Il ne me plaît pas, moi. […] Cela vous plaît à dire. […] Embrassez-moi donc, s’il vous plaît. […] Oui, s’il vous plaît. […] Mais... quand il vous plaira.
Mais un esprit sublime, en vain veut s’élever À ce degré parfait qu’il tâche de trouver : Et toujours mécontent de ce qu’il vient de faire : Il plaît à tout le monde, et ne saurait se plaire ; Toi donc qui vois les maux où ma Muse s’abîme, De grâce, enseigne-moi l’art de trouver la Rime : Ou, puisqu’enfin tes soins y seraient superflus, Molière, enseigne-moi l’Art de ne rimer plus. […] Pourvu qu’ils sachent plaire au plus puissant des Rois : Qu’à Chantilli Condé les souffre quelquefois ; Qu’Enguien en soit touché, que Colbert, et Vivone, Que la Rochefoucaut, Marsillac, et Pompone, Et mille autres qu’ici je ne puis faire entrer, À leurs traits délicats se laissent pénétrer. Et plût au Ciel encor, pour couronner l’ouvrage Que Montauzier voulût leur donner son suffrage. […] J’aime sur le Théâtre un agréable Auteur Qui, sans se diffamer aux yeux du Spectateur, Plaît par la raison seule, et jamais ne la choque.
Plût au Ciel ! […] Depuis quand, s’il vous plaît, vivez-vous sans époux ? […] Et s’il vous plaît, quel nom Portoit ce cher époux ? […] réformez, réformez votre style, s’il vous plaît : je suis premier Maréchal-des-logis de la compagnie de ce gentilhomme, afin que vous le sachiez. […] Que cela vous suffise : & plus de familiarité, s’il vous plaît... . . . . . . . . . .
Quand je plaisais à tes yeux ; J’étais content de ma vie, Et ne voyais Rois ni Dieux Dont le sort me fit envie. […] Tant qu’à mon Colin j’ai su plaire, Mon sort comblait mes désirs. […] Quand je plaisais à ma bergère, Je vivais dans les plaisirs.
pourquoi se moque-t-on des soins inutiles qu’il se donne pour plaire, de ses transports jaloux, de ses déclarations, de ses soupirs ? […] Il trouve sur-tout qu’Hortense est trop coquette, trop arrangée ; qu’elle veut plaire à tout le monde. […] Vous plaisez sans y songer : ce n’est pas votre faute. […] Faites-la plus vieille, elle n’a plus de quoi plaire, elle cesse d’être intéressante, & nous n’avons plus de piece. […] Vous plairoit-il vous taire, & finir vos discours ?
Le but de la comédie étant de plaire aux hommes & de les rendre meilleurs en leur présentant leurs défauts, il est bien plus flatteur de rendre ce double service non seulement à ses patriotes, mais encore aux étrangers. […] La comédie des Femmes savantes est bien meilleure sans contredit que celle du Malade imaginaire ; cependant le dernier ouvrage est certain de plaire chez un plus grand nombre de nations que le premier, parcequ’il est par-tout des hommes à qui l’amour de la vie inspire la crainte de la perdre, & un desir trop violent de la conserver ; au lieu qu’il n’y a peut-être qu’en France des femmes qui méritent cette apostrophe de Chrisale. […] Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous ne font rien moins que ce qu’ils ont à faire.
Vénus me regardoit avec des yeux jaloux : Chloé n’avoit pas su vous plaire. […] Le jeune Calaïs, plus beau que les amours, Plaît seul à mon ame ravie. […] Tant qu’à mon Colin j’ai su plaire, Mon sort combloit mes desirs.