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213. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

si le peuple était instruit moralement d’une manière suffisante ; si chaque homme dans son cœur portait, avec la volonté. de bien faire, une connaissance assez nette de ce qui est bien ou mal pour rester maître de son jugement au milieu du plaisir, et discerner avec calme ce qu’il doit fuir ou imiter ; s’il avait depuis l’enfance une habitude constante et forte de l’honnête, alors ou dirait avec confiance au peuple : Allez au théâtre de Molière.

214. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

qu’on lise l’Impromptu de Versailles, on y verra Moliere nommer Boursault, sans lui faire la grace d’ajouter un tri à son nom, & lui porter impitoyablement les coups les plus terribles.

215. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

Vivant dans une société et’ parmi des amis illustres, qui discutaient vivement les questions religieuses ; protégé par un roi qui s’occupait de religion, même au milieu des plaisirs, et avait à ce sujet des opinions très arrêtées ; menacé comme comédien par la doctrine, et condamné par la discipline de l’Église ; ayant devant les yeux des exemples tristes de l’abus que les hypocrites et les ambitieux peuvent faire des choses saintes ; porté d’ailleurs par le caractère universel et touche-à-tout de son génie ; forcé enfin par les agressions déloyales de rivaux jaloux qui, le trouvant inattaquable sur tout le reste, croyaient le surprendre sur ce point, — un jour, il voulut dire, et dit franchement, dans deux comédies, ce qu’il pensait de la religion.

216. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Il n’y a pas un spectateur qui ne se sente porté à excuser Tartuffe, et ne prenne parti contre la coquetterie poussée jusqu’à la provocation.

217. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Il faut donc qu’au sommeil tes sens se soient portés, Et qu’un songe fâcheux, dans ses confus mysteres,  T’ait fait voir toutes les chimeres  Dont tu me fais des vérités.

218. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Tout le monde sait qu’il fit habiller l’acteur représentant le rôle de Trissotin, précisément comme étoit vêtu Cotin ; & que, pour porter l’imitation plus loin, il fit acheter un vieux manteau de sa malheureuse victime.

219. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Lorsque Molière refit sa pièce, il mit Limoges au lieu de Naples ; il métamorphosa le Napolitain en Limousin pour le public ordinaire de Paris, afin que le ridicule portât davantage, — toujours la rivalité de Paris et de la province !

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