dirai ce que deviennent les vieilles lunes. […] Sentez-vous cette vieille odeur de laine et de cuir ? […] — c’est la vieille comédie qui passe ! […] On était si las enfin de la grandeur et de la sévérité du vieux roi ! […] Il est plus vieux que.
La plus vieille de nos formes dramatiques modernes est connue sous le nom de Mystère. […] Mesdames, si vous faisiez une commande de morale, on serait capable de vous en trouver quelque part dans les coins, derrière les vieux décors. […] Il a des habitudes et des faiblesses de vieux. […] Elle avait une dame de compagnie qui préférait le genièvre, une bonne vieille tante qui se contentait de bon vieux rhum et un perroquet qui buvait de tout. […] Le tonnerre anglais gronda, la maison anglaise trembla, le perroquet se jeta sur la Française, la dame de compagnie la battit, la bonne vieille tante la mordit et milady la chassa!...
Si je n’avois pas d’armes assez fortes pour combattre les ennemis des aparté, je pourrois alléguer que le spectateur va à la comédie dans le dessein de se prêter aux aparté, ainsi qu’aux différentes illusions qu’il est obligé de se faire pour sa propre satisfaction ; comme de prendre une toile pour une ville, pour un jardin, pour un palais magnifique ; une actrice vieille & laide pour Vénus, ou l’une des Graces ; un tel comédien pour un héros en tendresse, en délicatesse, en bravoure ; & Mademoiselle une telle pour une Agnès, tandis que, malgré son énorme panier, nous voyons clairement le contraire. […] Une vieille tante ne veut pas consentir que sa niece se marie, & veut elle-même épouser Oronte, amant de la jeune personne, ou Léandre ami d’Oronte. Comme on a parlé de marier la vieille folle à un certain Baron d’Albikrac qu’elle n’a point vu, & qui est absent, on imagine de faire paroître un valet, nommé la Montagne, sous le titre de Baron d’Albikrac, pour engager la vieille à conclure avec lui, & à permettre que sa niece s’unisse avec Oronte ; mais elle n’entend point raison. […] On engage la vieille à se servir du pouvoir qu’elle a sur l’esprit du Baron pour obtenir sa grace. Le but des inventeurs de cette fausseté est de forcer la vieille à permettre le mariage de sa niece pour calmer le Baron, qui feindra d’être jaloux, & ne voudra s’appaiser qu’à ces conditions.
Célia, suivante de Laura amante de Dom Félix, vient lui dire que sa maîtresse est fort en colere contre lui, mais que pour lui fournir le moyen de se racommoder, elle laissera sa porte entre-ouverte dès que son vieux maître sera parti pour la campagne, & qu’il pourra entrer dans la maison. […] Célia, suivante de Laura, accourt pour dire que son vieux maître va paroître : on fait cacher Lisardo dans un cabinet. […] On entend du bruit dans la maison ; c’est le vieux Fabio qui a vu Lisardo, qui a cru qu’il venoit pour sa fille, & qui veut le tuer. […] Une vieille matrone passe par hasard dans ce moment. Lampadisque se cache, & voit la vieille qui, touchée du sort de l’enfant exposé, l’emporte.
» disait un vieux poète au frontispice de son livre1. […] Les sirènes sont quelque peu vieilles et peu belles ; elles ont remplacé l’attirail de la vanité par de vieilles robes et de vieux souliers ; elles habitent les temples de la volupté, au sixième étage ; leur chant ne nous séduit guère, et elles paient, pour la plupart, à beaux deniers comptants, les applaudissements qu’on leur envoie. […] Une voix du vieux parterre (il y avait déjà un vieux parterre, aujourd’hui il n’y a plus de parterre) crie à l’auteur : Courage ! […] Ici la sérénade commence ; on aurait tort de dédaigner la vieille musique de Lulli qui réchauffait autrefois les vers de Quinault ; cette musique est agréable et toute faite naïvement pour les paroles ; elle suffit et au-delà à réveiller le vieux tuteur et à le mettre sur ses gardes. […] D’ailleurs, comme cette aimable vieille est bien vêtue, élégante et tirée à quatre épingles !
Elle, cependant — tant elle a poussé loin l’admirable et inépuisable coquetterie de son talent — elle redouble de grâce, d’esprit, de vivacité, de jeunesse ; elle accable ses amis et ses ennemis de toutes ses qualités charmantes ; elle ranime d’un souffle puissant les vieux chefs-d’œuvre qui vont disparaître avec elle ! […] Elle a en elle-même tous les instincts de la vieille société française, depuis longtemps éteinte, et qu’elle n’a pu deviner qu’à force de goût, d’élégance et de génie. […] Ainsi, le comédien Molé se montrait dans ce rôle comme le représentant des vieilles mœurs, des vieux usages, de l’obéissance et du respect depuis longtemps établis. […] — À elle seule, cette femme, et grâce à cet instinct merveilleux qui ne l’a jamais trompée, elle a été renseignement universel de ce temps-ci ; elle a remplacé cette vieille société française que la révolution avait emportée dans un pan de sa robe sanglante ; elle a retrouvé l’élégance, la politesse, le bon goût, l’ajustement ; que dis-je ?