Pantalon connoît Cassendre son pere, & répond de sa probité à Arlequin, qui lui livre Turqueta. […] maraud, tu ne répondras pas à ce que je te demande ?
La scène première du quatrième acte, où Lucile -demande au chevalier des vers pour répondre à son amant, tandis que le chevalier croit que c’est pour répondre à lui-même, est la seule jolie de la pièce.
Bernagasso demande la charité à coups de bâton ; quand on lui donne un quart d’écu, il répond qu’un quart d’écu est capable de le faire tomber dans le désordre, et qu’il n’a besoin que d’un sou. […] Bernagasso et la gouvernante refusent, l’un d’apporter du bois, l’autre de laver les plats, l’un de vider le baquet, etc., et viennent se plaindre l’un de l’autre à Arlequin, qui répond : « Allez, allez ; je le porterai, — je les laverai, — je le viderai. » Bernagasso met en fuite Cintio et ses spadassins.
Madame de Maintenon, dans son 3e entretien, répondant à une amie qui la plaignait de ne pouvoir consulter personne à la cour dans les occasions délicates, répondit : « J’ai un fort honnête homme, de très bon esprit, qui me décide de gros en gros ce que je puis faire en sûreté de conscience et ce que je dois éviter pour ne point passer les bornes de mon état.
Plût à Dieu, répondit le grand-pere, qu’il fût aussi bon Comédien que Bellerose (c’étoit un fameux Acteur de ce tems-là.) […] Il arriva qu’un jour Moliere étant à la table de ce Prince, les Pages qui y servoient, ne cherchant qu’à badiner & voulant empêcher Moliere de manger les bons morceaux qu’on lui presentoit, lui changeoient d’assiette dans l’instant qu’on les lui servoit ; Moliere s’en étant apperçu, prit promptement une aîle de Perdrix, qu’on ne faisoit que poser sur son assiete, & n’en fit qu’une bouchée jusqu’à l’os, qu’il remit sur l’assiete : le Page qui vint pour lui ôter son assiete, ne fut pas assez alerte, & ne retira que l’os de cette aîle de perdrix, ce qui fit rire Moliere ; M. le Prince lui en demanda la raison ; il lui répondit : Monseigneur, c’est que vos Pages ne sçavent pas lire, il prennent les O pour les L.
Madame Lisban a la migraine, & ne veut pas accompagner son époux chez Dormene : elle est surprise de n’avoir pas encore vu de la journée Lindor son petit-cousin : elle le trouve charmant : Marton ne le trouve pas moins aimable, il lui en conte : elle demande à sa maîtresse si elle n’est pas alarmée du goût qu’elle ressent pour Lindor, & de l’indifférence qu’elle a pour son époux : Madame Lisban répond qu’elle aime Lindor comme un enfant, & qu’on est sage quand on le veut. […] Je commençai par l’écouter avec impatience ; je finis par l’entendre avec dégoût ; je pris même la liberté d’avouer à mes parents que cet homme-là m’ennuyoit à l’excès : on me répondit que j’étois une sotte, & qu’un mari étoit fait pour cela. […] Oui, géométriquement, répond Dorilas.
Personne plus que cet homme d’esprit, le plus aimable et le plus abominable des directeurs, ne s’entendait à éconduire un solliciteur. « Je vous conseille, monsieur, répondait-il un jour à Maillart, d’aller, en sortant d’ici, vous jeter par la fenêtre d’un cinquième étage, vous et votre partition.