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314. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Les moindres bourgeoises voulurent prendre le genre à la mode, et parvinrent, à force de préciosité, à détruire en elles cet avantage accordé à leur sexe sur l’autre, de plaire, par la simplicité même, jusque dans la plus grande médiocrité d’esprit. […] Après cela, les délicats ont reproché à Molière les mots fameux de la tarte a la crème et des enfants par l’oreille 333 ; les pudibonds se sont indignés de la scène où la pauvre Agnès dit presque, et fait penser une obscénité, à propos du bout de ruban que lui a pris Horace 334.

315. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

C’était déjà, d’ailleurs, flatter délicatement l’orgueil des deux princesses, dont l’une était la mère et l’autre la femme de Louis XIV, que de prendre pour modèle un des meilleurs ouvrages d’un des poètes les plus estimés de leur nation. […] Après avoir dit que Molière fut tellement pressé par les ordres du roi, qu’il ne put mettre en vers qu’un acte de sa comédie, Marigny ajoute spirituellement : « Il semblait que la Comédie n’avait eu le temps que de prendre un de ses brodequins, et qu’elle était venue donner des marques de son obéissance un pied chaussé et l’autre nu. » 2.

316. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

C’étaient un mari et une femme qui se querellaient ensemble ; la femme criait après son mari de ce qu’il ne bougeait tout le jour de la taverne, et ce, pendant qu’on les exécutait tous les jours pour la taille qu’il fallait payer au roi, qui prenait tout ce qu’ils avaient ; et que, aussitôt qu’ils avaient gagné quelque chose, c’était pour lui et non pas pour eux. — C’est pourquoi, disait le mari se défendant, il en faut faire meilleure chère ; car, que diable nous servirait tout le bien que nous pourrions amasser, puisqu’aussi bien ce ne serait pas pour nous, mais pour ce beau roi ?

317. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

Les prend et les baise qui veut ; elle se persuade qu’il n’y a point de mal, parce qu’elle croit qu’on n’y a pas de plaisir.

318. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8

Les Arts prirent dès-lors plus d’élégance & de gentillesse, que de force & de vigueur.

319. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144

Le capitan y fut représenté par Girolamo Gavarini, de Ferrare, qui prit le nom d’il capitano Rinoceronte (le capitaine Rhinocéros).

320. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108

Ils prirent à tâche de le prémunir contre les favoris et de décider son inclination pour quelque maîtresse qui augmentât leur crédit.

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