Remarquez la franchise d’Alceste à ce début de scène. […] Remarquez-vous que, quand il est bon, il prend un détour ? […] Remarquez en effet que le seul personnage sympathique de la pièce est Camille. […] Remarquez de plus que la pièce tout entière est pénétrée, comme il est juste, du même esprit. […] Je ferai d’abord remarquer que ces différences au fond ne sont pas très grandes.
Entre les femmes honnêtes, spirituel les et polies, que nous avons remarquées à la fin de la période précédente, une doit faire la gloire des autres et assurer leur triomphe. […] Le duc de Saint-Simon a lui-même remarqué madame Scarron dans la maison de cet ami, la meilleure et la plus grande maison de Paris, dit-il, et où abondait la compagnie de la cour et de la ville, la plus distinguée et la plus choisie . […] On peut y supposer un peu d’exaltation, d’abord parce qu’ils ont été supprimés ; en second lieu, parce qu’on trouve, dans le peu de lignes que les dévotes dépositaires des lettres de madame de Maintenon y ont laissées, une expression que je n’aurais sûrement pas été le premier à remarquer. […] Si, par la méthode que j’ai suivie, j’ai découvert une autre madame de Maintenon que celle dont nous avons été entretenus jusqu’à présent, si seulement je puis faire remarquer quelques traits échappés aux recherches et à la sagacité d’un biographe tel que M.
Je prie mes lecteurs de remarquer qu’ils ne sont frappants que parcequ’ils sont copiés d’après des situations vigoureuses. […] Non sans doute, & je gage que le spectateur ne feroit nulle attention aux diverses attitudes qui le composent, si le Marquis ne prenoit la peine de les lui faire remarquer.
Sa raillerie était délicate, et il la tournait d’une manière si fine, que quelque satire qu’il fît, les intéressés, bien loin de s’en offenser, riaient eux-mêmes du ridicule qu’il leur faisait remarquer en eux. […] Ainsi il se fit remarquer à la Cour pour un homme civil et honnête, ne se prévalant point de son mérite et de son crédit, s’accommodant à l’humeur de ceux avec qui il était obligé de vivre, ayant l’âme belle, libérale ; en un mot, possédant, et exerçant toutes les qualités d’un parfaitement honnête homme. […] C’est ce que ses plus particuliers amis on remarqué bien des fois.
Ce texte est donc resté fixé de la sorte dans toutes les éditions aussi bien qu’au théâtre, où cependant il est de tradition d’ajouter sur la fille aux pâles couleurs quelques vers qui rappellent un peu la longue tirade qu’on remarquera dans le livret de Rouen. […] On remarquera dans le couplet du sixième docteur la mention qu’il fait de la faculté de Montpellier. […] On a déjà dû remarquer, au milieu de tout ce latin burlesque, plus d’une finesse d’exquise latinité.
Mais la grande innovation qu’il faut remarquer et qui nous oblige de fixer à cette date le point de départ d’une nouvelle période dans l’histoire de la comédie italienne à Paris, c’est que ces acteurs commencent alors à insérer dans leurs pièces des scènes en français, des chansons en français, ce qui amène peu à peu une transformation complète dans leur répertoire. […] Nous avons remarqué précédemment que le Convitato di pietra fit très probablement plus d’un emprunt au Dom Juan de Molière qui avait fait sur la scène une courte apparition, car tandis que Molière était contraint de retirer son œuvre du théâtre, les Italiens continuaient de jouer impunément leur parade qui ne scandalisait personne ; ce qu’on jugeait condamnable le mardi cessait de l’être le mercredi, et Arlequin, voyant son maître s’engouffrer dans la flamme infernale, pouvait s’écrier : « Mes gages ! […] On y relève, en effet, de nombreux italianismes et même des vers entiers en italien : Che si non era morta, c’était grande merveille, Perchè in suo negotio Era un poco d’amore e troppo di cordoglio : Che’l suo galano sen’ era andato in Allemagna Servire al signor Brandebourg una campagna… Remarquez aussi le titre de ces versions amplifiées : Receptio publica unius juvenis medici, ce qui s’appliquerait mieux à la réception de Cintio del Sole qu’à celle d’Argan.
J’ai remarqué dans le Misanthrope quelques vers de détail pris dans Lucrece ; je les citerai. […] Il est très vraisemblable que Moliere, en lisant la piece espagnole pour composer son Festin de pierre, remarqua cette pointe, la compara intérieurement aux jeux de mots à la mode, la plaça dans le sonnet où il les tourne si bien en ridicule.