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127. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Don Félix entre pour lui demander en grace de n’avoir plus pour Léonor sa fille des soins qui pourroient lui faire du tort, étant sur le point de se marier. […] Vous auriez tort, repartit cette belle ; C’est un méchant : il me tint l’autre fois Propos d’amour, dont je fus si surprise, Que je pensai tomber tout de mon haut ; Car qui croiroit une telle entreprise ?

128. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Ni les uns, ni les autres n’avaient tort. […] Sans doute, l’avocat de cet isolement sauveur n’est pas tout à fait tranquille avec lui-même ; il voudrait bien pouvoir démontrer que cette fuite craintive du siècle ne fait nul tort à l’amour du prochain, qu’au contraire, par une miraculeuse contradiction, le véritable solitaire s’ouvre à toute sorte de compassion sur ses semblables.

129. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

Le tort de cette comédie est peut-être de s’élever si fort qu’elle arrive à l’influence directe et palpable des gouvernements. […] Les préjugés, ami, sont une loi du vulgaire, est une chose fort vraie, mais dans un autre sens que celui de Voltaire ; et le plus grand tort des philosophes. […] On a tort de supprimer ces quatre vers qui relèvent un peu Orgon, et nous rappellent l’homme qui s’est distingué dans les guerres de la Fronde. […] On a encore grand tort de supprimer ces dix vers qui éloignent le sentiment de l’odieux. […] Philaminte trouve un vrai plaisir à cela, elle a tort comme littérateur, mais elle a raison comme suivant ce premier penchant de l’homme : chercher le bonheur.

130. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

jusqu’à ce qu’il arrive à cette conclusion : [...] que c’est à tort que sages on nous nomme, Et que dans tous les cœurs il est toujours de l’homme. […] Les mousquetaires, les gardes du corps, les gendarmes, les chevaux-légers s’imaginèrent, comme faisant partie de la maison du roi, qu’ils pouvaient entrer à la comédie sans payer, en sorte que tous les soirs ils venaient emplir le parterre de leurs colossales et tumultueuses personnes, ce qui était aux comédiens d’un tort considérable. […] Molière,dit Chapelle, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. […] Vous avez tort, dit-il à Godemer, de perdre le respect envers votre maître, qui peut vous faire aller comme il voudra : il ne faut pas abuser de sa bonté.

131. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138

Les Auteurs Chinois ont, je crois, plus de tort que les romanciers auxquels je les ai comparés.

132. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

Et, dis-moi, rends-tu ce beau service-là à ceux qui ont tort, à ceux qui ont raison, indifféremment ?

133. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Et maître Cornichon, défenseur de la dame, redouble les coups à tort et à travers et accable le malheureux mari.

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