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168. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

Cette tirade, qui date de février 1665 au plus tard (la première représentation est du 15 février 1665), donna à Boileau l’idée de sa Satire V, qui fut composée la même année, et qui avait d’abord pour titre : Discours sur la noblesse dépourvue de vertu.

169. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

J’ai assisté plusieurs fois aux représentations de l’Homme à bonne fortune, exprès pour voir l’effet que produiroit cette scene sur le spectateur ; je l’ai toujours vu indigné de l’indécente malhonnêteté avec laquelle Moncade parle à Eraste, & de la patience avec laquelle celui-ci l’écoute ; ce qui devient une seconde indécence, parcequ’il n’est pas reçu dans le monde qu’un homme entende de sang froid insulter sa sœur, & qu’il partage tranquillement avec elle l’affront qu’on lui fait.

170. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Voici ce qu’il dit : « Je sais qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne peut souffrir aucune comédie ; qui disent que les plus honnêtes sont les plus dangereuses ; que les passions que l’on y dépeint sont d’autant plus touchantes qu’elles sont pleines de vertu, et que les âmes sont attendries par ces sortes de représentations.

171. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

: lorsque j’assiste à la représentation de pièces des petits comiques, je ris beaucoup plus parce que je m’abandonne à l’impression et que dès les premières scènes je vois qu’il n’y a rien à gagner Ainsi au Jaloux sans amour où il n’y a que deux pauvres petites plaisanteries, j’ai ri de manière à scandaliser le vicomte pessimiste27. » 10 avril 1814. […] Je note les endroits où l’on rit, avec la date des représentations. Représentation du 16 décembre 181360, Fleury61 bien vieilli et Mlle Mars62 Voir l’imitation anglaise de Wicherlev intitulée l’Homme au franc procédé 63. […] Geoffroy écrit dans le feuilleton du Journal de l’Empire, à la date du 19 décembre 1813, p. 3 : « Toutes les représentations du Misantrope sont des fêtes pour la Comédie. quand les principaux rôles sont joués par les acteurs chéris et adoptés par e public.

172. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Deux cents représentations consécutives du Mariage de Figaro n’épuisèrent point la curiosité parisienne, et, sans partager l’opinion de ce littérateur chagrin qui trouve dans cet ouvrage le germe de tout ce que la Révolution a depuis accompli, « la destruction de la noblesse et de la magistrature, le mépris pour tout ce qui était respecté, la haine pour tout ce qui pouvait réprimer les passions, l’apologie de tous les vices, etc., » on ne peut nier qu’il n’ait exercé une grande influence sur l’esprit public de ce temps, et nombre d’individus exaltés durent se faire des traits satiriques des réparties mordantes et des sarcasmes qu’il renferme, des arguments puissants pour se précipiter dans le parti qui leur semblait devoir le plus vite mettre un terme à d’intolérables abus. […] À la première représentation de Bertrand et Raton, ce qui fait le nœud de la pièce, l’emprisonnement de Raton dans la cave, excita des murmures. […] Scribe, nous opposerons à son langage les paroles échappées à ce vieillard plein de bon sens qui, assistant à la première représentation des Précieuses ridicules, s’écria du fond du parterre : « Bravo ! […] Si Molière eût exploité le penchant du public de son temps pour le bel esprit, il n’eût pas manqué de composer des pièces dans le goût du sonnet du Misanthrope, dont la lecture, à la première représentation de cet ouvrage, excita, comme on sait, des bravos universels, et dès lors, au lieu d’être ce génie incomparable, sans rival même dans l’antiquité, Molière n’eût pu guère aspirer qu’au mince honneur de devancer Marivaux de près d’un siècle.

173. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Il est vrai qu’aux représentations je vois Marinette sortir d’une maison ; je puis aisément supposer que Lucile y loge, que par conséquent la scene est dans la rue, devant la maison de Lucile : mais à la simple lecture, n’étant pas aidé par la décoration, je ne saurois deviner tout cela.

174. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

A la premiere représentation de Dupuis & Desronais, quelques personnes soutenoient dans le parquet, que le rôle du pere n’étoit pas dans la nature.

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