La comédie ne sauroit donc rendre le ridicule de ses personnages trop sensible aux spectateurs.
Il en est même de fort dangereux, & un comique rend de très grands services à un Etat s’il parvient à l’en purger.
Mais je suis trop avant pour reculer arriere : C’est affaire en tous cas à rendre la rapiere.
Tu saurais peindre le courtisan, sans offenser la cour ; l’ambitieux, sans atteindre l’homme qui se dévoue au service de sa patrie ; le flatteur, sans outrager le sujet qui rend un hommage légitime à son prince.
Autour de cette jeune femme se sont donné rendez-vous tous les oisifs de la cour.
Le roi avait donné une marque de bienveillance à madame Scarron, la maîtresse le trouvait mauvais ; elle maltraitait la gouvernante en particulier et la calomniait dans l’esprit du roi, à qui elle reprochait de la rendre insolente et insubordonnée.
C’est le riche qui se pique, encore aujourd’hui, d’ouvrir une allée en pleine forêt, d’amener une eau courante à travers les sables en feu, de meubler une ménagerie ; aussi inhabile que les seigneurs d’autrefois, les autres, ceux de La Bruyère, le riche d’aujourd’hui, à rendre une âme contente, à remplir d’une douce joie un cœur blessé, à faire que la pauvreté soit apaisée, heureuse, et que le pauvre puisse mourir en paix. […] Le critique lui-même, un critique, un sans-cœur par métier, une bête féroce, remué par cette douleur si naturelle, si vive, si bien rendue, était sur le point de pleurer, lui aussi ! […] Scribe à dater du jour où ce charmant esprit avait imaginé de couvrir d’un voile, et de charger d’un nuage, les deux beaux yeux de Valérie, afin que bientôt le voile tombant rendit une force inattendue à ce regard, perçant comme l’esprit, et tendre comme l’amour.