/ 105
4. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

J’espère y parvenir tant au moyen des documents publiés par M. […] Loiseleur vient de publier dans le Temps une nouvelle série de ses savantes et consciencieuses études critiques. […] Gabriel Charavay, qui publia son opinion dans l’Amateur d’autographes du 1er janvier 1863. […] Georges Monval a publié dans le Moliériste d’avril 1881. […] V, p. 380 de cette magnifique édition de Molière, publiée par la maison Hachette, et où il se montre le digne continuateur d’Eugène Despois.

5. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

Le premier est Le Royaume de Coquetterie, de l’abbé d’Aubignac publié en 1654 ; le second est le roman de l’abbé de Pure, intitulé La Précieuse, ou Les Mystères des ruelles, publié en 1656, un vol. in-8° ; le troisième est le Dictionnaire des Précieuses, publié en 1660 par Somaise, secrétaire de la princesse Colonna, un vol. in-18 ; le quatrième est Le Grand Dictionnaire des Précieuses, publié par le même Somaise en 1661, deux volumes in-12. […] Grimarest, auteur d’une Vie de Molière, rédigée sur les témoignages de Baron, et publiée en 1705, l’affirme. […] Avant cette époque elle avait fait des romans, mais elle sciait bien gardée de les publier sous son nom. […] En 1650 encore, elle publia, toujours sous le nom de son frère, Artamène ou Le Grand Cyrus, en 10 vol. Mais quand sa ruelle fut bien accréditée, elle publia sous son nom le roman de Clélie, en 1656, 1658, 1660.

6. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250

Louis Racine nous apprend que ce même Despréaux fut sa satire sur Le Festin, publiée en 1665, chez le comte de Brancas en présence de madame Scarron et de madame de La Sablière, dont nous parlerons dans un moment. […] Nos biographes n’en parlent point ; mais les mémoires de Tallemant-des-Réaux, qui viennent d’être publies, la vengent de cet oubli, à la vérité de manière à faire désirer qu’un autre chroniqueur la venge de ses injures. […] Cependant, on voit par une multitude de lettres adressées par le duc de La Rochefoucauld à madame de Sablé, dans le temps qu’il complétait, corrigeait, soumettait à la critique les Maximes qu’il a publiées en 1665, que madame de Sablé les jugeait, et les modifiait très judicieusement ; on voit de plus qu’elle les soumettait au jugement d’autres femmes célèbres, de ses amies, notamment à la maréchale de Schomberg, Marie d’Hautefort, alors âgée d’environ 49 ans, anciennement l’objet de cette passion religieuse de Louis XIII, qui a été tant célébrée, et à son amie la comtesse de Maure ; qu’elle rédigeait elle-même des maximes, ou, pour parler plus exactement, des observations sur la société et sur le cœur humain, observations dont il paraît que le recueil de La Rochefoucauld renferme quelques-unes ; et enfin que cette dame avait de la fortune, une bonne maison, une excellente table, citée alors pour son élégante propreté ; qu’elle donnait des dîners dans la maison qu’elle occupait à Auteuil ; et que le duc de La Rochefoucauld allait souvent l’y voir. […] (Publiée en 1678.)

7. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »

Il a composé Mes rêveries, ou Mémoires sur l’art de la guerre, publié par l’abbé Pérau, en 1757, 2 vol., in-4°, avec une notice biographique. En 1794, le général Grimard publia : Lettres et Mémoires choisis parmi les papiers originaux du maréchal de Saxe « et relatifs aux événements auxquels il a eu part, ou qui se sont passés depuis 1743 jusqu’en 1750, notamment en Flandre, et de 1744 à 1748 », 5 vol. in-8°.

8. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Il est donc naturel que l’on veuille connaître les principaux traits de sa vie, et surtout celui qui en lie un fait très important à celle du célèbre Molière, sur lequel une dissertation curieuse qui vient d’être publiée par M.  […] Le duc de Guise crut devoir faire arrêter Modène, et publia un manifeste à ce sujet, le 17 février 164817. […] En effet, l’écrivain contemporain de sa vie, de laquelle il y eut deux éditions publiées en 1688 et 1690, conséquemment avant sa mort, citées par Bayle30 et par Joly31, la reconnaît aussi pour fille de Madelène Bejard, et d’un gentilhomme que Madelène ne nommait point. […] Il commet à la vérité une erreur en énonçant le fait en ces termes : « Le baron de Modène eut de la nommée Guérin, femme de… Bejard comédienne de Molière, une fille naturelle que celui-ci épousa. » On voit que la véritable naissance d’Armande-Grésinde est avouée ici clairement par une famille qui ne craignait plus alors des réclamations trop tardives, et qui s’honorait en quelque sorte de s’allier ainsi à un nom devenu célèbre ; mais celui de Guérin n’appartenait pas à la mère ; il rappelle seulement celui qu’avait pris la femme de Molière en se remariant, et sous lequel sa vie avait été composée et publiée de son vivant ; car elle n’est morte que le 30 novembre33 1700.

9.

., après les excellentes monographies publiées par MM.  […] Nous venons signaler à notre tour ce même acte et le publier in extenso. […] Béjart, Caterine des Urleis, Bonnenfant, Pinel, Madelaine Malingre et Catherine Bourgeois, dont le fac-similé vient d’être publié par M.  […] Lenoir en a publié le dessin au t.  […] Henri Zschokke, célèbre nouvelliste suisse, a aussi publié une édition de tout l’œuvre de Molière.

10. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Molière fut exempt du soin de la faire imprimer lui-même ; elle fit partie de l’ample description que l’on publia en 1665 pour éterniser le souvenir de la fête, intention qui a été mieux remplie qu’on n’avait pu l’espérer d’abord, puisque, à la faveur de La Princesse d’Élide, cette description a joui jusqu’à présent de l’honneur d’être insérée dans toutes les éditions des Œuvres de Molière1. […] Avertissement du commentateur [Le Festin de Pierre] Voici la première fois qu’en France Le Festin de Pierre est publié tel que l’a composé Molière. […] Vers le même temps, un libraire de Hollande publia Le Festin de Pierre, sinon mutilé par la censure, du moins fort défiguré par l’impression : en sorte que là on avait une édition correcte, mais tronquée ; ici, une édition entière, mais fautive. […] L’organe du parti fut un sieur de Rochemont, avocat en parlement, qui publia, sous le titre d’Observations sur le Festin de Pierre, un odieux libelle où Molière était dénoncé au roi et à l’église comme un athée, un scélérat pire que son héros, et digne plus que lui de tous les châtiments de la justice humaine et de la justice divine. […] C’est certainement d’après une de ces éditions de Hollande, que Nicolas Castelli, auteur d’une traduction italienne des œuvres de Molière, publiée, pour la première fois, en 1697, a traduit Le Festin de Pierre.

/ 105