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109. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Il se répandoit avec eux sur ses chagrins domestiques, qui avoient souvent leurs principes dans son humeur naturellement rêveuse et bizare, qu’augmentoit encore sa mauvaise constitution ; mais cette foiblesse de santé avoit d’ailleurs un avantage : c’étoit de le dispenser des excès de ses amis, témoin l’histoire, que rapporte l’auteur de sa vie, de ceux qui, à la fin d’un repas qui avoit duré toute la nuit, formèrent le projet bizare et funeste de s’aller noyer, et que Moliere, qui en fut averti assez à temps, ramena en flattant leur manie, en leur faisant entendre qu’il vouloit être de la partie, qu’ils avoient raison, que le bonheur de la vie, et la vie même, n’étoit rien, qu’elle étoit pleine de traverses, etc. […] C’est l’anecdote du Souper d’Auteuil, souvent mise au théâtre, et, qui se rapporte à l’une des trois dernières années de la vie de Molière. […] Le même fait est rapporté par Tallemant des Réaux, dans son Historiette de Mondory, t.

110.

Il ne sera peut-être pas hors de propos de rapporter en cet endroit deux petites historiettes qui marquent bien sa facilité et son humeur enjouée. […] D’autres, surenchérissant, rapportèrent que le fauteuil, jeté par une fenêtre, s’était cassé un bras dans sa chute et avait été rapporté manchot à la rue Richelieu. […] Ces fragments doivent avoir été rapportés par Denon lui-même, lorsqu’il accompagna Napoléon dans la. […] Nos affiches des trois théâtres se rapportent donc à une période de 1658 à 1665 au moins. […] À quelle année se rapportent ces deux affiches ?

111. (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873

Je ne vous rapporterai point une infinité d’exemples, qui vous feroient connoître la puissance de cette passion ; je vous ferai seulement un recit fidelle de mon embarras, pour vous faire comprendre combien on est peu maître de soi, quand elle a une fois pris sur nous l’ascendant que le temperament lui donne d’ordinaire.

112. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Chapelle et lui ne se passaient rien sur cet article-là : celui-là pour Gassendi, celui-ci pour Descartes. » Mais on voit que si Molière est cartésien, il ne l’est que pour la physique, par la charmante anecdote que rapporte ensuite Grimarest, de cette discussion philosophique, dans le bateau d’Auteuil, entre Molière et Chapelle , où chacun rivalise d’esprit et de force de poumons pour mériter quelques signes d’approbation de la part d’un juge prudemment muet, assis à l’avant du bateau, jusqu’à ce que le voyant tirer sa besace de dessous un banc, ils s’aperçoivent, à leur grande confusion, que ce n’est qu’un frère lai et non un profond théologien pour lequel ils se sont mis en si grands frais de verve et de dialectique.

113. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

Comme j’ai promis d’appuyer tout ce que je dirois par des exemples ; comme je veux que mes lecteurs puissent juger par eux-mêmes de l’effet que de pareils aparté pourroient produire, je vais leur rapporter une histoire qui m’en a fait sentir tout le mérite.

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

Mais me rapportes-tu quelque nouvelle enfin ?

115. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

Dis-moi, Sceledre, n’admires-tu pas le rapport qu’il y a entre le songe qu’elle nous a rapporté & ce que tu crois avoir vu ?

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