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131. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Mais ce livret ne porte pas, comme les divertissements ordinaires de la Cour, la date du jour de la première représentation. […] C’était l’usage pour tout genre de publications; ainsi, par exemple, le Carnaval, ballet mascarade, représenté en 1675, porte comme date d’impression celle de 1730 ; et à la suite est un prospectus des Ballard, annonçant les opéras de Lully, dont un encore sous presse en 1720, — et Lully était mort en 1687.

132. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Ils attaquent brusquement les gens qui gardaient les portes. […] Le jour qu’on le porta en terre, il s’amassa une foule incroyable de peuple devant sa porte. […] Son extrait de mort porte qu’elle était âgée de cinquante-cinq ans. […] En 1671 elle joua d’original la comtesse d’Escarbagnas dans la comédie qui en porte le titre. […] Elle débuta sur les fossés de la porte de Nesle, aujourd’hui la rue Mazarine.

133. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435

Elle n’a pas toujours été si relevée que la voilà ; & ses deux grands-peres vendoient du drap auprès de la porte Saint-Innocent.

134. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

Il nous paraît bien représenter le type dans son caractère général : il a dans son vêtement l’ampleur que Pierrot a conservée jusqu’à nos jours ; il porte le sabre de bois qui resta propre à Arlequin ; il est coiffé du chapeau souple, susceptible de revêtir les formes les plus étranges, rendu célèbre notamment par le fameux pitre Tabarin.

135. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370

La brute, l’idiot n’ont point de goût ; mais le théoricien qui s’est formé certaines idées et qui juge d’après ces idées, ne porte pas non plus un libre et pur jugement de goût.

136. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

c’est que son caractère le porte invinciblement à embrunir tout, à exagérer tout : et l’exagération du vrai, c’est déjà le faux. […] On ne dit pas à un poète, ne fût-il qu’homme du monde, — je veux dire ne fût-il poète que par accident, par manière, — « Monsieur, votre sonnet est bon à mettre au cabinet. » On m’objecte que le cabinet qu’entend là Molière, est le petit meuble à tiroirs qui porte encore ce nom et qu’Alceste veut simplement inviter son homme à y serrer précieusement son ouvrage. […] Je répète que cette conversation figure dans un affreux libelle qui porte contre Molière des accusations honteuses.

137. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Quant au public, il n’avait pas été encore averti qu’il n’y a pas pour lui d’amusement solide sur la scène, s’il n’en est pas la matière, et qu’il faut qu’il porte la comédie au théâtre pour l’y trouver. […] Chacun porte la peine ou reçoit le prix de son caractère ; mais la peine n’est pas tragique, ni la récompense romanesque ; tout est imité de la vie, où le bonheur qu’on tire du bien penser et du bien faire est médiocre, et où le châtiment attaché aux travers n’est jamais assez dur pour nous en corriger. […] Il faut lire le jugement que porte de Pierre de Larivey et de sa pièce M.

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