En effet, le franc-parler hautain d’un grand seigneur et la familiarité impudente d’un bouffon, sont comme deux extrêmes qui se touchent, et semblent jouir des mêmes prérogatives.
C’est lui que touche seul le soin de sa beauté, Et pour rien doit être compté Que les autres la trouvent laide.
Rentré chez lui, Patelin fait la leçon à sa femme Guillemette et, quand le drapier, tout alléché d’une prétendue oie en train de rôtir et d’un prétendu vin d’ami dont son client lui a fait fête, vient pour toucher son argent, et faire en même temps un bon repas, il ne trouve que Guillemette en larmes, et le mari agonisant en sa couche.
Je connois ces polypes, qui retiennent pour eux tout ce qu’ils ont touché.
Bientôt il vit mademoiselle Du Parc, dont les charmes le touchèrent. […] Cette générosité de la part d’un comédien qui n’était pas riche me touche autant que la magnanimité d’un conquérant qui donne des villes et des royaumes. […] Le Roi, touché de sa position, l’autorisa à établir à Paris une troupe d’enfants sous le titre de Troupe de Monseigneur le Dauphin, et de jouer sur le théâtre du Palais-Royal les jours extraordinaires, un premier départ des Italiens ayant permis à Molière, dès le mois de juillet 1659, de disposer des jours ordinaires. […] Et, afin d’arrêter avec succès la vue et le débit de sa production impie et irréligieuse, et de sa poésie licencieuse et libertine, Elle lui a ordonné sur peine de la vie d’en supprimer et déchirer, étouffer et brûler tout ce qui en était fait, et de ne plus rien faire à l’avenir de si indigne et si infâmant, ni rien produire au jour de si injurieux à Dieu et outrageant l’Église, la religion, les sacrements et les officiers les plus nécessaires au salut, lui déclarant publiquement, et à toute la terre, qu’on ne saurait rien faire ni dire qui lui soit plus désagréable et odieux, et qui le touche plus au cœur, que ce qui fait atteinte à l’honneur de Dieu, au respect de l’Église, au bien de la religion, à la révérence due aux sacrements, qui sont les canaux de la grâce que Jésus-Christ a méritée aux hommes par sa mort en la croix, à la faveur desquelles elle est transfuse et répandue dans les âmes des fidèles qui sont saintement dirigés et conduits.
D’autant plus « frondeuse » en paroles qu’elle était guérie de la Fronde en action, de tradition toujours un peu sceptique et déplus en plus gallicane, sévère pourtant au fond, et touchée de jansénisme, elle s’effrayait des complaisances que Mazarin, son vainqueur, paraissait avoir pour les Jésuites; elle se scandalisait de voir (octobre 1660), brûlées par la main du bourreau, ces Provinciales qui respiraient la bonne odeur française de la Satire Ménippée.
Et cet avare écho qui répond par ta bouche, Serait plus indulgent à l’amour qui me touche. […] Il y mourut ; et le Curé en fut si fort touché, que, n’ayant pas le courage de l’enterrer, il pria un Prêtre de ses amis de faire la cérémonie à sa place.